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Depuis au moins trois décennies, depuis que les financiers ont remplacé les investisseurs, depuis que le business a remplacé la politique, avec la fin des Trente Glorieuses, et les grands tournants libéraux qui ont rendu de plus en plus difficiles la vie des classes laborieuses, une seule catégorie s'en est plutôt bien sortie : celle des riches.
Tous les nantis, les possédants, les rentiers continuent de voir leurs capitaux et leurs patrimoines augmenter, et pourtant ils ne cessent de se plaindre; dès qu'il est question de toucher à une once de leurs intérêts ilsmontent au créneau avec l'aide de tous ces réseaux institutionnels, économiques et médiatiques qui leur sont inféodés.
Les jérémiades de tous ces gens fortunés, dont la plupart n'ont pris que la peine de naître, ont donc fini par très sérieusementm'échauffer les oreilles. Car au-delàmême du fait qu'elles sont indécentes, elles procèdent aussi d'une insidieuse volonté de présenter la catégorie des gens riches comme une classe supérieure qu'on ne doit pas empêcher de prospérer. Et le pire c'est que çamarche ! Beaucoup de pauvres trouvent tout à fait normal qu'il y ait des gens qui s'enrichissent sur leur dos. Et se trompent d'adversaire social. Voilà pourquoi j'aime pas les riches !
Non seulement parce que les riches neméritent pas d'être aimés tant leurs comportements égoïstes etméprisants font fi de la société toute entière,mais aussi parce qu'eux-mêmes n'ont aucune légitimité à provoquer une quelconque fascination ou un quelconque sentiment positif.
Et ce livre le prouve.
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