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Dieu contre le mal

Couverture du livre « Dieu contre le mal » de Yves Labbe aux éditions Cerf
  • Date de parution :
  • Editeur : Cerf
  • EAN : 9782204070584
  • Série : (-)
  • Support : Papier
  • Nombre de pages : 252
  • Collection : (-)
  • Genre : Sociologie
  • Thème : Sociologie
  • Prix littéraire(s) : (-)
Résumé:

Peut-il y avoir une vérité de Dieu en philosophie ? Celle-ci peut-elle affirmer Dieu et le connaître, en toute liberté, sans devenir une théologie honteuse ni accéder seulement à un substitut de Dieu ? Nommée naguère théologie naturelle, la théologie philosophique s'est effacée sans que... Voir plus

Peut-il y avoir une vérité de Dieu en philosophie ? Celle-ci peut-elle affirmer Dieu et le connaître, en toute liberté, sans devenir une théologie honteuse ni accéder seulement à un substitut de Dieu ? Nommée naguère théologie naturelle, la théologie philosophique s'est effacée sans que théologiens et philosophes s'en inquiètent.
Au contraire. Réputée par tous obsolète, la tâche apparaît inconvenante aux uns et impossible aux autres, même si ce bilan peut être contesté à l'échelle du monde. Dieu contre le mal cherche à rouvrir un chemin en posant successivement cinq questions auxquelles il tente aussi de répondre : Pourquoi voulons-nous Dieu ? D'où pouvons-nous parler de Dieu et le dire ? Qu'est-ce qui nous permet d'affirmer Dieu ? Que dirons-nous encore de Dieu ? Comment avons-nous discouru sur Dieu ? L'ordre des questions apparaît déterminant.
Il se trouve commandé aujourd'hui par des questions critiques, relatives à la genèse puis à la situation de toute présentation possible de Dieu. Sur ce chemin, l'ouvrage est conduit à s'expliquer plutôt sobrement, avec quelques classiques de la philosophie (le Pseudo-Denys, saint Thomas, Kant, Hegel, Nietzsche), mais aussi avec plusieurs auteurs contemporains (Whitehead, Nabert, Lévinas, Phillips, Swinburne, etc.).
L'absence d'une question sur le mal n'en signifie nullement l'oubli. Au contraire, le mal se présente dans sa positivité et sa diversité à chaque stade du chemin, jusqu'à justifier de parler de Dieu et de le dire contre le mal. Au terme, Dieu ne serait pas attendu dans et par-delà la souffrance s'il ne l'était pas d'abord contre elle. C'est grâce à Dieu que l'homme est capable de se maintenir dans sa responsabilité et de ne pas désespérer de lui-même.

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