La première fois que le mot « terroriste » est apparu, c'était en 1794, pour qualifier les acteurs de la Terreur pendant la Révolution française et le terrorisme d'Etat.
Depuis, le concept a évolué.
On peut constater que le terrorisme s'attaque en premier à l'Occident industriel, et notamment aux Etats démocratiques qui se révèlent d'une fragilité totale face à cette forme de guerre.
Au cours de ce colloque, tous les intervenants se sont interrogés sur la manière dont l'Etat doit faire face au terrorisme, tout en conservant les valeurs des droits de l'homme. La lutte peut paraître inégale, car les Etats démocratiques ne sauraient tomber dans la piège tendu du mirage d'un Etat fort, employant des mesures d'exception et glissant vers le totalitarisme.
Nous vivons dans un monde que l'on pourrait appeler la « vidéosphère » : là où il n'y a pas d'image, il n'y a pas de réalité. Mais, attention que l'hypervisibilité de la violence ne cache la sous-visibilité des causes de la violence.
Des spécialistes venus de divers horizons, universitaires, politiques, hommes de terrain, rarement rassemblés à une même table ronde, ont tenté de répondre à toutes ces questions au cours d'un colloque organisé par DEMOCRATIES, le 12 janvier 2002. Les actes de ce colloque reprennent toutes leurs interventions ainsi que les débats qui ont suivi.
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