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Dix-sept ans

Couverture du livre « Dix-sept ans » de Eric Fottorino aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070141128
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l'étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l'adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu'à jamais blessée.
Trente ans après Rochelle,... Voir plus

Un dimanche de décembre, une femme livre à ses trois fils le secret qui l'étouffe. En révélant une souffrance insoupçonnée, cette mère niée par les siens depuis l'adolescence se révèle dans toute son humanité et son obstination à vivre libre, bien qu'à jamais blessée.
Trente ans après Rochelle, Éric Fottorino apporte la pièce manquante à sa quête d'identité.
A travers le portrait solaire et douloureux d'une mère inconnue, l'auteur de Korsakov et de L'Homme qui m'aimait tout bas donne ici le plus personnel de ses romans.

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Avis (17)

  • Dix-sept ans, c’est l’âge qu’avait sa mère en lui donnant la vie.

    Dans ce roman largement autobiographique, Eric Fottorino prend pour point de départ une révélation de sa mère qui a maintenant soixante-quinze ans. Cette confidence pousse l’auteur à poursuivre une quête identitaire et une...
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    Dix-sept ans, c’est l’âge qu’avait sa mère en lui donnant la vie.

    Dans ce roman largement autobiographique, Eric Fottorino prend pour point de départ une révélation de sa mère qui a maintenant soixante-quinze ans. Cette confidence pousse l’auteur à poursuivre une quête identitaire et une recherche de filiation amorcée dans ses livres précédents.

    
Pour recomposer cette mosaïque familiale, il se rend à Nice, lieu de sa naissance, pour retourner dans le passé et tenter d’y trouver sa mère. Il la cherche dans ses absences, fait parler les non-dits et tente de comprendre ce manque d’attachement qu’alourdit le poids des secrets. Tout est dans les émotions et les ressentis, l’imaginaire comblant le mutisme de leurs relations.

    « C’est dans le silence que nous nous sommes perdus. Le silence. Il est devenu notre marque de fabrique. Depuis toutes ces années, ne rien se dire a été notre mode unique de conversation ».

    Pour renouer le dialogue, il l’imagine, les jours qui précèdent sa naissance, arpentant les rues de Nice, belle, heureuse, libre. Ils sont juste tous les deux, l’un dans l’autre, dans l’attente. Petit à petit il apprivoise cette mère inaccessible, la comprend. Elle qui a été rejetée par tous les hommes de sa vie. Son père d’abord, sa plus grande déchirure, puis les pères de ses enfants, ses frères, son fils. Trop jeune pour être mère, elle est dominée par sa propre mère, dévote et autoritaire. L’auteur passe par un maelström d’émotions, du sentiment d’abandon à la colère, de l’incompréhension à l’effacement. Mais il fait le chemin vers sa mère pour la retrouver, sa « petite maman », pour écraser la rancoeur par l’amour, pour la voir telle qu’elle est.

    L’écriture d’Eric Fottorino se nourrit de détails émouvants, de pensées mélancoliques rendant ce témoignage poignant, sensible et émouvant. C’est un livre éblouissant qui ne peut que résonner en chaque personne. Il montre que l’amour filial peut être présent même s’il ne se voit pas. On peut le trouver dans les silences, il faut alors aller vers lui pour l’entendre. Plus qu’un roman de retrouvailles entre un fils et sa mère, c’est un livre pour comprendre et pardonner. Un livre comme thérapie, qui ne parle finalement que d’amour.

    Il me tarde de lire son nouvel écrit « Mon enfant, ma soeur » pour continuer cette recherche identitaire toute en émotions.

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  • Un fils et une mère absente, puisque c’est sa grand-mère que le jeune Éric a longtemps appelée maman. Puisque dans ces années 60, le poids du quand dira-t-on et de la religion ont guidé cette grand-mère autoritaire et toute puissante qui fait plier sa fille d’à peine dix-sept ans. Enceinte hors...
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    Un fils et une mère absente, puisque c’est sa grand-mère que le jeune Éric a longtemps appelée maman. Puisque dans ces années 60, le poids du quand dira-t-on et de la religion ont guidé cette grand-mère autoritaire et toute puissante qui fait plier sa fille d’à peine dix-sept ans. Enceinte hors mariage, engrossée par Moshé, un étudiant juif vite reparti à Fès, cette fille mère ne sera pas rejetée par les siens, mais c’est tout comme. Elle devra s’effacer pour que l’opprobre ne tombe pas sur la famille, et son fils, né en catimini à Nice, est élevé par une grand-mère hostile qui fera tout pour annihiler en lui jusqu’à la judéité du père absent. Lina devient la sœur de son fils… Puis Lina épouse le gentil Michel, qui arrive de Tunisie. De cette union naitront deux fils légitimes et Eric sera adopté par ce mari aimant mais suicidaire.

    Lorsque s’ouvre ce roman, Lina avoue à ses fils la douleur qui la tourmente depuis tant d’années. Eric décide alors de partir à la recherche de sa propre enfance, de sa naissance, de chercher les traces de la mère qu’enfant il n’a pas eue, de cette Lina qu’il n’a jamais vraiment connue, jeune fille de dix-sept ans, jeune femme, jeune mère.

    Le roman est ce long échange entre un fils parti sur les traces de sa mère, échange avec les souvenirs, les impressions, les attentes de ce bonheur perdu qui ne viendra jamais plus, avec cette mère qu’il aurait voulu connaître. Avec ces pères absents aussi, morts tous les deux, mais arrivés bien tard dans sa vie. Attente sans doute d’une meilleure compréhension des silences, des absences, des douleurs incomprises dans l’enfance, mais qui révèlent aujourd’hui toute leur réalité et leur poignante vérité.

    Difficile de comprendre et d’accepter la distance que ce fils éprouve pour sa mère, mais elle est si évidente pourtant. Le chemin vers l’amour et la compréhension est long et douloureux, mais l’issue en est heureuse. J’ai aimé cette quête d’une enfance, d’une trace du bonheur, d’une mère absente à réinventer, l’aveu de ce manque, de cette vie gâchée, est certainement un bel exemple pour ceux qui n’osent pas dire…

    chronique complète sur le blog Domi C Lire https://domiclire.wordpress.com/2018/09/18/dix-sept-ans-eric-fottorino/

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  • Retrouver Éric Fottorino est toujours un plaisir. Avec Dix-sept ans, il est encore une fois très émouvant car il traite de son histoire familiale peu ordinaire. La forme est romancée, certes, les noms de famille sont changés mais impossible, en cours de lecture, de ne pas être touché, interrogé,...
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    Retrouver Éric Fottorino est toujours un plaisir. Avec Dix-sept ans, il est encore une fois très émouvant car il traite de son histoire familiale peu ordinaire. La forme est romancée, certes, les noms de famille sont changés mais impossible, en cours de lecture, de ne pas être touché, interrogé, dérangé par cette quête pour retrouver ce que fut une mère dont la vie n'a pas été facile du tout.
    Dans L'homme qui m'aimait tout bas, il m'avait fait partager la vie de son père d'adoption qui lui a fait aimer le vélo mais qui a mis un terme tragique à son existence. Dans Dix-sept ans, c'est avec Lina, sa mère, qu'il tente des retrouvailles qui déclenchent une cascade de souvenirs.
    Elle avait 17 ans quand elle a mis Éric au monde mais celui-ci parle d'abord de cette fille, cette soeur née trois ans après lui. Cela permet tout de suite de voir le rôle joué par sa grand-mère qui est pieds et poings liés avec les représentants de la religion, les religieuses et les curés. Déjà, pour Éric, elle n'a pas accepté que sa fille, mineure soit enceinte de Moshé, un étudiant en médecine juif et Tunisien. Alors, pour cette fille : « À cette époque, l'Église trafique à qui mieux mieux les bâtards des filles perdues. Des femmes stériles, une épreuve envoyée par le Seigneur, se font confectionner ces prothèses. le simulacre est total. le jour venu, le plus naturellement du monde, elles récupèrent l'enfant d'une autre qui devient aussitôt le leur puisque la mère, méprisable pècheresse, a été rejetée. Hosanna au plus haut des cieux. »
    La situation familiale est des plus compliquées mais c'est à Nice où sa mère l'a mis au monde que se rend le narrateur. de nombreux chapitres s'y déroulent avant un retour à Bordeaux et sa région où leur vie s'est poursuivie.
    Dix-sept ans est un roman d'une sensibilité exacerbée, riche d'amour, d'une recherche désespérée de l'autre avec quantité d'éléments familiaux et une observation du réel très pertinente. le quotidien, les ruptures familiales et leurs dégâts irréversibles ne peuvent s'effacer totalement mais les vies filent vite et il ne faut jamais attendre qu'il soit trop tard pour parler enfin.

    Chronique illustrée à retrouver sur : https://notre-jardin-des-livres.over-blog.com/

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  • Récit autobiographique, cette enquête du fils sur sa mère menée à l'âge adulte est bouleversante. D'une part parce qu'elle dévoile un secret de famille qui révèle la vie difficile d'une jeune fille devenue mère à l'adolescence et qui s'est construite dans des conditions hasardeuses, ce que...
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    Récit autobiographique, cette enquête du fils sur sa mère menée à l'âge adulte est bouleversante. D'une part parce qu'elle dévoile un secret de famille qui révèle la vie difficile d'une jeune fille devenue mère à l'adolescence et qui s'est construite dans des conditions hasardeuses, ce que découvre son fils à l'âge adulte. D'autre part parce que l'écriture permet au fils de dissiper des malentendus et de mieux comprendre ses propres failles. On est captivé par le récit car l'enquête mène à une plénitude, à la dernière page, qui donne son sens à toute l'histoire. Un livre qui fait comprendre, au-delà d'une trajectoire individuelle, ce que c'est que d'aimer.

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  • Quand un fils ouvre les yeux sur sa mère : une magnifique histoire autobiographique de re-naissance

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    Ancien directeur du journal le Monde, Eric Fottorino nous embarque avec lui dans un voyage spatio-temporel interpelant via ce livre publié en 2018 chez Gallimard. Sa plume nous frôle...
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    Quand un fils ouvre les yeux sur sa mère : une magnifique histoire autobiographique de re-naissance

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    Ancien directeur du journal le Monde, Eric Fottorino nous embarque avec lui dans un voyage spatio-temporel interpelant via ce livre publié en 2018 chez Gallimard. Sa plume nous frôle avec une sensibilité à fleur de peau et nous égratigne avec une franchise écorchée dans l’âme. A la recherche de celle qu’il ne semble pas connaître au point de l’appeler par son prénom, Lina, et dont il écrit « Pour t’appeler maman, il m’aurait fallu être sûr que tu étais ma mère » (p.24).

    Cet imparfait laisse toutefois entrevoir un présent différent et c’est bien là toute la beauté de ce livre qui nous plonge dans cette eau froide de l’enfance où le lien maternel semblait si absent aux yeux de celui qui se sentait abandonné malgré cette fratrie, ces pères qui ont essayé, et surtout cette mère qui cachait un secret.

    Un déjeuner de famille en compagnie de ses trois enfants et cette maman de soixante-quinze ans leur révèlera le pourquoi de son regard qui s’est éteint un 10 janvier 1963 et a depuis vécu avec ce voile terne la protégeant de la société, de ceux qui l’avaient malmenée, à commencer par sa propre mère.

    Un enfant qui devient parent traverse sans doute le miroir en portant un autre regard sur ses évidences autocentrées qui l’ont construit mais qui s’effritent au contact de sa propre vie de parent. Car avant d’être une mère ou un père, nous sommes des femmes ou des hommes. Avec un vécu, des souffrances, des jardins secrets. Nos enfants n’ont pas à porter ces valises et à s’en rendre responsables. Mais pourtant, il est de ces générations ou de ces éducations qui ne laissent que peu de place à la communication, la verbalisation, la transparence, les confidences pour alléger l’histoire familiale de ses fantasmes ou de ses réalités. C’était comme ça, c’est sans jugement. La question du déterminisme familial est d’ailleurs largement posée dans la mesure où l’abandonnisme et la honte sociale ont largement été transmis de génération en génération. La relation mère-fils accentue sans doute encore cette blessure et le thème de la place dans une famille où le père, même très intégrant, n’est pas le même que celui du reste de la fratrie, donne une nuance sombre supplémentaire. Sur un fond socio-religieux où l’antisémitisme croise les représentations et les oppositions ecclésiastiques qui plus est.

    Pourtant, malgré ce décor qui peut sembler sombre et heurtant, et grâce à cette plume d’une fulgurance inouïe dans l’art de la métaphore et de la personnification, le style de l’auteur donne effectivement une figure criante de vérité, franche, sincère, sensible, effrontée parfois, mais toujours juste et volontaire à la compréhension du passé, celle qui permet enfin de s’apaiser. Les jeux sont faits, la respiration passe de l’apnée parfois à l’hyperventilation, on reprend notre souffle avec lui, le cœur battant, on recouvre la vue progressivement, la colère s’apaise et se mue en admiration… et l’on peut retrouver dans les traits de cette Lina tant de femmes croisées dans nos vies que désormais je regarde en me demandant : et toi, qui a voilé l’éclat de tes yeux ? Mais la reconstruction est là aussi et c’est à ce prix que la re-naissance prend parfois tout son sens, et qu’elle peut aussi se faire à deux.

    Et vous, l’avez-vous lu ? Avez-vous apprécié un autre livre de cet auteur ? Hâte de vous lire…

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  • Dix-sept ans c'est l'âge qu'avait Lina, la mère de l'auteur, lorsqu'il elle l'a mis au monde. Un âge qui n'en est pas un pour devenir mère. On est aussi trop jeune pour apprendre, surtout en 1960, quand on est seule, sans l'aide de sa propre mère. Cette situation a généré un manque d'amour,...
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    Dix-sept ans c'est l'âge qu'avait Lina, la mère de l'auteur, lorsqu'il elle l'a mis au monde. Un âge qui n'en est pas un pour devenir mère. On est aussi trop jeune pour apprendre, surtout en 1960, quand on est seule, sans l'aide de sa propre mère. Cette situation a généré un manque d'amour, entre Lina et Eric, une distance qui a perduré, il a du attendre l'âge de 57 ans pour comprendre que sa mère l'a aimé.
    Comment de se construit-on sur une base familiale aussi vide ? Eric Fottorino nous le raconte avec tous ces flash back qui sont autant de pierres apportées à sa construction. Pour autant, il n'est pas fier de ces tentatives ratées pour reprendre contact avec Lina. il n'est pas fier de ce comportement d'hommes commun à ceux de la famille, les spécialistes de la "tangente" . "Lina était une victime de dix-sept ans que personne n'a secouru" ......et lui, le pouvait-il ?
    E.Fottorino signe un roman attachant. Je connaissais de lui ses journaux, sa participation à des débats télévisés, sa contribution à l'animation du Tour de France il y quelques années. Ici c'est un roman très personnel qui nous fait découvrir une partie de sa vie. Son écriture est limpide et délicate, j'ai apprécié cette lecture et je remercie "lecteur.com" de m'avoir permis de le découvrir.

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  • Un récit particulièrement émouvant qui débute à Nice. Un dimanche de décembre, Lina invite ses trois fils (Éric, François et Jean) à déjeuner. Elle va leur annoncer que le 10 janvier 1963, elle a mis au monde une petite fille qui lui a immédiatement été enlevée. Un nourrisson qu’elle aurait aimé...
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    Un récit particulièrement émouvant qui débute à Nice. Un dimanche de décembre, Lina invite ses trois fils (Éric, François et Jean) à déjeuner. Elle va leur annoncer que le 10 janvier 1963, elle a mis au monde une petite fille qui lui a immédiatement été enlevée. Un nourrisson qu’elle aurait aimé pouvoir prénommer Marie. L’auteur était alors âgé d’un peu plus de deux ans, cette petite soeur inconnue étant un second enfant. Sa mère, à soixante-dix ans passés, se confie enfin …
    Éric Fottorino, le grand frère (ainé de dix ans et fils biologique de “Moshé du Maroc”) qui a été adopté par “Michel de Tunisie” (le père biologique de François et Jean), voit tout à coup le cours de sa vie totalement bouleversé. Son regard, sur celle qu’il appelait plus volontiers Lina que maman, va changer brutalement. Il la pensait lointaine : elle ne faisait que cacher sa souffrance.
    Pour l’auteur, impossible de ne pas retourner aux sources de son existence et de celle de Lina, en tentant de comprendre ce terrible secret de famille. Entre Nice et Bordeaux, il va refaire le chemin en sens inverse, afin de parvenir à rejoindre cette mère tant aimée - et qui lui est en même temps tellement étrangère … Il va analyser les facettes complexes de divers membres de sa famille, toujours avec une grande bienveillance. Le remarquable hommage d’un fils aimant à une mère demeurée si longtemps impénétrable …
    Et pour finir, j’ai noté cette très belle réponse - qui me reste encore à l’esprit - lorsque l’épouse de l’auteur, inquiète, lui demande si il y a une autre femme dans sa vie : “oui, ma mère” !

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  • c est le parcours autobiographique d'Eric Fottorino mais surtout celui de sa mère qui l'a eu a 17 ans d'une relation ephémère avec un jeune homme juif marocain. Les secrets les non dits et l'amour longtemps enfoui de cette femme pour son fils et reciproquement sont évoqués dans ce livre de...
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    c est le parcours autobiographique d'Eric Fottorino mais surtout celui de sa mère qui l'a eu a 17 ans d'une relation ephémère avec un jeune homme juif marocain. Les secrets les non dits et l'amour longtemps enfoui de cette femme pour son fils et reciproquement sont évoqués dans ce livre de façon tendre et poétique.

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