Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le succès phénoménal de la maison Dior, qui ouvre ses portes en 1947 avec la collection " New Look ", prend un sens nouveau si on lui donne cette part de rêve, de merveilleux, de magique, dont les sources peuvent se retrouver dans l'univers de l'art. C'est cet univers que va présenter l'exposition du musée Pouchkine, à Moscou, à partir du 26 avril 2011.La première partie de l'exposition - et donc du catalogue - confronte et met en scène l'art et la mode, en faisant revivre l'esthète qu'était Christian Dior et sa fascination du " nu " aussi bien dans les tableaux d'Ingres que de Lucian Freud. Est ensuite présenté l'espace-temps de Dior, qui balaye, avec ambition, l'histoire de l'art depuis l'Égypte ancienne jusqu'à aujourd'hui, en passant par le XVIIIe siècle français, source d'inspiration incontournable, la Belle Époque, mais également l'Espagne, la Russie et même l'Extrême-Orient. Enfin, apothéose finale, la haute couture fait son entrée magistrale avec John Galliano en chef d'orchestre inspiré, délirant, romanesque et poétique.Le catalogue est illustré d'oeuvres d'art, photographies des robes, images d'archives et de défilés, photos inédites réalisées spécialement pour le catalogue par Laziz Hamani, commentés de textes courts d'historiens de l'art et de la mode dont Florence Müller, Edmonde Charles-Roux, Jacques Ranc, Vitali Michin.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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