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La mort est une question de temps.
L'avenir ? Apocalipsis, chef de la Salvatrucha, l'un des gangs les plus puissants au monde, n'en a pas.
L'espoir ? Ce mot n'a pas de sens quand on vit dans l'ombre de la mort ?
Et puis, il croise les yeux violets d'Eleonor.
Elle revient de l'enfer, et n'a plus rien à perdre. Si ce n'est l'espoir d'un avenir, quel qu'il soit. Le Salvador est une étape, elle a un plan : faire une courte pause, et repartir très vite, pour se construire une vie, ailleurs. Loin des fantômes de son passé.
Et puis elle croise le regard vert de l'Apocalypse.
Elle est en fuite, il est doué pour la traque.
Elle veut être une ombre parmi les ombres, il est le maître de l'obscurité.
Elle veut se construire un avenir, il n'en a pas.
Ils n'ont rien en commun. Rien du tout.
Sauf que... Et si finalement la vie n'était qu'une question de temps ? Ou d'amour ?
Jeux de dupe, trahisons et violence. Qui vaincra dans cette romance à suspense sombre : l'amour ou la mort ?
Apocalypsis, chef d’une des cliques de la Salvatrucha, l’un des gangs les plus puissants du monde. Il n’a pas d’avenir, la Santa Muerte le guette à chacun de ses pas. Sa vie est dans l’obscurité et la noirceur. Enfin, jusqu’à ce qu’il croise les yeux d’Eleonor. Elle a vécu sa propre version de l’enfer, et aujourd’hui, elle veut disparaître, loin de ses cauchemars. Le Salvador n’est qu’une escale dans ses projets, elle compte partir, plus loin, pour essayer de se construire une vie, pour ressentir. Mais quand elle croise les yeux verts d’Apocalypsis, ses certitudes sont ébranlées. Leurs vies sont à l’opposé l’un de l’autre. Il vit dans la violence et la mort, elle les fuit comme la peste. Elle veut vivre, lui n’a plus d’espoir dans cette vie. Rien n’aurait dû les rapprocher. Mais si la vie avait ses propres plans ?
Pfiou. Je ne sais pas quoi dire, par où commencer. Dès le départ, dès les premières lignes, Céline Jeanne arrive à nous transmettre une intensité émotionnelle phénoménale. Chaque mot, chaque phrase percutante nous frappe de plein fouet. Des vagues et des vagues d’émotions qui nous submergent les unes après les autres, sans s’arrêter. Et on est là, en apnée, à retenir notre souffle, et surtout, à espérer que notre cœur va tenir le choc ! Mon Dieu, ce livre ! Le 1 avait été un coup de cœur intersidéral. Les personnages s’étaient fait une place confortable dans mon cœur sans me prévenir, et ils y sont toujours. Si celui-ci ne le détrône pas (je suis du genre fidèle à mes booksboysfriends !) il monte à ses côtés sur le podium, ça, c’est sûr ! J’ai pleuré, énormément (l’auteure est une sadique, je me vengerai !) j’ai eu le cœur serré, mais j’ai aussi ressenti d’autres choses. L’espoir, la douleur, la douceur, l’amour fraternel, la peur, le danger, et l’amour avec un grand A, celui qui frappe sans prévenir et nous laisse KO. Céline Jeanne nous malmène pour mieux nous récompenser à la fin !
Eleonor, c’est une survivante. À mes yeux, c’est une battante, bien plus forte qu’elle ne le pense, bien plus qu’on l’imagine en la voyant. Elle s’est transformée, elle a effacé l’image parfaite qu’elle renvoyait, pour disparaître. Elle m’a tellement émue, tellement touchée ! Elle a un courage incroyable que j’admire ! Et puis, quand elle se retrouve malgré elle à devoir s’approcher des membres de la Salvatrucha et, pire, de leur chef, elle ne fuit pas. Malgré la peur qui lui déchire les entrailles. J’ai adoré la voir avancer, se reconstruire sans qu’elle ne le voie elle-même. Voir son courage faire surface, sa force de caractère, son répondant, sa lumière, aussi. Elle a une volonté bien plus forte qu’elle le croit !
Et puis, il y a lui. Le Chef, l’apocalypse. Apocalypsis. Dans sa clique, c’est lui qui commande. S’il est monté si haut dans le gang, c’était avant tout pour protéger son frère, pour qu’il ait un avenir. Il a tout sacrifié pour ça. Sa vie, son propre avenir. Il ne croit pas aux lendemains. La Santa Muerte suit ses pas, car son existence est dans l’obscurité, dans les ombres les plus noires. Mais malgré ce qu’il pense de lui-même, son cœur n’est pas noirci, pas totalement. Il a des limites, des règles, du courage, aussi. Il en faut pour sacrifier sa vie pour que d’autres puissent vivre mieux. Il essaye tant bien que mal d’améliorer un peu les choses, avec les limites qui lui sont imposées. Il m’a tellement touché ! Son amour pour son frère, tout d’abord. À chaque fois qu’il parle de lui, qu’il pense à lui, il me donne envie de pleurer tellement leur attachement est profond ! Et puis, sa rencontre avec Eleonor. Sans le savoir, elle va lui apporter plus qu’il ne le croyait possible. Et c’est beau, puissant, fracassant de voir la force des émotions qui le malmènent, qui nous malmène !
Les personnages secondaires, on retrouve bien sûr les membres de la clique que l’on connaît du tome 1, Spider, que j’adore. Dionisos, Requiem, Roca. Adelina aussi, je l’aime trop, elle et sa lame de rasoir !
En conclusion, ce livre est une claque en pleine face, un maelström de sentiments puissants. Céline Jeanne nous fait voir un univers où la lumière n’est qu’une étincelle presque éteinte dans la noirceur de la nuit. Mais qui peut prendre de l’ampleur quand l’amour s’en mêle. Apocalypsis et Eleonor m’ont tellement touché, ils m’ont émue, infiniment. Cette histoire mérite qu’on s’y attarde, qu’on la savoure. Elle vous retournera le cœur, et prendra sa place attitrée dans celui-ci sans vous demander votre avis. Une pépite qui regorge d’émotions infinies !
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