Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
Le premier grand roman (1861) de Dostoïevski, alors âgé de quarante ans, écrit à son retour de Sibérie. Il a eu, depuis sa parution, plus de lecteurs que L'Idiot. Publié en feuilleton, c'est un roman d'aventures sentimental et social à la manière d'Eugène Sue et de Dickens. La société de Saint-Pétersbourg est vue comme par Balzac, les femmes ressemblent à des héroïnes de George Sand. Le romanesque est fortement ancré dans la vie de l'écrivain, qui se fond dans la vie de Saint-Pétersbourg telle qu'il la connaît. Il y explore la misère humaine avec une curiosité passionnée doublée de révolte. Cette ville flottante, brumeuse, est vue par un personnage de rêveur, image de l'auteur. Par-delà, la vision du monde de Dostoïevski est déjà présente : l'humanité est en train de courir à sa perte. C'est cette évolution que le génial romancier montre ici pour la première fois.
D'abord publié en feuilleton dans un journal, ce livre est fortement inspiré par les fresques sociales à la Balzac ou George Sand. Il y a tant de personnages qu'il serait difficile ici de les décrire tous. Vraiment un très bon roman encore sur tous ces pauvres gens que l'ont pouvait croiser à cette époque dans les rues de Petersbourg.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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