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François Depeaux (1853-1920) ; le charbonnier et les impressionnistes

Couverture du livre « François Depeaux (1853-1920) ; le charbonnier et les impressionnistes » de Marc-Henri Tellier aux éditions Marc-henri Tellier
Résumé:

Industriel et philanthrope, armateur et régatier, vivant entre Rouen, son port d'attache, Paris et Swansea, au pays de Galles, où il possédait une mine d'anthracite, celui que la « bonne bourgeoisie » rouennaise appelait le « charbonnier » fut aussi un inventeur prolifique, obtenant plusieurs... Voir plus

Industriel et philanthrope, armateur et régatier, vivant entre Rouen, son port d'attache, Paris et Swansea, au pays de Galles, où il possédait une mine d'anthracite, celui que la « bonne bourgeoisie » rouennaise appelait le « charbonnier » fut aussi un inventeur prolifique, obtenant plusieurs brevets d'invention pour ses machines, et un auteur.
Amateur éclairé, collectionneur passionné, il posséda entre 1880 et 1920 près de six cents tableaux, de Courbet à Dufy en passant par les impressionnistes qui avaient sa faveur. Les noms, entre autres, de Sisley, Monet, Pissarro, Guillaumin, Renoir, Lebourg, Caillebotte, Morisot, Toulouse-Lautrec et Gauguin figuraient au sein de sa collection. Il fut aussi l'ardent défenseur de l'Ecole de Rouen, soutenant notamment Delattre et Pinchon en organisant des expositions à Paris afin de les faire mieux connaître.
Comment est-il possible d'imaginer aujourd'hui que les officiels de l'époque refusèrent une première fois la donation de sa collection de tableaux au Musée de Rouen ? Il était alors hors de question de faire entrer au musée, de leur vivant, les auteurs d'une peinture « dégénérée ».
La dissolution d'un mariage fait sous le régime de la communauté entraîna des ventes aux enchères successives de ses collections. Là, sous son nom ou par l'intermédiaire de marchands - Durand-Ruel, Bernheim, Rosenberg, . - il racheta quelques-unes de ses propres toiles et regrettait les autres qu'il voyait s'envoler à des prix élevés. L'histoire était en marche, la reconnaissance des impressionnistes se faisait de jour en jour.
Puis, vint l'époque où les autorités acceptèrent sa donation, pâle reflet de ce qu'elles avaient laissé passer. Malgré tout, le musée des Beaux-Arts de Rouen peut aujourd'hui s'enorgueillir de posséder quelques pièces maîtresses.
Le temps passant, le nom de Depeaux tomba dans l'oubli mais ses tableaux continuaient de vivre, changeant de mains, passant de collectionneurs en marchands, et pour beaucoup ayant les honneurs de la cimaise dans les plus grands musées du monde, de Paris à Washington, de Berlin à Saint-Pétersbourg, de Zürich à Tokyo.

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