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Les rêves, seuls remparts face aux ténèbres !
Les hommes ont perdu la capacité de rêver et, avec elle, une partie de leur âme s'est envolée. Pour pallier ce manque, la seule solution est d'acheter des songes auprès des DreaMakers, des élus capables d'utiliser la magie. La légende raconte même qu'ils auraient terrassé un terrible démon dans les temps anciens ! Le jeune Kiio est fasciné par leurs pouvoirs et passe chaque jour visiter la DreamHouse, le repère du mage de la ville. Plein d'énergie et toujours prêt à faire les quatre cents coups, le chenapan nourrit un secret espoir : obtenir un rêve pour échapper ne serait-ce qu'un instant à la dure réalité...
Aujourd'hui, c'est le grand jour, il a enfin réuni l'argent nécessaire ! Alors qu'il entre dans la boutique, il aperçoit un étrange garçon endormi sous un arbre... C'est le début d'une aventure fabuleuse qui le mènera loin de chez lui, à la découverte des nombreux mystères qui entourent les DreaMakers !
Entrez dans le monde magique de Zilo, lauréate du Tremplin Ki-oon ! La jeune autrice déroule un récit à la fois tendre et profond, véritable ode au pouvoir de l'imaginaire. Choyez vos rêves et votre âme d'enfant, ce sont vos biens les plus précieux !
Bizarrement, j'ai vu à peu près les mêmes choses qu'indiqué sur les autres avis, mais n'en ai pas tiré les mêmes conclusions sur les qualités / perspectives de ce Shonen....
On est clairement dans un tome de mise en place, si bien qu'après la lecture du 1er tome, j'ai une impression de vacuité. Certes, la violence à l'enfance est abordée, mais pas de manière très constructive, juste instructive. On espère que Kiio saura (seul ou aidé) se sortir de l'emprise de ses parents, mais rien n'est moins sûr.
Les effets graphiques sont effectivement originaux, mais perturbent la lisibilité des planches (ca y est, je suis vieux...), le tout étant assez confus.
A chaque nouveau chapitre, une fiche descriptive sur le caractère des personnages principaux est proposée. Avec une approche originale, puisque l'auteur nous partage comment il avait imaginé leur caractère et comment ils ont muté au fil de la construction du récit.
Les personnages ne sont pas nombreux, et pourtant, à l'introduction d'Alya, je me suis dit "Tiens, un personnage qu'on n'a pas encore vu". Ce n'est qu'une vingtaine de pages plus tard, lorsqu'on a recroisé Alya que j'ai fait le rapprochement et que je me suis rendu compte que SI !!! , Alya était déjà intervenue dans le récit.
De deux choses l'une, soit la fiche d'Alya ne ressemblait pas à ce qui avait précédemment été présenté (après vérification, hum, c'est pas ça), soit j'étais vraiment inattentif lors de la scène en question (un petit indice de mon intérêt pour l'histoire)... On va dire que j'ai été perturbé par les effets graphiques dans les scènes d'action.
L'idée d'introduire Lugdunum, ville de la Fête des Lumières (?), était intéressante, mais ne me semble finalement pas avoir été exploitée. Idem, on nous présente les Lucioles et autres variétés de rêves, sans qu'on en voit réellement l'intérêt de la queue d'un dans ce tome 1.
Bon, tout ça pour dire que je ne suis clairement pas un aficionado de Dreamaker.
Comme les autres, je vais étudier le tome 2, présent dans ma médiathèque, mais plus pour laisser sa chance au produit que par réelle conviction...
Ça n'empêche, merci à Lecteurs.com qui m'a transmis ce manga à lire dans le cadre de la pré-sélection du prix BD Orange-Lecteurs.com 2024.
Merci à Ki-oon qui a produit ce tome et l'a proposé à Lecteurs.com, mais j'avoue que je suis plus amoureux de leur collection "Latitudes".
Merci enfin à Zilo qui saura peut-être renverser mon avis mitigé à la lecture du second tome ?
Nous avons ici un manga de Zilo d’une jeune mangaka française qui se lit dans le sens japonais.
Depuis des temps immémoriaux, les êtres humains ne savent plus rêver. Pour pallier ce vide, cette absence du merveilleux et de l’imaginaire, quelques villes et villages se sont vu attribuer une ou plusieurs personnes capables de fabriquer des songes. Ces faiseurs de rêves, devenus incontournables font le bonheur des habitants qui se ruent dans leur boutique pour acheter des vagus, autrement dit, des êtres oniriques. C’est pourquoi ces quelques élus, capables de magie sont appelés « Dreamakers » ! Une légende raconte qu’ils auraient terrassé un terrible démon dans les temps anciens.
Kiio, ce petit chenapan voleur de bonbons, toujours prêt à faire les quatre cents coups, est fasciné par leurs pouvoirs et passe chaque jour visiter la Dreamhouse , repère du mage de la ville. Il nourrit le secret espoir d’obtenir un rêve pour échapper, ne serait-ce qu’un seul instant à la dure réalité qu’est la sienne. Et aujourd’hui est un grand jour, il a réuni l’argent nécessaire. Mais, alors qu’il entre dans la boutique, il aperçoit un étrange garçon endormi sous un arbre. Cette rencontre va faire basculer sa vie. Va commencer alors une aventure fabuleuse qui le mènera loin de chez lui à la découverte des nombreux mystères qui entourent les dreamakers. Les relations avec le vieux mage et le mystérieux jeune garçon sont très importantes pour Kiio qui y voit une échappatoire à son sombre quotidien.
Dés les premières pages nous sommes plongés dans cet univers des Dreamakers. Le personnage de Kiio est attachant et touchant avec son côté espiègle et intrépide.
Ce manga traite d’un sujet très dur et très sombre qui tranche avec le côté joyeux et insouciant de l’enfance. On voit la difficulté de la vie de Kiio aussi violemment qu’il la vit. L’auteure utilise des métaphores visuelles auxquelles on ne s’attendait pas, en terme de mise en scène, pour ces passages très sombres.
Certaines pages avec un personnage central et des bulles tout autour permettent plusieurs sens de lecture, ce qui est assez inhabituel dans un manga japonais.
Zilo mélange ici avec succès les codes de la bande dessinée et des mangas.
« Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024. Je remercie Lecteurs.com ainsi que les Editions Ki-oon pour cet envoi. »
Je voulais lire ce manga à sa sortie, mais j'ai laissé le temps passer. Ce premier tome permet surtout d'introduire les personnages et de commencer à expliquer l'univers. Mais il retient particulièrement l'attention grâce à son style graphique très original, c'est dynamique et riche en détails, avec un découpage des cases qui bouscule les habitudes. Une jolie découverte !
« titre en lice pour le Prix Orange de la BD 2024 »
Je dois avouer que je ne partais pas convaincu par le principe d'un "manga français", mais ce premier tome de DreaMaker aura réussi à largement déjouer mes attentes. Graphiquement, Zilo fait un travail épatant : son graphisme a une vraie personnalité, les designs des personnages sont variés et réussis, on sent que beaucoup d'efforts ont été faits sur tous les petits détails, des trames aux onomatopées. Mais ce qui m'a le plus impressionné, c'est les mises en pages dynamiques, inventives et très variées distillées au fil de ce tome. L'autrice propose des choses originales et visuellement fortes, le seul bémol que j'aurais étant qu'on perd parfois un petit peu en fluidité de lecture.
L'histoire n'est pas en reste, car si on retrouve les codes habituels du shōnen, Zilo réussit à proposer quelque chose d'original, et avec pas mal de profondeur, évoquant notamment le difficile sujet des violences faites aux enfants. Un premier tome enthousiasmant qui me donne envie de découvrir la suite !
(Lu dans le cadre du Prix Orange de la BD 2024)
https://www.instagram.com/p/C3dMlEDNUVQ
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