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Gino Fossali ; oeuvres (1958-2002)

Couverture du livre « Gino Fossali ; oeuvres (1958-2002) » de Antonio D'Amico aux éditions Silvana
  • Date de parution :
  • Editeur : Silvana
  • EAN : 9788836620579
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Le catalogue de Gino Fossali est divisé en cinq sections retraçant les années de sa vie (Pieve di Cadore, 1940 - St Etienne, 2002).
Sa jeunesse, qui s'est déroulée sur la terre du Titien, est caractérisée par l'influence de Giorgio De Chirico qu'il développe dans le sillage d'une métaphysique... Voir plus

Le catalogue de Gino Fossali est divisé en cinq sections retraçant les années de sa vie (Pieve di Cadore, 1940 - St Etienne, 2002).
Sa jeunesse, qui s'est déroulée sur la terre du Titien, est caractérisée par l'influence de Giorgio De Chirico qu'il développe dans le sillage d'une métaphysique orientée sur l'homme et sur sa condition existentielle. En 1960, Gino Fossali part s'installer à Milan où il renforce sa pensée en fréquentant les milieux de gauche. A Brera il entre en conctact avec les avant-gardes artistiques. Convaicu de l'importance de la diffusion de la culture parmi les gens ordinaires, il participe à des manifestations et à des expositions souvent organisées par lui-même, mettant l'art en-dehors des lieux officiels.
Le cycle consacré à la tragédie du Vajont (1963-1965) enregistre un premier ancrage à l'indignation sociale qui devient de plus en plus intense pendant les « Années de l'engagement », quand Fossali sent que le travail pictural est pour lui comme une seconde peau, une expression de sa propre condition existentielle (1965-1977). Une « psychologie du sensible » qui acquiert pendant les années de la maturité des connotations symboliques et raffinées grâce à la réalisation d'oeuvres qui subliment la réalité et débouchent dans la mythologie, avec ses nombreux aspects (1977-2002).
Il s'agit là d'un chapitre long et prolifique de sa production, dont le sommet émotif et artistique est constitué par le cycle qu'il consacre à la Pythie, qui exprime des certitudes et des espoirs, des déceptions et des perplexités sur le progrès et le nivellement des individus, où le destin domine sur la raison et « dans un espace dépourvu de référence à n'importe quelle valeur l'unique certitude est l'érotisme ».
Sa peinture n'appartient pas à la sphère du pur plaisir esthétique, mais plutôt à celle du discernement et de la réflexion, et elle imprime sur la toile un tourment de la conscience qui continue aujourd'hui encore à corroder la matière picturale.

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