Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
La guerre n'est pas un jeu, or des milliers d'enfants la font au sein d'institutions militaires, de groupes armés, de gangs mafieux ou d'organisations terroristes. Volontaires parfois, recrutés de force le plus souvent, ils constituent un défi tant tactique que stratégique que doivent relever les forces de sécurité. Dès son implantation en Syrie, l'éducation et la formation des enfants et des adolescents fut une priorité pour l'État islamique. Il a ainsi mis en application une stratégie indispensable à son modèle de société, à sa pérennité et à celle de son idéologie. L'agence des Nations unies pour les réfugiés estime le nombre de personnes réfugiées dans le monde à vingt-trois millions et de personnes déplacées à soixante-cinq millions. Plus de la moitié d'entre elles ont moins de dix-huit ans. Mohammed Gartoum, psychiatre militaire marocain, rapporte ici son expérience auprès des enfants du camp de Zaatari, en Jordanie. Entre huit et quinze ans, Saïd Ferdi fut chahuté entre FLN et armée française, ses bourreaux devenant ses protecteurs. Or à aucun moment de son autobiographie publiée en 1981, il ne porte de jugement sur les protagonistes de son histoire : entré dans la guerre enfant, il y est resté avec son jugement d'enfant. Retour sur un étrange destin. Longtemps les historiens, en s'appuyant sur les écrits de Plutarque, ont décrit un rapport obsessionnel à la guerre dans les pratiques éducatives spartiates, faisant des jeunes Lacédémoniens de véritables enfants-soldats. Une vision largement remise en cause aujourd'hui. Pour le général Irastorza, il convient de s'élever contre l'amalgame entre enfant de troupe et enfant-soldat que certains pourraient, par ignorance, être tentés de faire. Il montre ici, à travers le récit d'une partie de sa vie, qu'aucun parallèle n'est possible entre l'une et l'autre de ces conditions humaines. « Comme tous les pupilles de la nation, je suis un enfant de la guerre. » Ainsi commence ce récit. Après avoir été enfant de troupe dès dix ans, puis avoir passé cinquante ans sous l'uniforme, son auteur se demande si, « né de la guerre », il a été « élevé pour la guerre », ce qui l'aurait « voué à la guerre ». L'histoire d'une vie marquée par l'amour de la France et le culte de ses valeurs fondatrices. Inflexions a rencontré un frère et une soeur, orphelins d'un officier mort en Indochine dans un camp de prisonniers. L'un semble très détaché du sujet, l'autre avide de détails sur la vie de ce père qu'elle n'a pas connu. Un article qui ne cherche pas à théoriser, mais expose par petites touches cette recherche du père. Le lieutenant Paul Gineste est mort le 11 janvier 1952 en Indochine. Son fils Thierry, alors qu'il était âgé d'à peine cinq ans, reçut en son nom les insignes de la Légion d'honneur des mains du général Monclar dans la cour d'honneur des Invalides. Aujourd'hui psychiatre reconnu, il revient sur sa douleur d'enfant, sur sa vie bouleversée, sur son deuil impossible. Après avoir partagé pendant un an la vie d'une unité de combat engagée en Afghanistan, Nicolas Mingasson, photographe et grand reporter, a publié un recueil d'entretiens menés avec les parents, les épouses, les enfants, les frères d'armes et les chefs des soldats français morts là-bas. Il reprend ici ce travail pour tenter de cerner le deuil de l'enfant. Francis est né le 23 janvier 1943. Sa mère, Georgette, est une jeune habitante de Calais. Son père, Willi, est... un soldat de la Wehrmacht qui occupe alors la ville. Francis est un « fils de Boche ». Récit d'une quête d'identité. L'époque contemporaine est marquée, en France, par une évolution du rapport existant entre gouvernants et guerre. L'histoire de l'art, et en particulier l'étude du lien reliant un artiste à son oeuvre, peut apporter un précieux éclairage afin de mieux comprendre la signification de cette mutation, mais aussi d'en mesurer les risques.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Les meilleurs albums, romans, documentaires, BD à offrir aux petits et aux plus grands
Il n'est pas trop tard pour les découvrir... ou les offrir !
Bird découvre que sa mère n'est autre que la poétesse dissidente Margaret Miu...
Inspirée d’une histoire vraie, cette BD apporte des conseils et des solutions pour sortir de l'isolement