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Habitude des bêtes

Couverture du livre « Habitude des bêtes » de Lise Tremblay aux éditions La Croisee
  • Date de parution :
  • Editeur : La Croisee
  • EAN : 9782413010265
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le jour où Dan, un chiot, entre dans sa vie, Benoit Lévesque ferme son cabinet dentaire, son grand appartement de Montréal où il vit seul depuis le départ de sa fille et de sa femme. Il part s'installer avec Dan dans son chalet du Saguenay, au coeur du parc national.
Il y mène une vie solitaire... Voir plus

Le jour où Dan, un chiot, entre dans sa vie, Benoit Lévesque ferme son cabinet dentaire, son grand appartement de Montréal où il vit seul depuis le départ de sa fille et de sa femme. Il part s'installer avec Dan dans son chalet du Saguenay, au coeur du parc national.
Il y mène une vie solitaire et tranquille, éclairée seulement par Rémi, un enfant du pays et Mina, une vieille dame sage. Bientôt, avec l'arrivée du nouvel automne, ce fragile équilibre bascule. Dan a vieilli, il est malade. Les loups ont été aperçus sur le territoire des chasseurs, dans le parc. De vieilles querelles renaissent et la tension monte au village... Au-delà des rivalités, c'est à la nature, aux cycles de la vie et de la mort, et à leur propre destinée que devront faire face les personnages si humains de ce court roman au décor majestueux.

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Avis (8)

  • Je veux aller dans ce village. Je veux rencontrer ses habitants, caresser Dan une dernière fois avant qu’il s’en aille, visiter le chalet de Benoît, tenir la main de Mina et l’écouter me raconter ce qu’elle voudra. Ils m’ont si bien accueillie parmi eux, ils m’ont ouvert leurs portes et leurs...
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    Je veux aller dans ce village. Je veux rencontrer ses habitants, caresser Dan une dernière fois avant qu’il s’en aille, visiter le chalet de Benoît, tenir la main de Mina et l’écouter me raconter ce qu’elle voudra. Ils m’ont si bien accueillie parmi eux, ils m’ont ouvert leurs portes et leurs coeurs, ils m’ont raconté leurs vies et leurs peines… Je m’y suis sentie si bien…
    Cette ambiance, ces paysages qu’on imagine… ce livre est trop court et c’est bien dommage…
    Je me serai bien volontiers attardée encore et encore à leurs côtés.

    Vous vous demandez de quoi parle donc ce petit bijou qui a eu un tel effet ? Parce qu’il aborde aussi bien la vie que la mort, l’amour, la fuite, la nature… Comment l’arrivée de Dan dans la vie de Benoît a-t-elle pu métamorphoser cet homme ? Croire en la puissance des animaux.
    « Dan est venu s’asseoir à côté de moi sur le sofa. J’ai dû l’aider à grimper. Les larmes me sont montées aux yeux et je n’ai pas lutté. »
    Mais son fidèle compagnon est gravement malade, Odette, la vétérinaire, en prend grand soin et apporte tout son soutien à Benoît.
    « Elle a eu un geste étonnant, elle m’a caressé la joue. Elle avait trop l’habitude des bêtes. »
    Parce qu’il a été aussi ce père absent, toujours parti, dont Carole, sa fille, a subi le manque d’affection. Alors, est-il toujours temps de rattraper les instants perdus ?
    Le tout sur fond de traque des loups, secouant le village et provocant comme une guerre des clans, ravivant les animosités plus ou moins cachées.

    Je ne peux que vous inviter, très vivement, à le lire, mais surtout à le savourer. Prenez votre temps. Comme adossé à un sapin québécois « d’icitte » comme ils disent, pour sentir la force de cette histoire.

    « Un jour, on m’avait donné un chien et j’avais changé. »

    https://littelecture.wordpress.com/2019/11/11/lhabitude-des-betes-de-lise-tremblay/

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  • Livre comptant moins de 130 pages et pourtant, il m’a littéralement transportée. Ce livre est à la fois touchant et fort. L’auteure a un style d’écriture absolument accrocheur. En moins de 5 pages, je me trouvais avec Benoît au fin fond du Canada, au milieu de ces immenses forêts remplies de...
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    Livre comptant moins de 130 pages et pourtant, il m’a littéralement transportée. Ce livre est à la fois touchant et fort. L’auteure a un style d’écriture absolument accrocheur. En moins de 5 pages, je me trouvais avec Benoît au fin fond du Canada, au milieu de ces immenses forêts remplies de mystères du Saguenay, en plein Québec.

    Belge, j’ai aimé trouver des expressions typiquement québécoises forcément dépaysantes pour moi. Mais, en plus, quelle atmosphère si spéciale entoure ce roman! On ne peut qu’en être charmé et captivé. Roman sur l’acceptation, la résignation, le pardon, en peu de mots, Lisa Tremblay parvient à vous faire passer par tant de sentiments si antonymes que cela en est troublant mais aussi attachant !

    Une certaine nostalgie m’a étreinte dès la dernière page tournée. En effet, ce livre est court mais j’y serais bien restée plus longtemps, tant je m’y suis plue.

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  • Un beau matin, alors qu'il revient d'un voyage dans l'échéance nord, Benoît décidé de plaquer sa vie à Montréal pour s'installer avec son chien Dans dans un village au cœur du parc naturel de Saguenay.
    Au bout de quelques temps, la santé de Dan décline. Au village, on parle beaucoup des loups....
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    Un beau matin, alors qu'il revient d'un voyage dans l'échéance nord, Benoît décidé de plaquer sa vie à Montréal pour s'installer avec son chien Dans dans un village au cœur du parc naturel de Saguenay.
    Au bout de quelques temps, la santé de Dan décline. Au village, on parle beaucoup des loups. Les rivalités et les tensions resurgissent.
    Ce roman est très agréable et l'environnement de l'histoire est hypnotique. Cette description du parc naturel appelle à la quiétude, l'introspection. Les personnages, entiers, au caractère bien trempés, sont très attachants et on s'imagine bien vivre dans un tel environnement.
    Gros coup de

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  • Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les Editions Delcourt pour l'envoi de ce livre, un petit livre très court mais un livre d'une grande puissance émotionnelle.

    Benoit est un homme âgé qui porte sur sa vie un regard d'une lucidité déroutante et sans concessions.
    Dentiste reconnu,...
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    Tout d'abord je tiens à remercier Babelio et les Editions Delcourt pour l'envoi de ce livre, un petit livre très court mais un livre d'une grande puissance émotionnelle.

    Benoit est un homme âgé qui porte sur sa vie un regard d'une lucidité déroutante et sans concessions.
    Dentiste reconnu, mari et père absent, il a gaspillé sa vie entre boulot et collègues jusqu'au jour où un homme lui donne un jeune chiot, Dan, qui va bouleverser sa vie...
    Il tourne le dos à cette vie superficielle, se retire dans le parc national de Saguenay, au sein d'une nature âpre et sauvage et vit au rythme des saisons, s'intègre à une population rude de terroir et noue quelques amitiés : Rémi le voisin taciturne et rugueux, Mina vieille femme perspicace.

    Ce roman est terriblement prenant, c'est avec beaucoup de délicatesse et de justesse que l'auteur raconte l'intime de cet homme, son introspection sur son parcours d'homme et de père et sa confrontation avec la mort lorsque Dan arrive en fin de vie. C'est un drame qui bouleverse une fois de plus son existence, ce chien a été le déclic dans sa vie, son compagnon, celui qui lui a appris à aimer et le voir l'accompagner est très émouvant...

    Parallèlement à son histoire intime, la saison de la chasse s'ouvre dans une atmosphère inquiétante, des loups ont été aperçus autour des habitations et vont attiser les passions. Sous une quiétude trompeuse, la violence est palpable entre les chasseurs et le jeune garde-chasse, entre les traditions et la modernité, entre l'obscurantisme et la conscience...

    Un récit sensible, intelligent que j'ai savouré dans toutes ses dimensions : le fonds mais aussi la forme avec cette plume québécoise dont j'ai aimé chaque expression, chaque mot...

    https://chezbookinette.blogspot.com/2018/11/lhabitude-des-betes.html

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  • Dans le cadre de la rentrée littéraire 2018 et grâce au Picabo River Book Club, Léa Touch Book et les Éditions Delcourt, j’ai pu découvrir « L’habitude des bêtes » de Lise Tremblay, et je dois dire qu’au terme de ma lecture, je suis chamboulée par le texte auquel je viens de faire face.

    Je...
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    Dans le cadre de la rentrée littéraire 2018 et grâce au Picabo River Book Club, Léa Touch Book et les Éditions Delcourt, j’ai pu découvrir « L’habitude des bêtes » de Lise Tremblay, et je dois dire qu’au terme de ma lecture, je suis chamboulée par le texte auquel je viens de faire face.

    Je pense que je vais avoir un peu de mal à mettre les mots exacts sur ce que je ressens, notamment parce que le texte en lui-même est une économie de mots. Le livre a été assez compliqué à appréhender, pas parce qu’il était dur à comprendre, mais parce que le style d’écriture de Lise Tremblay est très particulier. Moi qui aime les longs textes, avec des personnages à l’histoire chargée qu’on découvre en long en large et en travers au fil de la lecture, j’ai été assez décontenancée par ce livre d’un peu plus de cent pages.

    Ce n’est pas un tort, bien au contraire, parce que les mots de Lise Tremblay frappent juste et bien, et sont à l’image de chaque personnage : tout en retenue, égrainés avec pudeur et rudesse parfois.

    Le narrateur, c’est Benoît Lévesque, dentiste à la retraite. Longtemps, Benoît a vécu égoïstement, ignorant le mal-être de sa fille Carole, et la tristesse de sa femme Solange. Lui ce qu’il aimait, dès qu’il pouvait, c’était partir de Montréal, prendre son hydravion, survoler les paysages et chasser. Pour le reste, il se voilait la face en se disant que l’argent pourrait tout régler. Longtemps, il a pensé être heureux, quand il était surtout odieux et centré sur lui-même. Sa femme est partie, et sa fille s’est marginalisée.

    Et puis un jour, un vieil indien lui a mis un chiot dans les bras. A partir de ce jour-là, et pour la première fois de sa vie, il s’est senti responsable et investi d’une autre vie que la sienne. Ce jour-là, il est rentré à Montréal, a pris des affaires, et est parti s’installer dans son chalet du Saguenay, au cœur du parc national, pour ne plus jamais en repartir.

    Dès lors, Benoît a abandonné tout ce qu’il était jusque là. Partageant son temps entre Dan, son chien, Rémi, l’enfant du village, et Mina, une vieille dame pleine de sagesse. Avec le temps, il a fini par acquérir ce qu’il lui avait finalement toujours manqué : la bonté et l’humilité.
    Les années ont passé, reposant sur cet équilibre : les balades et les siestes dans la véranda avec Dan, les petits travaux avec Rémi et les conversations avec Mina.

    Mais cette année, l’automne arrive, et les loups aussi. Leur présence sur le territoire des chasseurs ravive de vieilles tensions dans le village, notamment avec l’un des clans, Les Boileau, qui intimide tout le monde. Et puis Dan, qui est vieux maintenant, est malade.

    Le récit de Lise Tremblay court sur quelques mois, sur cette période charnière de la vie de Benoît et de celle de ses proches.
    C’est un très beau texte, où tout est suggéré subtilement mais pourtant de manière tellement limpide et clair, que cela peut se révéler violent par moment. Un texte sur la vieillesse, le rapport à la mort, sur le temps qui passe et sur le repentir. Ce qui transpire de l’écriture de Lise Tremblay, c’est aussi l’histoire d’un homme qui a appris à aimer tardivement. A aimer sa fille, à aimer un ami, son chien, et la nature.
    L’auteure décrit finalement assez peu les paysages je trouve, pourtant cette nature, on la sent omniprésente, on voit le soleil se coucher sur le lac, on sent l’odeur des arbres et on ressent les premiers frissons de l’arrivée des premières gelées.

    Comme je le disais plus haut, j’ai été assez déroutée par ce texte, et ce, pendant une bonne partie de ma lecture. Mais en refermant ce livre, je me suis sentie touchée par l’écriture que je venais de parcourir, et surtout apaisée.

    Un beau moment de littérature donc, sur lequel je vous conseille de vous attarder si vous en avez l’envie, et l’occasion

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  • J'ai comme un gros coup de blues, le roman fini. Ce n'est pas le blues cajun de la Louisiane mais le blues silencieux et pénétrant des hautes montagnes forestières de Saguenay au Québec.
    Dans ma jeunesse, j'avais adoré Maria Chapdelaine de Louis Hémon et le film éponyme avec la talentueuse...
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    J'ai comme un gros coup de blues, le roman fini. Ce n'est pas le blues cajun de la Louisiane mais le blues silencieux et pénétrant des hautes montagnes forestières de Saguenay au Québec.
    Dans ma jeunesse, j'avais adoré Maria Chapdelaine de Louis Hémon et le film éponyme avec la talentueuse Carole Laure. C'est donc avec plaisir que j'ai renoué avec la langue et la culture de cet immense pays que l'été indien pare de ses plus beaux atours.

    C'est l'automne et la chasse va bientôt commencer avant l'arrivée du grand froid. Tandis que les hommes au village se préparent, la présence d'un loup sème le trouble et réveillent de fortes animosités . C'est aussi l'automne dans le coeur d'un homme, le narrateur. Pris au piège de ses propres filets qu'il s'est tendu et confronté à la maladie de son vieux chien Dan, le vieil homme est comme un loup acculé à se regarder en face sans détour et sans complaisance : "J'avais été heureux, comblé et odieux ».

    Il se rêvait d'être Jack London, les regrets s'amassent en tas de feuilles depuis l' époque où il n'a pas voulu ou su comprendre sa fille Carole.

    C'est incisif, atrocement mélancolique et profondément humain. C'est un western canadien où le décor du chalet perdu dans la forêt renforce de manière vertigineuse le sentiment de finitude malgré quelques amitiés certaines. Le moment du livre est un présent déstabilisant, une rupture entre le passé qui n'est plus et un avenir qui s'échappe. Le présent est à construire dans la perte malgré le manque de repères.

    Le texte m'a touché parce qu'il parle des choses de la vie, le quotidien simple mais bien rempli d'hommes et de femmes, Rémi, Odette, Mina, vivants ou disparus, ils sont la sève dont nous avons besoin pour exister.

    Les paroles sont brèves, les regards disent tout, ce peu dans l'économie des mots fabrique prodigieusement ce plein d'émotions qui m'a traversé tout au long du roman. le temps paraît figé mais inéluctablement l'univers n'arrête pas sa course.
    Le ponant est là, dans les yeux de cet homme que des nuits d'insomnies renforcent la capacité à se voir en lui-même aussi nettement que s'il se regardait dans les eaux d'un lac gelé.

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  • Au Québec, dans le parc national du Saguenay, Benoit Lévesque passe des jours tranquilles avec son chien Dan. Il a abandonné son métier de dentiste à Montréal pour s’installer dans un chalet au bord du lac.
    Dans sa vie d’avant, il y a une ex-femme, et surtout une fille Carole. Mal aimée par...
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    Au Québec, dans le parc national du Saguenay, Benoit Lévesque passe des jours tranquilles avec son chien Dan. Il a abandonné son métier de dentiste à Montréal pour s’installer dans un chalet au bord du lac.
    Dans sa vie d’avant, il y a une ex-femme, et surtout une fille Carole. Mal aimée par des parents qui ne l’ont jamais comprise, elle rejette sa propre image, elle se veut plate, sans sexe apparent... Il y a surtout Dan, ce chiot arrivé tout à fait par hasard dans son existence, mais qui se meurt aujourd’hui, Dan qui lui a prouvé qu’on pouvait aimer, aimer un chien, aimer les gens autour de soi, aimer l’autre.

    A la lisière du parc, dans la forêt, les loups rodent, et dans ces contrées encore isolées, la loi est plus celle des hommes que celle de la justice. Aussi quand les chasseurs décident de « faire le ménage » pour protéger leurs futurs trophées de chasse la tension monte entre Rémi, son neveu Patrice, et les chasseurs qui appartiennent aux familles puissantes du village.
    Tout au long du roman le lecteur perçoit cet équilibre permanent entre la vie et la mort, la maladie et la vieillesse, entre la sauvagerie et la civilisation aussi , même si on peut se demander parfois lequel est le plus civilisé…
    Lise Tremblay nous démontre que dans ces territoires où la nature est toute puissante il ne reste que l’essentiel, les sentiments, la vie, la mort, tout le reste est accessoire.
    chronique complète sur le blog https://domiclire.wordpress.com/2018/08/30/lhabitude-des-betes-lise-tremblay/

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  • L'HABITUDE DES BÊTES de Lise Tremblay
    Éditions Delcourt

    ******** C O U P D E C O E U R ********

    Lorsque #Léatouchbook a proposé un double partenariat avec les éditions #Delcourt sur le #PicaboRiverBookClub, "L'habitude des bêtes" s'est immédiatement imposé à moi rien que par le titre......
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    L'HABITUDE DES BÊTES de Lise Tremblay
    Éditions Delcourt

    ******** C O U P D E C O E U R ********

    Lorsque #Léatouchbook a proposé un double partenariat avec les éditions #Delcourt sur le #PicaboRiverBookClub, "L'habitude des bêtes" s'est immédiatement imposé à moi rien que par le titre... et bien m'en a pris puisque j'ai eu un énorme COUP DE COEUR pour cette lecture.

    Ce livre s'apparente plus à une longue nouvelle qu'à un roman, mais peu importe car ces 124 pages m'ont bouleversée, du début à la fin, à tel point qu'il m'est difficile d'en parler car je n'arrive pas à mettre des mots sur mes émotions... En terme de couleur, je dirais que ce livre décline toutes les nuances des bleus existants sur la palette d'un peintre...

    C'est un texte subtil, tout en finesse qui parle de la vulnérabilité de la vie face à la mort et du voyage intérieur que certains êtres humains accomplissent, souvent malgré eux, pour acquérir un peu plus de sagesse.

    Le seul drame de ce livre est celui de la vie, il n'y a pas d'action spectaculaire sinon celle du quotidien mais Lise Tremblay est le genre d'auteur qui vous chuchote à l'oreille pour mieux parler à votre coeur... et je remercie les éditions Delcourt pour me l'avoir fait découvrir.

    Un gros COUP DE COEUR pour cette lecture et pour l'auteur dont je vais très vite me procurer les livres précédents.

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