Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Fernand Léger hérite de l'impressionnisme un thème qui devient récurrent dans son oeuvre à partir de la fin des années 1940 : la représentation des banlieues en cours d'industrialisation.
Rentré des États-Unis en 1946 et installé à partir de 1952 à Gif-sur-Yvette, Léger peint dans la dernière décennie de sa carrière la ceinture qui enserre Paris, là où s'implantent les grands établissements industriels qui transforment peu à peu les campagnes en communes-dortoirs prolétariennes.
Il adopte alors un style bien éloigné du staccato qui caractérise ses tableaux fortement architecturés des années 1910-1920. Dans une composition aérée, le décor rassemble des éléments d'une nature désolée et d'autres rappelant la ville proche, réservoirs à gaz, voies de communication, poteaux télégraphiques, etc. La banlieue peinte par Léger est celle que décrit Cendrars dans La Banlieue de Paris (publié en 1949) et que photographie à la même époque Robert Doisneau, Willy Ronis et Sabine Weiss.
Cette publication accompagne l'exposition organisée au musée des Beaux-Arts au printemps 2020.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
Blanche vient de perdre son mari, Pierre, son autre elle-même. Un jour, elle rencontre Jules, un vieil homme amoureux des fleurs...
Des idées de lecture pour ce début d'année !
Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !