Le monde change et demeure le même.
Les échanges se globalisent et se complexifient mais la soif persiste évidemment, qui est la soif de la justice. de platon à rawls et d'aristote à hayek on proclame et on légitime, mais la soif demeure, la soif est inextinguible. jouissance, puissance et gloire. course au plaisir, volonté de dominer, désir d'éternité, rien ne change. et pourtant tout change. le monde est plein de merveilles mais il est mortel.
Réguler n'est pas asservir, mais civiliser. si l'invention du droit fut une nécessité, son développement est, aujourd'hui, encore plus nécessaire. les théologiens, les philosophes, les sociologues nous l'ont dit et nous le disent toujours. exposer, même succinctement, leur discours peut être utile et devrait nous " éclairer " sur la voie du futur. l'introduction à la sociologie et à la philosophie du droit essaie d'exposer succinctement et le plus clairement possible le point de vue des grands classiques sur les règles sociales juridiques et non juridiques.
Mais elle a également pour objet d'essayer de faire réfléchir les étudiants et les citoyens, juristes ou non juristes, qui souhaitent dépasser la pure technique du droit positif et s'interrogent sur l'essentiel des choses. le vivant, voilà l'essentiel. et si l'on doit penser que le monde est logique c'est que cette logique est une bio-logique.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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