« Je m'appelle Espérance », dans un monde contemporain si facilement gagné par le cynisme, l'égoïsme et la désillusion, fait le pari du bien et du bon. Veut croire que l'homme peut vivre en paix avec ses semblables et former avec eux une communauté de destins allant vers le mieux-être et le mieux-vivre. Sans faux-semblant, sans atermoiement, mais avec une foi souveraine, les mots de Sacha Bailley atteignent cette part de nous-mêmes qui aspire à la réconciliation et à l'harmonie. Don de soi, ouverture aux autres, respect de la vie, foi en la nature humaine : tels sont les moteurs de la poétesse et de son écriture. Au sein d'une oeuvre lumineuse, dépouillée, limpide, l'auteur développe une philosophie qui va à l'encontre de la dure froideur moderne, qui déplaira certainement aux esprits chagrins, mais qui galvanisera ceux qui pensent que le règne de l'indifférence et du chacun pour soi peut être empêché.
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