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L'auteur s'intéresse ici à la personnalité de l'enfant romain : sa place réelle et symbolique dans l'histoire, ses rapports avec sa famille, avec le monde adulte, avec la cité et sa structure sociologique, sa vie enfin, de sa naissance à sa mort, en passant par son éducation et ses jeux. Mais la vie quotidienne n'est pas le propos central du livre ; elle participe à une confrontation entre les textes porteurs de discours et les réalités concrètes pour fonder une histoire de l'enfance qui, entre la fin de la République et la fin de l'Empire romain suit les étapes d'une découverte progressive de l'enfance et des sentiments qu'elle suscite. Cette démarche aboutit à une réflexion plus générale sur la perception de l'enfant dans la civilisation occidentale. Le livre analyse les questions que pose l'enfant au monde adulte : que signifie « aimer un enfant » ? Ou « aimer les enfants » ? Quelle part prennent dans cet amour l'érotisme, la passion, la volonté, l'égoïsme ou l'abnégation ?
L'ouvrage est assombri par les violences subies par les enfants (infanticide, exposition, châtiments corporels), et illuminé par le sourire de l'enfant virgilien qui, dans les bras de sa mère semble préfigurer l'Enfant Jésus. Entre la lumière et l'ombre, il se présente comme « une oeuvre de sympathie et d'humilité qui cherche à faire réfléchir sur ce qu'est un enfant pour nous, pourquoi nous l'aimons et de quel amour, pourquoi sa mort nous accable, pourquoi nous avons des enfants ».
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