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conoclaste et réjouissant, Geluck sort ses griffes et pourfend avec vigueur le politiquement correct !
En 35 chroniques vachardes et 65 dessins percutants, il assène des horreurs avec une ironie féroce, à la façon d'un Desproges, le sens de la formule en moins me semble-t-il, mais le dessin en plus ! Et ses dessins ne font pas dans la dentelle !
Avec son sourire désarmant et son allure de "chéri des belles-mères", c'est un Geluck sale gosse qui se moque de tout et n'épargne personne, les enfants des autres, la peine de mort, les journalistes, Dieu, la nostalgie, les motards, l’horoscope, les super héros, la mort, la société de consommation, le racisme, le corporatisme, les fêtes à date fixe, la prison, la publicité, le Père Noël, la mondialisation, la vieillesse... le tout avec un cynisme réjouissant.
Dans la veine de Geluck se lâche, Geluck enfonce le clou ! Toujours aussi réjouissant, Geluck montre sa face cachée, son penchant naturel vers la vacherie, la grossièreté et la méchanceté, parfois gratuite (enfin, pas tout à fait puisque le livre coûte 18€).
Il aborde des thèmes divers comme l'intégrisme, la religion ou plutôt même les religions, la maladie, la mort et les enfants des autres :
"Halte au terrorisme bambinesque ! Sous prétexte que c'est mignon et que ça dit "areuh", ça ne devrait pas être autorisé à nous pourrir ces moments bénis où nous échappons, le temps d'un film, d'un navarin de homard, d'un Paris-Marseille, au tohu-bohu de notre société trépidante. Et je ne critique pas ici les petiots eux-mêmes, mais plutôt leurs infâmes géniteurs qui, non contents de s'émerveiller de leurs braillardises, en rajoutent à coups de "Voyons Thomas, calme-toi ! Tout le monde te regarde !" (p.6)
Les textes sont soignés, bien écrits et l'on se rapproche du mauvais esprit de Pierre Desproges, de Cavanna, Siné et les autres. Sans son double, Le Chat, Geluck réussit également à faire un livre drôle. Peut-être plus directement méchant qu'avec son alter ego, même si celui-ci n'est pas toujours sympathique, mais il cache bien son jeu dans ses rondeurs et sa bonhommie.
Les dessins sont encore mieux que les textes
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