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Mandin, avec Frôlements émotifs, n'emploie plus de JE. Il parle d'un IL, un personnage qui semble être indépendant. Lassitudes et frôlements des personnages, des histoires mais toujours avec émotion se retrouvent associés dans un titre ; à plus d'un titre.
Le poète balaye de la main ( du vers ) tous les amalgames sentimentaux, il prône la lucidité des « états d'âme » se détourne de la complaisance des acceptations incongrues. Il donne à lire des textes qui décrivent l'Homme avec ses lassitudes et ses émotions. Comme le dit dans sa préface, Francis Vladimir : Quelque chose a frémi et s'est détaché ( Ekaterina Yossifova).
S'en tenir au texte, sans en référer aux précédents, écrit au long d'une gestation constante que le poète porte continûment, du début à la fin de son itinéraire, de son voyage au bout la nuit, au pays de la divagation. C'est donc un accomplissement que ce dernier-né. De durée aléatoire car le poète est misanthrope. Le temps qu'un autre texte ne vienne, sinon se substituer du moins reprendre, approfondir, creuser, biner, désherber ce que le poète croyait de toute éternité ensemencé dans les prairies du ciel.
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