Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
La poésie coule déjà très tôt dans les veines de Jacques Doucet. Son enfance, sensibilisée par des circonstances familiales traumatisantes, se nourrira, s'enrichira de cette poésie.
Adolescent, il se passionne pour la lecture des oeuvres de Paul Léautaud, Arthur Rimbaud, Alfred Jarry, Max Jacob. Il dessine et écrit lui-même des poèmes. Hésitant à opter pour l'une de ces voies, il rencontre Max Jacob à Saint-Benoît-sur-Loire pour lui demander conseil. Le poète l'encourage à cultiver ses dons tout en lui laissant le choix de son écriture, et lui dédie des poèmes. En choisissant délibérément la voie de la peinture, la poésie vibre toujours en lui et imprègne son oeuvre picturale. Le hasard de la destinée le mène alors vers Cobra, Klee, Miro, ses maîtres spirituels.
En 1960, la disparition de Colette Allendy, qui l'avait encouragé dans ses débuts difficiles, l'affecte profondément. Pour lui rendre hommage, Jacques Doucet renaît à la poésie. Il compose à nouveau des poèmes, et ses oeuvres s'ornent de titres habités désormais par la poésie.
Tout au long de sa vie, il se lie d'amitié avec des poètes, et illustre leurs textes. La poésie habite toujours le « Doucet poète » que l'on rencontre ici.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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