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Et nous, au bord du monde

Couverture du livre « Et nous, au bord du monde » de Nathalie Sauvagnac aux éditions Editions Du Masque
Résumé:

Chassée de la demeure familiale, Nadine erre, incapable de trouver sa place. Jusqu'au jour où elle découvre Les Vignes. Une ancienne bâtisse à flanc de colline, défendue par une armée de chèvres et de merisiers. Un squat aux allures de paradis, le repaire de deux ours, Louis et Jean-Mi, aussi... Voir plus

Chassée de la demeure familiale, Nadine erre, incapable de trouver sa place. Jusqu'au jour où elle découvre Les Vignes. Une ancienne bâtisse à flanc de colline, défendue par une armée de chèvres et de merisiers. Un squat aux allures de paradis, le repaire de deux ours, Louis et Jean-Mi, aussi marginaux qu'elle. Sans demander et presque sans y penser, Nadine investit les lieux. Devient la troisième ourse. Là, à l'ombre des Vignes, elle trouve une existence simple, rustique. Et plus qu'un point de chute, un endroit où oublier et tenter de vivre. Mais quand le monde pénètre par effraction dans ce paradis perdu, les souvenirs reviennent, l'enfer commence.

Par la justesse de ses mots, Nathalie Sauvagnac réussit la prouesse de raconter la violence des hommes sans pour autant oublier la lumière des invisibles et des fracturés, ceux qui cherchent leur place, fût-elle au bord du monde.

« L'écriture est humble, populaire et flamboyante - beauté déchirante. » Mediapart « La fin surprend, bouscule et l'on sort de ce livre plutôt désarçonné car ce roman très noir est traversé de lumière emporté par une langue d'une grande vivacité, puissamment imagée, piquée d'inventions langagières. Nathalie Sauvagnac regarde ses personnages de paumés avec une singulière empathie, fait surgir leurs humanités, leurs fulgurances, leurs désarrois, leurs faiblesses sans jamais les juger. » France Inter « Nathalie Sauvagnac possède un vrai talent pour marier poésie et noirceur, désespoir et lumière, à travers des personnages plus vrais que nature, fracassés mais profondément humains. » S le magazine « Le rythme s'accélère en un crescendo aussi vibrant que glaçant. Et nous, au bord du monde est un roman noir qui libère de bien des maux. » Hubert Artus, Lire « Ce beau roman, à la première personne, adopte un seul point de vue : celui d'une invisible qui ne demande qu'à s'écarter de la route principale. Pas question d'espérer une fin heureuse mais elle sera surprenante, comme l'écriture de cette romancière qui vient du théâtre et bouscule son lecteur en l'emmenant bien loin d'un paradis perdu. » Christine Ferniot, Télérama' « Nathalie Sauvagnac manie toujours la plume avec autant de singularité que d'inspiration pour évoquer le sort «des bancals, des pas solides », « les qu'on voudrait qu'ils n'existent pas ». Grâce à elle, ils existent en majesté. » Delphine Peras, L'Express

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Avis (2)

  • Je ne connaissais absolument pas l'auteur, je dois dire que depuis la découverte de cette histoire, je vais la suivre de prés, voir lire ses précédents romans.
    L'auteure signe un roman court, d'une noirceur extrême à nous couper le souffle. Une histoire qui nous prend aux tripes, nous...
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    Je ne connaissais absolument pas l'auteur, je dois dire que depuis la découverte de cette histoire, je vais la suivre de prés, voir lire ses précédents romans.
    L'auteure signe un roman court, d'une noirceur extrême à nous couper le souffle. Une histoire qui nous prend aux tripes, nous chamboule, totalement bluffant et nous met dans le questionnement.
    Nadine est une jeune fille à la dérive en quête de soi, qui vient de se faire renvoyer de chez elle. .Elle trouve refuge "Aux Vignes", un nouveau monde de vie loin de la société, une vie marginale, un sanctuaire de squat, .Un endroit hors normes, où l'électricité, l'eau, les toilettes sont inexistants, elle devra trouver ses marques, et de se contenter du minimum vital. Deux marginaux, sont déjà installés , ils font connaissance, essayant de vivre en harmonie , loin de la réalité. Ils vivent sous une bulle, sans contrainte, une vie idéale , pour eux. On a envie de les secouer , les réveiller, et les faire revenir dans le réel loin de l'imaginaire. Les aléas de la vie peut partir en vrille très rapidement. L'auteure nous offre un cocktail détonnant , un mélange où la drogue, la violence, l'alcool, et tous les dériver, tiennent une place essentielle dans cette histoire. Un rythme qui monte crescendo accentuant le côté désespérer, de Nadine et ses acolytes. La plume de l'auteure est fluide ,sensible ,subtile, saupoudrée d'un brin de poésie.
    La lecture est bouleversante . Un monde à part, terrifiant .Une fin magistrale pour ce magnifique roman.
    Je vous le recommande.

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  • Désoeuvrement, violence familiale, marginalité : c'est un cocktail qu'avait déjà utilisé l'auteur Nathalie Sauvagnac dans son précédent roman Les yeux fumés (un coup de cœur que je vous conseille d'aller découvrir si ce n'est pas encore fait !).
    Elle récidive ici dans un environnement un peu...
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    Désoeuvrement, violence familiale, marginalité : c'est un cocktail qu'avait déjà utilisé l'auteur Nathalie Sauvagnac dans son précédent roman Les yeux fumés (un coup de cœur que je vous conseille d'aller découvrir si ce n'est pas encore fait !).
    Elle récidive ici dans un environnement un peu différent puisque Les yeux fumés se déroulait dans une cité et ce dernier livre dans un squat en milieu rural.

    Bien sûr, il faut aimer les livres un peu en marge aussi, les histoires noires et viscérales. Qui se lisent en écoutant de la musique ! Parce que c'est exactement ce que j'ai fait pour chacun de ses deux livres…
    Peut-être bien qu'il y a de la musique dans ce texte… Une certaine forme d'urgence et donc de musicalité qui m'a littéralement happée.
    D'abord la tension est constante, les chapitres incisifs.
    Et puis, la vie même de cette anti-héroïne, la narratrice Nadine, semble sur le fil tout au long de ce récit. Ce rythme ajoute de la lourdeur à une atmosphère désespérément saturée.
    Les secrets, le passé font de Nadine la femme marginale d'aujourd'hui (les explications sont dans les flashbacks…).
    On n'est jamais totalement sûr du chemin qu'elle va prendre ou de ce qui peut lui arriver.
    C'est une femme blessée qui rejoint le clan de ceux qui ont été abandonnés par la société, mais qui ont aussi choisi délibérément de se mettre en retrait. C'est évidemment une forme d'effacement de soi, du monde lorsqu'il devient insoutenable.

    Le poème L'oiseau bleu de Charles Bukowski en prélude de l'histoire m'a mise sur la voie..
    J'ai été littéralement enveloppée par cette nappe de pessimisme, par cette histoire forte, désespérée. Une plongée en apnée !
    Mais j'ai aussi été touchée par la beauté de son personnage poétique, maudit.

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