L’écrivain franco-vénézuélien Miguel Bonnefoy poursuit l’exploration fantasmagorique de sa mémoire familiale...
Le titre de cet essai « Fusillés par la Patrie » n'a pas été choisi par ironie désabusée, comme il aurait pu l'être.
Il est un rappel de l'hymne «Mourir pour la Patrie », que les autoritésmilitaires faisaient sonner devant la dépouille de ceux qu'elle venait de faire exécuter pour l'exemple.
Quelques vers de ce chant « patriotique »méritent d'être cités pour leur cynisme :
« Nous, amis, qui loin des batailles Succombons dans l'obscurité Vouons au moins nos funérailles A la France et à la Liberté ».
Il n'y a rien à ajouter, si ce n'est le cri de quelques condamnés à l'annonce de la sentence : « Putain de justice » ou « Putain d'armée », mais la plupart étaient trop respectueux de l'autorité pour se révolter ou trop vaincus par lemalheur; ils acceptaient en silence l'injuste sentence.
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