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Un jeune couple emménage dans une maison abandonnée depuis des années et souhaite la rénover. C’est sa maison natale, à lui. Ils s’y construisent et créent leur espace au fil des saisons. Mais ce lieu suggère beaucoup de souvenirs, l’enfance, les jours heureux mais aussi sombres, la pêche, la mort d’un père, la rivière. Il faut désormais accepter l’absence de ceux qui ne sont plus, recommencer à zéro, ouvrir la brèche d’une vie nouvelle à deux.
Je n’ai pas envie de faire durer le suspense aujourd’hui. Ce livre a été un réel coup de cœur. Je me suis laissée bercer par l’écriture grave et sublime de Thomas Vinau, cette capacité à raconter la fragilité, les failles, mais aussi la nature et l’amour. Elle rappelle sans cesse la double casquette de l’auteur, à la fois romancier et poète. L’atmosphère de ce livre m’a régulièrement rappelé Dans ce jardin qu’on aimait de Pascal Quignard aux éditions Folio. Un monde dans lequel la mélancolie, l’absence et la reconstruction avancent à l’unisson dans un décor végétal digne des plus beaux contes.
Et que dire de ce jeune couple illustré tout au long du roman ? Il est beau. Beau par sa différence. Elle est audacieuse, forte et dynamique, il est introverti, fragile et émotif. Mais ils s’aiment d’un amour sincère et puisent mutuellement dans les ressources de l’autre pour créer une harmonie parfaite avec ce décor naturel. Ils font partie du tableau.
Enfin, Ici ça va est d’une grande douceur malgré les sujets qui sont parfois abordés. Il est contemplatif et semblable à la poésie japonaise. Tout est observation du temps qui passe, des saisons, de cette reconstruction interne et externe. Ce livre est une pause réelle dans l’existence, un moment suspendu dans une intimité nouvelle, un instant loin du monde.
Un jeune couple achète une vieille maison à la campagne et la restaure.
C'est la maison où lui vécut enfant.
Ils se réapprivoisent.
Ils réapprivoisent le temps et l'espace.
Ils découvrent la nature, les arbres, les oiseaux, les animaux.
Ils réapprennent à vivre.
Une reconstruction douce et tendre servie par une écriture poétique.
C'est beau et lumineux.
C'est grave et profond aussi.
Malgré une pointe de mélancolie, de nostalgie, c'est ampli d'espoir.
Un livre dont on sort imprégnés, dont on n'a pas spécialement envie de parler tant les sensations ressenties sont personnelles, mais dont on est sûr qu'on le relira plusieurs fois, juste pour la douceur de l'ambiance.
"Aujourd'hui je veux faire attention à ce que je vois. À ce que je touche. À ce que je goûte. Aux variations de la lumière. Aux odeurs. Aux mots."
Ce passage illustre une situation que certains d'entre nous ont pu vivre pendant le premier confinement qui nous a bloqué chez nous, nous laissant le temps de prendre conscience de notre environnement.
Le roman commence comme une carte postale par « Ici, ça va » , mais c'est une lettre du front comme le précise l'auteur dans le dernier chapitre.
Le narrateur rachète une maison qui semble bien être de son enfance. Sa compagne Ema l'a suivi.
Au fil des saisons d'une année, on assiste au quotidien de la rénovation de la maison mais aussi à la reconstruction du personnage principal (le double de l'auteur ?)
Sa situation a résonné en moi par similitude avec ce que j'ai pu vivre.
Ce texte précis, ciselé, sans fioriture et poétique par ailleurs m'a donné envie de lire plus d'écrit de de cet auteur que je ne connaissais pas.
Lire Thomas Vinau, une expérience de lecture qui parle aux sens, éveille des émotions..
Je ne l'avais plus lu depuis Nos cheveux blanchiront avec nos yeux en 2011. Pas volontairement. Cela s'est fait comme ça. Et puis là un petit cadeau à faire, j'en ai pris deux, un pour le cadeau, un pour moi. J'ai lu les deux...
À propos de ses livres, il écrit:
"Moi je prends souvent la tangente d'un sourire, d'un fil de fumée bleue ou d'un livre....Les livres sont des lettres que l'on plante comme des arbres. Et qui poussent dans le cœur des gens."
À propos des rencontres avec les lecteurs:
"On a partagé nos merveilleuses insignifiances, nos histoires, nos silences, la petite lumière de nos imperfections, les secrets que nous ne connaissons pas et qui nous tiennent debout."
Un couple trouve refuge au milieu des herbes folles dans les ruines d'une maison familiale. Lui reconstruit, elle jardine. Il retrouve ses souvenirs d'enfant oubliés, et avec eux le goût du présent et le chemin vers l'autre.
C'est lumineux, c'est la poésie des petits riens...
Thomas Vinau, cela ne se raconte pas. Cela se lit... parce qu'en allant à l'essentiel, il touche chacun de ses lecteurs différemment. Les textes de Thomas Vinau parlent à l'intime. Prendre le temps, respirer. Écouter la musique des mots. Simple, beau, épuré...
Intensément.
https://unmotpourtouspourunmot.blogspot.com/2020/03/ici-ca-va-de-thomas-vinau.html
Ici ça va nous entraine dans les sillons d’une vie autre, une vie au rythme du cycle des saisons. Un retour à l’essentiel, des jours sans heurts, doux et langoureux. Un travail physique, patinant les pensées. Des mois d’installation, d’émerveillement substantiel à la reconstruction. Rejoindre l’enfance pour tenter de gagner en plénitude et aplanir les angoisses.
Thomas Vinau à l’art de la description quotidienne tout en délicatesse concise. Il entre en profondeur dans son sujet, par petites touches successives, convoquant un tout à la splendeur nostalgique.
Il nous conte la vie avec la simplicité de celui qui voit, qui écoute et observe mais surtout qui entend, la nature, sa moitié, ses besoins. Un amour pudique et rayonnant pour le vivant, un atout contre la douleur.
La poésie de ce texte est enveloppante. On souhaiterait s’y plonger pour hiberner au coin du feu, et ainsi, adoucir les peines et les misères d’un monde en sursis, mais rayonnant encore à l’envie.
Ici ça va. Ici, c'est dans une vieille maison "aux plafonds hauts" d'où l'on entend le bruissement de la rivière tout près. Le narrateur et Ema, sa compagne, y emménagent, s'en approprient peu à peu les replis et les souvenirs qu'elle peut encore cacher. Ici, il y a de la lumière et de l'ombre, des arbres et de l'eau, un potager et des fleurs sauvages. Il y a la possibilité d'une bonté à vivre, à habiter enfin. Le point de vue du narrateur découpe les jours qui passent en phrases courtes, en notations essentielles et vitales, comme le soleil se joue de l'ombre à travers une ramure oscillante.
Ici ça va et nous laisse deviner qu'ailleurs il en était autrement, que la présence dans cet "ici" est aussi un retour au monde, un retour à soi, encore fragile, encore chancelant, mais qui s'affermit à mesure que la maison s'offre aux nouveaux arrivants, à mesure qu'elle les reconnaît et qu'ils s'y reconnaissent.
La poésie d'un quotidien peu à peu redécouvert et comme réveillé après le froid d'un hiver inconnu, nimbe tout le court roman de Thomas Vinau. Nous nous sommes mutuellement absorbées, cette poésie douce et moi, lectrice. Un texte qui m'a paru être d'eaux fraîches, un peu secrètes, apaisantes dans leur façon de renaître à la joie vive. Lumineux et plein de promesses, comme l'aurore.
Une franche déception!
Ni intrigue ni saveur, beaucoup de formules vides et galvaudées, je suis passée complètement à côté de ce roman...
Ma critique complète est ici : http://viederomanthe.blogspot.fr/2015/10/ici-ca-va-thomas-vinau.html
"Ici ça va", qualifié de roman, est en fait une succession de petits textes de prose poétique.
Chaque page est un tableau sur lequel Thomas Vinaud ajoute, doucement, quelques coups de pinceaux pour embellir la toile.
J'ai aimé la poésie et la délicatesse de l'écriture, la pudeur, au détour des pages, qui cache l'extrême souffrance du narrateur.
C'est beau, doux et simple, comme ce havre de paix qu'ils ont (re)trouvé.
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