Si raconter l'histoire de toute une vie, et de cette manière la revivre, fut extrêmement difficile, cela m'a permis en échange d'enfin comprendre et de mieux me connaître. Une sorte d'auto-thérapie qui s'est avérée, en fin de compte, nécessaire. J'ai pu ainsi faire la paix avec moi-même, avec les autres et avec le destin. J'ai pu pardonner afin que je ne garde plus que de la compassion envers tous les égarés du monde.
Je l'ai écrit à la hâte, sans réfléchir, sans chercher à faire de la belle littérature, ce n'était pas mon but, pas ici ; j'étais comme l'enfant à qui l'on dit « chut, c'est bon, c'est fini, cela ne fait plus mal ! ».
Que personne ne se sente lésé par ces lignes ! Loin de moi l'intention d'accuser qui que ce soit ; bien au contraire, je vous demande pardon au nom de toutes les mentalités étroites qui existent !
Trop souvent on juge des gens et des actes alors qu'on ignore les causes de l'effet. Pourrions-nous être plus indulgents ? Sans doute. À condition de le vouloir.
En ce qui me concerne j'ai aujourd'hui tourné la page car, n'est ce pas, la vie est trop courte pour s'attarder dans ses recoins les plus sombres. Vivons plutôt sa poésie !
Avertissement :
Cet ouvrage contient une scène difficilement soutenable, sa lecture est formellement interdite aux mineurs et déconseillée aux personnes trop sensibles ; mais il se veut un reflet de la vraie vie où cela existe, hélas...
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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