Fernand Cambon écrivait depuis 1998, de petits textes en prose, qu'il livra ici ou là à la faveur de l'occasion ou des publications en revue. S'y fait entendre, dans une langue à la frappe toujours sobre et précise, le désir exigeant d'épouser le contour de moments, de personnes ou d'expériences qu'il s'était mis en demeure de capturer ainsi pour les présenter simplement. Les proses sont ainsi toujours datés, pour en montrer la contingence absolue et non pour les relier ensemble en lieu d'un journal. Pourquoi Deuils ? Parce que deux deuils proches (la mère, le père) marquent ce texte comme une scansion. Même si ce texte n'a rien d'autobiographique, l'auteur s'en défend, on retrouve celui qui pense en deux langues, et qui passe de l'une à l'autre.
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