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J'ai 8 ans et je m'appelle Jean Rochefort

Couverture du livre « J'ai 8 ans et je m'appelle Jean Rochefort » de Adele Fugere aux éditions Buchet Chastel
Résumé:

Le lendemain matin, je me suis levé. Je devais aller à l'école. Mais j'avais un truc qui me chatouillait au-dessus de la bouche. J'ai touché. Ca piquait un peu. Mais c'était doux aussi. Je suis allé dans la salle de bain. Je suis monté sur le rehausseur pour voir dans la glace. Et je me suis vu.... Voir plus

Le lendemain matin, je me suis levé. Je devais aller à l'école. Mais j'avais un truc qui me chatouillait au-dessus de la bouche. J'ai touché. Ca piquait un peu. Mais c'était doux aussi. Je suis allé dans la salle de bain. Je suis monté sur le rehausseur pour voir dans la glace. Et je me suis vu. Avec une moustache. J'ai souri. Je n'avais plus l'air de ce que j'étais. Je me suis dit : "Jean, ça te va bien." Rosalie Pierredoux, 8 ans, sent toute la tristesse du monde peser sur ses épaules. Un matin, sans prévenir, Jean Rochefort et sa moustache vont changer son regard.

Poétique, inventif, drôle, J'ai 8 ans et je m'appelle Jean Rochefort est le premier roman d'Adèle Fugère.

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Articles (1)

Avis (16)

  • Quoi de mieux quand on se sent mal dans sa peau que d’en changer ?

    Rosalie, du haut de ses 8 ans, n’aime pas ce qu’elle est. Elle est pourtant « une rigolotte » à ce qu’on lui dit mais sa difficulté à s’adapter aux réalités la fait douter d’elle. Alors elle s’isole et sombre dans la...
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    Quoi de mieux quand on se sent mal dans sa peau que d’en changer ?

    Rosalie, du haut de ses 8 ans, n’aime pas ce qu’elle est. Elle est pourtant « une rigolotte » à ce qu’on lui dit mais sa difficulté à s’adapter aux réalités la fait douter d’elle. Alors elle s’isole et sombre dans la mélancolie. Et pourtant, cette petite fille est très intelligente, trop peut-être.

    Mais un jour, elle décide d'abandonner Rosalie pour devenir quelqu’un d’autre. C’est sur l’acteur Jean Rochefort qu’elle jette son dévolu et, pour mieux coller à son rôle, elle se met à porter une moustache et annonce son nouveau prénom à ses proches.

    Et dans la peau de Jean, elle va retrouver son assurance, son goût pour les autres et sa joie de vivre.

    Narratrice de sa propre histoire, la fillette porte un regard sensible sur le monde qui l’entoure et nous sommes happés par ses petites phrases drôles et d’une finesse inouïe.

    Avec de très courts chapitres écrits dans un style enfantin, Adèle Fugère nous livre un roman tendre qui entre plutôt dans la catégorie des nouvelles et se lit en quelques heures.

    On aimerait croire à ce joli conte et voir des enfants inventifs, entourés de parents aimants et d’enseignants compréhensifs, trouver eux-mêmes une réponse à leur mal-être.

    Mais est-ce si simple que ça ? En tout cas, cela fait du bien de rêver un peu.

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  • Un court roman de 144 pages qui m'a vraiment charmé ! C'est un petite OVNI une sorte de parenthèse littéraire ! C'est ainsi que je décrirais cette lecture : sensible, décalée, originale et poétique.

    Dès le début, j'ai été touchée par le personnage principal, une petite fille de 8 ans nommée...
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    Un court roman de 144 pages qui m'a vraiment charmé ! C'est un petite OVNI une sorte de parenthèse littéraire ! C'est ainsi que je décrirais cette lecture : sensible, décalée, originale et poétique.

    Dès le début, j'ai été touchée par le personnage principal, une petite fille de 8 ans nommée Rosalie, ainsi que par son ami Simon.

    J'ai adoré cette histoire qui aborde des sujets profonds (dépression infantile, harcèlement, mal être…) mais l'autrice a su les rendre plus légers grâce à la magie de ses mots.

    Ce premier roman m'a totalement enchanté. Il suffit simplement de se laisser emporter par ce texte et de mettre de côté le fait que cet enfant s'exprime avec une maturité extrême, bien au-delà de son âge.
    Cela n'a en rien entaché le plaisir que j'ai pris à savourer ce récit délicat sur une petite fille confrontée à de nombreuses questions existentielles, ce qui génère chez elle de l'angoisse, tout en mettant en lumière une superbe amitié entre deux enfants.

    J'ai également beaucoup aimé l'ouverture d'esprit des adultes qui entourent Rosalie : ses parents, son grand-père, son camarade Simon et l'enseignant (formidable) des enfants.

    Dans le monde de Rosalie, les enfants peuvent choisir leur tenue, qu'elle soit extravagante ou simple, leur prénom, voire même leur identité de genre, sans être jugés ou restreints. Cela fait tellement du bien de lire un texte qui aborde ces sujets de manière fluide et naturelle.

    Même si des moments sombres persistent dans le cœur de Rosalie, le fait de vivre selon ses propres désirs semble être la clé pour que la petite fille aille mieux, tout simplement.

    J'avais quelques retenues concernant ce roman, notamment après avoir lu certaines critiques et parce que l'acteur Jean Rochefort était mentionné, alors que je ne suis pas spécialement fan. Pourtant, j'ai bien fait de laisser ces a priori de côté, car cette lecture s'est avérée être une très chouette découverte.

    https://www.instagram.com/claudia.passionlivres/

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  • Ma passion pour Jean Rochefort date d'un dimanche après-midi où ma grand-mère m'avait emmenée voir la pièce Art. Il était juste merveilleux dedans. J'étais conquise et j'ai regardé nombre de ses films. J'ai été émue aux larmes par cet instant sur scène dans son spectacle autobiographique où il...
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    Ma passion pour Jean Rochefort date d'un dimanche après-midi où ma grand-mère m'avait emmenée voir la pièce Art. Il était juste merveilleux dedans. J'étais conquise et j'ai regardé nombre de ses films. J'ai été émue aux larmes par cet instant sur scène dans son spectacle autobiographique où il parlait des femmes tondues. J'ai guetté ses apparitions télévisuelles, suivi avec passion les épreuves d'équitation quand il les commentait. J'ai souri à chaque fois qu'il riait. De ce rire qui occupait tout un plateau.

    Je crois que je pourrais parler pendant longtemps de ma passion Jean Rochefort. Alors que finalement, il devrait être plutôt question de Rosalie. Rosalie a 8 ans, une maman, un papa. Un meilleur ami, Simon. Elle vit à Saint-Lunaire et surtout, elle attend que quelque chose se passe. Un matin, son souhait est exaucé: elle est devenue Jean. C'est sensass. Et c'est Jean/Rosalie qui va nous raconter la suite de son histoire. Une histoire qui mêle Philippe Noiret, Rachida Dati, un cheval et un Vincent.

    Une histoire qui sous ses dehors fantaisistes veut dire beaucoup. Sur la différence. Sur le manque de confiance. Sur l'amour. Sur le regard des autres.

    Avec la voix du vrai Jean Rochefort qui se superpose à celle de Jean/Rosalie. Car l'autrice Adèle Fugère insère habilement des réflexions de l'artiste dans son intrigue. Clins d'œils assumés à ceux qui le chérissent et traqueront les références.

    Les pages se tournent vite. C'est drôle souvent. C'est poétique parfois. C'est fantasque évidemment.

    Mais voilà, quand j'ai refermé ce livre, je me suis demandé s'il allait me rester beaucoup de cette fable. Et malgré le plaisir que j'ai pris sur le moment à la découvrir, je me rends compte au fil des jours que cet ouvrage me laissera pas d'empreinte durable. Si ce n'est une sensation de joli moment de lecture.

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  • J'ai lu pas mal d'avis sur ce livre, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont très partagés.

    Rosalie est une petite fille timide de 8 ans, qui a tout pour être heureuse, pourtant elle se sent parfois triste, mélancolique. Et elle veut que ça change !
    Un jour, elle se réveille avec...
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    J'ai lu pas mal d'avis sur ce livre, et le moins que l'on puisse dire, c'est qu'ils sont très partagés.

    Rosalie est une petite fille timide de 8 ans, qui a tout pour être heureuse, pourtant elle se sent parfois triste, mélancolique. Et elle veut que ça change !
    Un jour, elle se réveille avec la moustache de Jean Rochefort, mais pas seulement. Elle devient Jean Rochefort. Et c'est là que tout change ! Elle parle comme lui, use d'humour pour affronter la vie, a le courage de s'affirmer. Elle fait des boulettes, mais elle est enfin elle-même. Jusqu'au jour où...

    Ça peut paraître paradoxal d'être soi-même en endossant le rôle de quelqu'un d'autre. Pourtant, des rôles on en joue au cours d'une vie, et parfois c'est ce qui nous donne la force de faire certaines choses.

    J'ai beaucoup apprécié cette lecture. Cette histoire m'a attendrie, et j'aurais bien aimé continuer à suivre la vie de cette petite fille.

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  • Quand Pierredoux devient Rochefort

    Pour ma part,

    Rosalie Pierredoux est une fillette de huit ans comme les autres à un détail près : dans sa tête, elle a comme un gros nuage noir qui la rend très triste. Ses parents sont désemparés, que faire pour que leur petite fille retrouve son...
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    Quand Pierredoux devient Rochefort

    Pour ma part,

    Rosalie Pierredoux est une fillette de huit ans comme les autres à un détail près : dans sa tête, elle a comme un gros nuage noir qui la rend très triste. Ses parents sont désemparés, que faire pour que leur petite fille retrouve son insouciance?

    Un matin pourtant, il se produit une chose extraordinaire : elle se réveille avec une moustache sous son nez. Pas n'importe quelle moustache, précisément celle du grand Jean Rochefort. C'est un signe : si Rosalie s'appelle Pierredoux, désormais ce sera Rochefort ; pierre et roche, doux et fort.

    Pas plus de trois quart d'heure ont suffit pour que je me régale de cet adorable roman court surréaliste.

    Le récit à la première personne avec un ton tantôt candide, tantôt grave et parfois absurde, me rappelle Aymé, Renard ou Dahl.

    D'une plume équilibrée entre douceur et humour, l'auteure crée un univers original et décalé, où la moustache de Jean Rochefort devient un symbole de confiance en soi.

    Rosalie, qui était timide et dépressive, se transforme en une héroïne pleine de fantaisie et de courage, qui n'hésite pas à défendre son ami Simon qui se déguise en Philippe Noiret. Pourquoi ? Comment ? Il faut lire le roman!

    J'ai aussi découvert de nombreuses références à la vie et à la carrière de notre grand Jean Rochefort ; ce roman est un hommage original et poétique en sa mémoire, cela est d'ailleurs spécifié au tout début du livre.

    Le temps d'une pluie d'automne, je suis retombée en enfance; j'ai ri et je me suis sentie légère en lisant ce roman.

    Je le recommande à qui aime les récit de confiance en soi perdue et retrouvée ainsi que les moustaches.

    #Jai8ansetjemappelleJeanRochefort #NetGalleyFrance

    https://www.aikadeliredelire.com/2023/09/jai8ansetjemappellejeanrochefort.html?m=1

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  • La narratrice Rosalie a 8 ans, elle habite Saint Lunaire, en Bretagne. Ses parents sont cool, son meilleur ami s’appelle Simon, elle aime le ping-pong, ses animaux et son grand-père. Rosalie est rigolote, elle aime rire et faire rire. Et puis un jour, elle va moins bien, s’angoisse, doute, et...
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    La narratrice Rosalie a 8 ans, elle habite Saint Lunaire, en Bretagne. Ses parents sont cool, son meilleur ami s’appelle Simon, elle aime le ping-pong, ses animaux et son grand-père. Rosalie est rigolote, elle aime rire et faire rire. Et puis un jour, elle va moins bien, s’angoisse, doute, et s’enlise dans la dépression. Ses parents s’inquiètent et l’emmènent voir un psy mais c’est la moustache de Jean Rochefort qui lui pousse sous le nez qui va réconcilier Rosalie avec la vie.

    Un drôle de roman, plein de surprises et de poésie. Il se trouve que j’adore Jean Rochefort alors cette lecture a été l’occasion pour moi de faire des petites recherches, de (re)voir des interviews, lire des articles… J’ai donc passé un très agréable moment de lecture avec ce court roman agréablement écrit. Une autrice à suivre !

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  • Rosalie a 8 ans, habite Saint-Lunaire, a un maître d'école « sensass ». Elle aime bien ce mot. Elle aime bien son papy, Simon, son meilleur ami, le ping-pong et « amuser la galerie ». Mais parfois elle est triste, angoissée et doute de tout. Dépressive, en quelque sorte.
    Un matin, elle se...
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    Rosalie a 8 ans, habite Saint-Lunaire, a un maître d'école « sensass ». Elle aime bien ce mot. Elle aime bien son papy, Simon, son meilleur ami, le ping-pong et « amuser la galerie ». Mais parfois elle est triste, angoissée et doute de tout. Dépressive, en quelque sorte.
    Un matin, elle se réveille avec la moustache de Jean Rochefort et cet attribut lui confère peu à peu une assurance et une personnalité qu'elle ignorait avoir.

    Rosalie Pierredoux – Jean Rochefort... le jeu sur les patronymes donne d'emblée le ton de ce roman vite lu. Avec la moustache, la narratrice de 8 ans s'approprie des répliques de films, des formules et des idées exprimées par l'acteur au fil des interviews. Les autres personnages ont également un lien avec Jean Rochefort ou avec sa filmographie et on peut s'amuser à trouver lequel.

    Que dire de plus ? Des phrases simples, courtes, qui frôlent souvent l'oralité, et des scènes qui se succèdent en autant de brefs chapitres : l'école, les déguisements, la piscine, les poulets... L'ensemble m'est apparu assez décousu, comme si les différents épisodes étaient surtout prétexte aux références à l'acteur. Si bien que la thématique de l'enfant dépressif semble moins explorée qu'instrumentalisée pour servir ce « jeu » cinéphilique. Pourquoi pas ? Mais pour que le roman prenne quelque ampleur il eût peut-être fallu que l'ironie mordante, le flegme provocateur, le côté un peu « lunaire », en bref les paradoxes et contradictions de la personnalité complexe de Jean Rochefort apparaissent davantage dans la trame du récit et dans le système des personnages.

    Je n'ai pas trouvé, dans ce premier roman, matière à réfléchir, à rêver, à interpréter, à jubiler, à m'étonner, à sourire. A aimer, je n'ai pas trouvé matière. J'en suis bien désolée, mais je ne peux même pas parler de légèreté. Vide me semble plus proche de mon ressenti. Et sans le contrat du commentaire en échange du livre reçu, je n'aurais pas fait de chronique après cette lecture par trop décevante pour moi.

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  • Adèle Fugère nous plonge, avec beaucoup de rapidité, dans l’univers de l’enfance, de doute face au monde, de mélancolie de la maturité et dans un hommage à Jean Rochefort. Comme le titre l’indique, ce livre est l’histoire d’une fillette de 8 ans qui prend les mots et les manières du grand acteur...
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    Adèle Fugère nous plonge, avec beaucoup de rapidité, dans l’univers de l’enfance, de doute face au monde, de mélancolie de la maturité et dans un hommage à Jean Rochefort. Comme le titre l’indique, ce livre est l’histoire d’une fillette de 8 ans qui prend les mots et les manières du grand acteur français. Par ses mots, on entend la voix de Jean Rochefort. Au-delà des clins d’œil, c’est toute une vision du monde qui est délivrée. Pour se protéger d’une certaine tristesse, Rosalie se réfugie dans la philosophie tendre et piquante (les répliques fusent et font mouche) du comédien. La fantaisie des deux se rencontre et c’est une belle tendresse qui naît.

    Adèle Fugère croque les scènes et les personnages avec efficacité et vigueur. Chaque scène prend vie. Par cet exercice, l’autrice défend la possibilité de faire le funambule dans la réalité et la puissance des mots. Ceux de Rochefort ne dissimulent pas l’avis de Rosalie. Elle se sent bien avec et après les avoir prononcés, aura peut-être mieux compris la vie. Le surréalisme de la situation de départ est bien ancré dans la réalité et permet à l’autrice de pointer les injonctions faites à toute personne, même aux petites filles. Ainsi, une fois qu’elle prend le nom de Jean Rochefort, son meilleur ami demande à Rosalie si elle est une fille ou un garçon. Elle lui répond : Pastel.

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