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Célébré dès le XVIe siècle comme un « excellent peintre, compatriote et parent d'Erasme de Rotterdam », Grégoire Guérard compte parmi les premiers « romanistes hollandais », aux côtés de Jan Gossaert et de Jan van Scorel. Il est attesté seulement par trois documents : en 1518, il demeure à Tournus après avoir accompli un séjour à Rome ; en 1522, il réalise un retable pour les Carmes de Chalon-sur-Saône ; en 1530, il est rémunéré pour un vitrail au château de Brancion (près de Tournus). Sur la base du document de 1522, il a pu être identifié, en 2005, au Maître du triptyque d'Autun. Ce peintre et verrier est considéré aujourd'hui comme l'auteur de plus d'une quarantaine d'oeuvres qui permettent d'en retracer le parcours : d'abord Troyes (1512) et Autun (1515) ; ensuite, l'Italie (1516-1517) et Tournus (1518-1530) ; enfin, de nouveau Troyes (1531-1538).
L'ouvrage s'articule sur le programme Peindre en France à la Renaissance, développé à l'Université de Genève depuis 2010. Il inaugure une série de monographies consacrées à des peintres injustement oubliés et ressuscités par l'oeil du connaisseur.
Il se donne deux objectifs : d'une part, redonner vie à une personnalité majeure de la Renaissance européenne ; d'autre part, souligner le rôle du connoisseurship comme fondement et moteur de l'histoire de l'art.
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