Plus personne n'a le pouvoir de s'opposer à l'empereur Tyrus.
Le tyran détruit les planètes d'un seul mot et contrôle toute la technologie d'une simple pensée. Les Diabolics sont morts. La résistance s'essouffle.
Mais il se murmure que Némesis est vivante.
Et qu'elle est prête à tout pour défendre la galaxie.
Quitte à donner sa vie. Quitte à prendre celle de l'homme qu'elle a tant aimé.
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--- La fin d’une saga ---
Ayant beaucoup aimé les deux premiers volets de la trilogie Diabolic, il était impensable pour moi de ne pas la terminer, d’autant que j’avais eu un coup de cœur pour Le Trône de sang.
Malheureusement, Le Dernier Tyran est loin d’égaler les opus précédents. Bon, ce ne fut pas une mauvaise lecture non plus, mais j’ai eu l’impression que l’auteure ne savait pas trop comment terminer son histoire. Voyons cela plus en détail…
--- Des débuts un peu longuets ---
Durant les 200 premières pages, Némésis ressasse beaucoup. La trahison de Tyrus est un tel bouleversement qu’elle est incapable de penser à autre chose. Je le comprends parfaitement, néanmoins cela ne suffit pas à faire avancer l’histoire ! De plus, notre héroïne est très instable. Tiraillée entre son amour pour l’ancien Tyrus et sa haine pour le nouvel empereur, elle change d’humeur ou d’avis comme de chemise.
Bref, cette partie aurait certainement gagné en dynamisme si elle avait comporté plus d’action, et moins de réflexion !
--- J’ai finalement accroché à la seconde moitié, ouf ! ---
À ce stade, j’ai retrouvé le rythme qui caractérisait la saga dans les volets précédents. Rebondissements spectaculaires, révélations inattendues, trahisons insupportables : on ne sait plus où donner de la tête ! Surtout, on ne sait plus à qui faire confiance, car tous les stratagèmes sont bons pour parvenir à ses fins.
Bien que tardif, j’étais ravie de ce changement, néanmoins… eh bien, les explications sont parfois tirées par les cheveux ! À force de vouloir renverser son intrigue, S. J. Kincaid donne l’impression de ne plus tout maîtriser. Cela a un tantinet affecté mon plaisir de lecture, je l’avoue.
--- Un scénario un peu différent ---
Le premier volet de Diabolic dévoilait autant l’univers que l’intronisation de Némésis dans les hautes sphères du pouvoir. Les complots politiques que l’on découvrait alors, se poursuivaient dans le deuxième livre et prenaient davantage d’ampleur grâce à l’intelligence de Tyrus.
Dans Le Dernier Tyran, les choses sont différentes. Les manœuvres politiques sont bien présentes, cependant elles laissent plus de place aux stratégies militaires, aux attaques spatiales minutieusement préparées. En somme, plus d’explosions et moins de finesse ! J’ai donc regretté l’ambiance des premiers opus.
Heureusement, l’univers demeure toujours aussi intéressant. Mieux encore, il en révèle davantage, notamment sur l’ascension de la famille Domitrien au fil des siècles. Seul bémol : je n’ai pas tout saisi aux explications scientifiques liées à la vie dans l’espace, mais ce n’est pas bien grave.
Quant au dénouement, il est une conclusion logique, un point final équilibré. Dommage qu’il ait fallu autant de détours pour y arriver.
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