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J’ai toujours aimé Florian Gazan dans ses différents rôles. Que ce soit à la radio ou à la télé, j’aime beaucoup ses interventions qui sont à la fois drôles et intelligentes. J’étais impatient de voir si ses aptitudes pouvaient servir un livre de fiction.
Le narrateur de « Ibysse » est une sorte de double. Il nous raconte ses déboires suite à une rupture amoureuse. Derrière cette histoire de couple, à la manière d’un Michel Houellebecq (sur le fond), il nous raconte en fait le parcours d’un homme ordinaire, confronté aux petits malheurs du quotidien. Mais contrairement à l’écrivain dépressif, Florian Gazan laisse entrer un peu de lumière dans le dernier quart de son roman.
On retrouve dans ses tribulations, l’esprit taquin dont l’auteur ne se départit jamais. Dans l’échange verbal, il aime avoir le dernier mot. Il enchaîne donc les jeux de mots et les répliques badines pour tourner en dérision toutes les situations. Mais mis en présence de la dure réalité, ses petites touches ont plutôt tendance à aggraver son cas. L’humour comme mode de défense trouve ses limites lorsqu’il est question de sentiments.
Connaissant l’animateur, je m’attendais à un texte beaucoup plus corrosif et qui tendrait vers la farce. L’auteur a plutôt voulu briser la carapace afin de nous montrer la face cachée d’un personnage public, qui rencontre les mêmes tracas que le commun des mortels. Cette aventure est surtout et avant tout un roman d’amour. « Un être vous manque et tout est dépeuplé » pourrait parfaitement le résumer. Florian Gazan laisse sa pudeur de côté pour se livrer totalement et sans barrière. Il dévoile une nouvelle corde à son arc avec ce premier roman intime et touchant, flirtant toujours entre émotions et humour. Maintenant que je suis convaincu par son talent d’écriture, j’ai hâte de voir ce qu’il nous réserve pour la suite.
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/04/12/643-florian-gazan-ibysse/
Si ce livre ne m'avait pas été envoyé par lecteurs.com, dans le cadre du Cercle Livresque, sans que je le choisisse, je ne m'y serais probablement pas intéressée; le thème de la séparation, même racontée par un homme, ne m'enthousiasmait pas spécialement, ayant lu nombre de romans plus ou moins réussis sur le sujet.
J'ai donc démarré la lecture sans attente particulière. La narrateur, Florian, 35 ans, vient de se faire mettre dehors par sa compagne depuis deux ans, Élodie, lasse d'être la dernière roue du carrosse, pour un break qui semble prendre des allures de séparation définitive. Il atterrit, pour quelques jours, dans un hôtel Ibis, d'où le jeu de mots du titre avec l'abysse, fosse sous-marine très profonde, comme l'est son désarroi.
En fait, le Florian du roman, c'est Florian Gazan lui-même, qui a subi ce séisme, une vingtaine d'années auparavant et qui a tenu un journal intime pour ne pas couler. C'est ce journal qui sert de base à cette fiction autobiographique qui n'est en rien un règlement de compte mais la narration d'une période très douloureuse.
L'auteur ne se fait pas de cadeau, il n'essaye pas de se faire passer uniquement pour une victime, il ne cache ni ses failles, ni ses défauts. le portrait qu'il fait de sa compagne est teinté d'une certaine tendresse.
Certains passages sont hilarants et j'ai franchement ri : la plage bondée du Grau-du-Roi, la soirée très arrosée avec un copain et le jour suivant pour le moins cotonneux. Les descriptions sont très visuelles, avec une forte puissance évocatrice; on s'y croirait.
En revanche, j'ai ressenti peu d'émotions pour cet homme profondément malheureux car le texte foisonne de jeux de mots et de jeux sur les mots comme si l'histoire avait une importance secondaire, comme si l'auto-dérision masquait le mal-être; ce parti pris répétitif m'a finalement agacée.
Je remercie lecteurs.com et les éditions du Cherche Midi pour la découverte de ce primo-roman singulier.
Mon évaluation : 3,5/5
Florian, Flo, un brillant jeune homme, belle situation, ne comprend pas ce qui lui tombe sur la tête lorsque sa compagne depuis trois ans lui annonce qu’il doit trouver un hébergement, le temps de faire le point sur leur union.
Pourtant, après un premier échec, avec pour résultat une garde alternée et des vacances partagées, Elodie, elle aussi ex d’un premier compagnon, n’avait pas laissé entrevoir les signes d’une lassitude. Ou alors, Flo n’a pas voulu les voir, installé dans un quotidien où peu à peu on ne sent plus la nécessité d’être prévenant et de veiller au bien-être de l’autre, dans une certitude de l’éternité des sentiments.
Suit une douloureuse période, de solitude et d’incertitude;
C’est avec beaucoup d’humour et d’autodérision, s’appuyant sur des jeux de mots qu’un esprit vif peut-être dopé par le chagrin laisse courir tout au long du récit de son passage dans un tunnel.
Verra-t-il la lumière au bout ?
Lecture plaisante et divertissante.
Errance post-rupture
Dans Ibysse, Florian Gazan revient sur une rupture amoureuse qui l'a beaucoup meurtri.
Si le fond n'a pas su me séduire, les errances post-rupture de ce quasi-quarantenaire n'ayant pas suffi à me captiver, la forme n'a pas su m'accrocher au roman non plus.
L'animateur a choisi, pour évoquer cette période douloureuse, l'humour sous-jacent, ironie, cynisme ; ou bien est-ce sa manière habituelle de s'exprimer ?
Dans tous les cas, c'est là que le bât blesse.
Trop de jeux de mots, de calembours, de punchlines, le style m'a vite agacée : "ma fierté oui sa pitié non", "Séduire, c'est comme cuisiner, et je ne suis pas près d'être dans le guide Michelin" etc.
Ce qui ne m'aurait pas dérangée dans un article de magazine s'est avéré indigeste à lire sur 250 pages.
Les ruptures sentimentales ne sont pas que féminines....la célèbre phrase, prenons du recul, je ne te mérite pas...et valable pour tout le monde.
Florian Gazan nous "invite" donc dans sa lente reconstruction après une rupture, certainement provoquée en partie par lui aussi...
C'est sans filtre, on souffre pour lui et avec lui
Mais par chance, la lumière n'est pas tout à fait éteinte....mais il faudra retenir la leçon !!
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