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Le cauchemar ne fait que commencer...
Quand elle ouvre les yeux, rien. Le noir total. Si elle essaie de bouger, elle se cogne de tous côtés. Elle se sait prise au piège. Enfermée vivante dans une caisse en bois, d'où personne ne peut l'entendre crier. Elle se débat...
Quand elle se réveille, Eva comprend qu'elle vient de faire un cauchemar. Mais le soulagement est de courte durée : son corps porte des traces récentes de blessures, comme si elle avait réellement essayé de s'extraire d'un cercueil...
Depuis sa sortie en grand format, le roman d'Arno Strobel me faisait envie. Je suis claustrophobe et être enterrée vivante est tellement une idée horrible que je préfère, à ma mort, être incinérée. Si vous êtes vous aussi claustrophobe, certains passages de ce roman vont très certainement vous oppresser et cela dès le commencement de votre lecture.
Eva Rossbach se réveille dans le noir total, elle est prise au piège dans un cercueil. Personne ne peut l'attendre et lui venir en aide. Les descriptions d'Arno Strobel sont une grande force. J'ai eu la sensation d'être oppressée, je sentais l'angoisse d'Eva. Je me suis tout de suite imaginée moi-même enfermée dans une boîte... L'horreur ! Quand Eva se réveille, elle est de nouveau dans son lit et se rend compte que ce n'était qu'un cauchemar. Mais alors, comment expliquer les coups et les blessures sur son corps ? Tout le long du récit on se fait plusieurs scénarios. On en vient à se poser la question si elle ne serait pas amnésique ou folle. Qui dans son entourage pourrait-il lui en vouloir à ce point ? Pourquoi jouer avec ses nerfs et sa peur ? Je vous laisse découvrir les réponses.
Nous allons suivre plusieurs personnages : Eva, les inspecteurs Menkhoff et Reïthoffer ainsi que Britta et un «Il ». L'entrelacement des points de vue parsème des indices dans le récit. Les chapitres concernant Britta et « Il » sont très noirs et nous met des frissons dans le dos. Il y a plusieurs passages qui m'ont mis le haut le cœur. Arno Strobel nous met en scène la cruauté humaine et encore je trouve que le mot « cruel » est bien trop faible pour qualifier les actes de certains personnages. C'est difficilement imaginable ! Cependant, je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. J'ai eu de la compassion pour ce qu'ils ont vécu notamment Eva, mais je suis restée assez extérieure à leurs souffrances.
Durant ma lecture plusieurs pistes de résolution me sont venues en tête. Mais après la moitié du roman, une s'est imposée à moi et elle ne m'a pas quitté jusqu'à la dernière page où mes doutes se sont confirmées. C'est une thématique peu courante dans la littérature (quoique c'est le deuxième livre que je lis qui aborde ce thème depuis cet été). Elle est intéressante et elle me fera toujours me poser des questions.
En conclusion, Arno Strobel dans Enterrées vivantes nous offre une résolution de l'histoire peu commune. Le récit est bien construit et bien mené. Pour les claustrophobes, on ressent réellement la sensation d'étouffement et d'enfermement. Il met en scène la cruauté humaine dans son côté le plus sombre et le plus terrible. Malgré le fait de ne pas mettre attachée aux personnages ainsi que d'avoir découvert la résolution bien avant la fin, j'ai passé un bon moment de lecture.
Cauchemar ou réalité ? Etre enfermé vivant dans un cercueil, une idée terrifiante, et bien plus encore lorsque l'on ne parvient pas à déterminer s'il s'agit d'un "simple" rêve.
Les interrogations sont nombreuses dès le début du roman, c'est un régal de s'égarer dans ses propres réflexions tant les pistes sont multiples tout au long de la lecture.
Les soupçons s'installent, mais au fil des découvertes, tout est remis en question.
Les protagonistes ont en effet leurs secrets, laissant ainsi régulièrement planer le doute sur chacun d'entre eux.
Et lorsque l'on croit avoir enfin compris, l'auteur est en fait loin d'avoir dévoiler toutes ses cartes et n’abat totalement son jeu que lors d'un dénouement aux révélations effrayantes et inattendues.
Les chapitres courts structurent bien l'histoire, pas de place pour l'ennui, le style est agréable et facile à lire. L'auteur parvient à instaurer un climat oppressant tout à fait palpable, notamment lors de scènes angoissantes où le lecteur est en immersion totale.
Un thriller psychologique palpitant doté d'une intrigue soignée. Captivant dès les premières pages jusqu'à cet incroyable dénouement.
http://www.faimdelire.com/2018/07/enterrees-vivantes-arno-strobel.html
La nuit du meurtre de sa demi-soeur Eva fait un affreux cauchemar au cours duquel elle est dans un cercueil, ligotée et quand elle se réveille , elle est dans son lit mais pleine de griffes, de bleus ........
Comment e-t-elle pu se blesser à ce point ? Il est vrai qu'elle s'est débattue, qu'elle a essayé de sortir de ce cercueil ......
Mais ce qui est le plus troublant c'est que Inge est morte enterrée vivante ........
La police prend l'enquête très au sérieux surtout que dans la famille Roosbach tout n'est pas parfait.
Les deux demi-soeurs ne se fréquentaient pas, les parents sont décédés, le mari de Inge est un jeune bellâtre attiré par l'argent, la direction de la société est confié à l'ami de la famille mais le fils de ce dernier fait tout pour remplacer son père. Ce qui fait beaucoup de suspects .........
Entretemps une autre femme est assassinée selon le même procédé, quant à Eva son cauchemar ne la quitte pas et décide de consulter un psychiatre.
Un thriller diabolique, captivant, envoutant ..........
A Cologne a lieu une série de meurtres particulièrement horribles puisqu’on retrouve le cadavre de jeunes femmes qui ont été enterrées vivantes. Le personnage principal est Eva, une jeune femme que l’on sent perturbée, introvertie et ne sachant pas très bien différencier la réalité des rêves ou devrais-je dire des cauchemars.
Doit-elle craindre pour sa vie ou bien se résigner à perdre la tête ?
Très rapidement l’intrigue et la tension se mettent en place avec différents personnages et petit à petit les fils vont se rejoindre. Les témoignages recueillis ne sont pas fiables et oscillent entre petits mensonges et lourds secrets. Le couple d’enquêteur ne m’a pas entièrement convaincu et manque de cohésion. J’aurai souhaité plus de développement entre Menkhoff et Riedel. Tout se présentait pour le mieux mais arrivé au deux tiers du livre, j’ai compris de quoi il retournait, alors fini le twist final, terminé la grande révélation il n’y a rien de pire pour moi que de me spoiler la fin toute seule comme une grande. Il faut dire que j’étais déjà sensibilisée par une autre lecture qui aborde le même thème. Alors mise à part ce petit hic, ce thriller restera un bon moment de lecture. Les chapitres sont courts et donnent un bon rythme au suspense, j’aurai préféré des moments plus longs passés en compagnie du tueur, pour en apprendre plus sur sa vrai nature. J’ai apprécié que les séances avec le psy restent dans la vulgarisation comme cela j’étais certaine de ne pas y perdre mon latin. Le style de l’auteur est résolument simple et détaillé et nous donne à ressentir les angoisses et les questionnements, j’ai très envie de lire son prochain roman afin de voir son évolution.
Un conseil avant de commencer: il vaut mieux ne pas être claustrophobe car sérieusement vous allez suffoquer à chaque instant!
On suit d'abord deux histoires qui vont par la suite se rejoindre. Eva Rossbach est une riche propriétaire de l'industrie Rossbach spécialisée dans le génie mécanique. Suite au décès de son père et à cause de quelques soucis médicaux, c'est l'associé de son père nommé Hubert Wiebking qui dirige en partie l'entreprise.
Eva fait de véritables cauchemars; elle rêve qu'elle est enfermée dans un cercueil et personne ne peut l'entendre. Au réveil des marques et des coups sur son corps apparaissent...
En parallèle un cadavre de femme est retrouvé dans une forêt près de Cologne. La police arrive sur les lieux et le corps de cette dame a été enterré vivant dans un cercueil.
" Ce matin-là, le cadavre d'une femme avait été retrouvé en position fœtale dans un cercueil de fortune fabriqué à partir de planches grossières. La victime était nue, couverte de blessures, et avait des éclats de bois de différentes tailles fichés dans les coudes, les genoux et les poignets. "
En lisant les journaux, Eva se sent perturbée quant à cette histoire. Les rêves ne sont pas les fruits de son imagination et elle est persuadée qu'il existe un lien entre ses rêves atroces et la mort de cette femme.
L'inspecteur Bernd Menkhoff de la police criminelle de Cologne et Jutta Reithöfer enquêtent sur cette affaire à la fois délicate et complexe.
L'intrigue est au summum dans ce thriller psychologique. L'ambiance est noire et glauque. Je me suis sentie oppressée comme si l'air devenait petit à petit irrespirable.
L'auteur, Arno Strobel réussit à retranscrire toute la sensibilité d'Eva; la peur, l'angoisse et l'étouffement sont les principales causes du mal-être de cette femme.
" Enterrées vivantes" est véritablement et inévitablement un thriller glaçant où la frayeur s'immisce au fil des pages.
Quant aux personnages ils sont dépeints avec beaucoup d'authenticité si bien que j'ai eu l’impression de ressentir toutes leurs émotions.
L'enquête est loin d'être facile à clôturer et à résoudre car les protagonistes sont très mystérieux et leurs comportements sont parfois étranges.
Avec des chapitres très courts, " Enterrées vivantes" est un thriller bien cousu se lisant merveilleusement bien.
Quant à la fin je suis restée scotchée, je pensais avoir trouvé le dénouement et je me suis trompée jusqu'au bout.
Arno Strobel a l'art et la manière de titiller non seulement l’angoisse du lecteur mais aussi de l'orienter vers de mauvaises pistes.
Avis aux amateurs de sensations extrêmes car ce livre est une belle réussite et vos nerfs ne seront pas de tout repos!
« Le châtiment est une source douce-amère de connaissance pour la vermine. Pour que la souffrance prenne fin, il faut commencer par l’accepter.»
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