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Pour la société, elle est devenue un symbole d'Imperfection. Pour les Imparfaits, elle est devenue un symbole d'espoir. Celui d'une société plus juste. Celestine North s'est trompée. Tout ce en quoi elle croyait a été remis en question. Chaque sceau d'Imperfection sur sa peau marque une nouvelle désillusion. Forcée de prendre la fuite depuis que le Juge Crevan l'a décrétée ennemi numéro 1, Celestine doit faire un choix.
Incarner l'idéal des Imparfaits, ou retourner à sa vie parfaite ?
Ayant apprécié ma lecture du premier tome, j'ai voulu découvrir la suite et fin de l'histoire de Celestine dans cette société où sont désignés des Imparfaits.
On replonge dans ses mésaventures quelques temps après les événements de la fin du premier tome, en compagnie de son grand-père. Seulement, dès le début, on comprend que tout ne s'annonce pas simple pour Celestine qui est toujours recherchée pour ce qu'elle a fait, et surtout pour ce qu'elle sait à propos de la guilde et de ses actes.
Ainsi, durant ce tome, on est dans une intrigue où Celestine cherche à leur échapper tout en essayant de peut-être faire changer les choses pour les Imparfaits qui ne sont que des humains qui sont marqués pour avoir eu le malheur d'avoir parfois commis une simple erreur.
On est pris dans le roman, dans ce combat de Celestine, qui est prise entre deux feux : elle aimerait se battre pour les autres, mais en même temps, elle souhaiterait parfois être un peu égoïste pour pouvoir être certaine de s'en sortir. On comprend qu'elle soit parfois tiraillée entre ces deux façons d'agir, de vouloir sauver les autres tout en voulant se sauver elle-même.
Dans le bouquin, on assiste à une révolution, sourde mais bien présente, et pas seulement du côté des Imparfaits. J'ai apprécié suivre Celestine dans son parcours, essayant d'écouter son instinct et son cœur, sans pour autant toujours chercher à se battre contre tout le monde.
Et ce combat ne se fera pas seule, elle pourra compter sur la présence de personnes de confiance, comme Carrick ou sa propre famille. Malheureusement, il y avait aussi des personnages qui abusaient du peu de confiance qu'elle pouvait parfois accorder, mais cela permettait ainsi de voir les différents camps et points de vue qui s'opposent face à la situation. De ce fait, on appréciera certains et moins d'autres, mais cela dépendra aussi des situations. Ainsi, Celestine m'a parfois un peu exaspérée, mais rien qui ne m'aura freiner durant ma lecture du roman.
Ce que j'ai apprécié est également le message sur la perfection et l'imperfection, comme quoi chaque humain fait des erreurs, et qu'il a besoin d'en faire afin d'apprendre de ses dernières et de se construire et s'améliorer. Ainsi, personne n'est parfait, la perfection n'existe pas, et derrière l'apparente perfection se cache également quelques défauts. Je trouve que cela permet de critiquer d'une certaine manière notre société où l'on a de moins en moins le droit à l'erreur, où tout ce qu'on fait ou presque doit être réussi. On le voit notamment en France, même si ce n'est pas exactement ce qu'on voit dans le roman, avec le système d'éducation à l'école où les élèves ont parfois peur de tenter leur chance quand on pose une question, de peur d'être moqué par les autres voire par l'enseignant, avec une grande peur de l'échec et de l'erreur.
Mais on n'a pas seulement cette critique d'un système où tout doit être parfait ou presque, puisque le roman parle aussi d'un système qui utilise la peur pour garder son pouvoir sur la population. Lors d'un passage, on voit ainsi jusqu'où tout cela peut aller quand des gens veulent asseoir leur autorité en faisant pression sur les gens par la peur du rejet. Ce passage, bien que particulier voire choquant lors de sa lecture, nous montre la cruauté de certaines personnes pour garder le pouvoir sur les gens en jouant sur leur peur, la peur de se retrouver rejetés et exclus par la société et de devenir des parias.
Concernant la fin, j'ai apprécié la découvrir bien qu'il y ait un passage concernant Celestine que je n'ai pas forcément compris. En effet, celle-ci choisit une drôle de manière d'affirmer ce qu'elle est, et je pense sans qu'elle n'ait réfléchi aux possibles conséquences que cela pourrait engendrer. Mis à part cela, j'ai plutôt apprécié la conclusion de ce roman sur cette société où l'imperfection et les erreurs sont durement condamnées.
Pour conclure, j'ai apprécié faire cette lecture que j'ai mieux apprécié que le premier tome, que j'avais certainement dû lire à une période qui n'était pas idéale pour ce roman qui est pourtant intéressant. J'ai aimé découvrir le fin mot de l'histoire sur cette société où l'imperfection est rejetée, j'ai apprécié ce que cette duologie soulevait de par les thèmes traités. Ainsi, on comprend derrière l'histoire de Celestine et des autres Imparfaits que la perfection n'existe pas et que c'est justement en faisant des erreurs qu'une personne peut se construire et s'améliorer.
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--- Vite, vite ! ---
J'ai lu ce deuxième tome en moins de 48h, sans prendre le temps de m'arrêter sur les sentiments que cette lecture éveillait en moi. J'étais tout simplement avide de savoir la suite, le premier volet m'ayant enchantée.
Pourtant, ce n'est pas un coup de coeur, même si je suis incapable d'expliquer pourquoi. Trop d'attentes ? Peut-être. Enfin bref, disons qu'il n'y a pas eu la petite étincelle, même si j'ai passé un très, très bon moment en compagnie de Celestine.
--- Des mots, plutôt que des actes ---
Je m'attendais à de l'action en ouvrant ce livre et il y en a eu, c'est certain. Mais n'oublions pas que l'histoire se déroule dans une société où la mise en scène et les discours opportuns ont plus de poids que les agissements.
Il est d'ailleurs facile de faire le parallèle avec la saga Hunger games, où Katniss se trouve, malgré elle, propulsée à la tête de la rébellion. Ici, c'est Celestine qui est un symbole d'espoir pour les Imparfaits et leurs proches, victimes par ricochet. Elle a bien changé depuis l'époque où elle vivait une vie normale de lycéenne ; dans les moments importants, elle est suffisamment inspirée pour dire et faire ce qu'il faut.
C'est peut-être ça qui m'a choquée, au premier abord. Bien qu'elle se sente perdue, notre héroïne finit toujours par savoir quoi faire. Et, malgré mes quelques réserves, c'est parfaitement réussi ! J'ai été embarquée dans un tourbillon d'évènements, exactement comme dans le premier opus. Trahisons, sauvetages désespérés, manipulations : un cocktail explosif et haletant !
--- Un style direct et percutant ---
Je crois que c'est le gros point fort de ce récit. Il n'y a pas de fioritures, pas de demi-mesures dans les dialogues.
--- Une romance dosée à la perfection ---
C'était l'une de mes plus grandes craintes, car le premier tome annonçait déjà les sentiments de Celestine pour Carrick. Heureusement, Cecelia Ahern n'a pas placé cette romance au coeur de l'intrigue, ni idéalisé leur relation. À l'heure où les romans young adult se reposent en grande partie sur les histoires d'amour, je remercie l'auteure d'avoir fait différemment, pour une fois.
--- Et le final ? ---
Il n'est pas si spectaculaire, pour être honnête. Et tant mieux ! Comment achever autrement ce diptyque qui n'a fait qu'aller crescendo ? Faire plus aurait été impossible. Les choses devaient donc s'apaiser, enfin.
Un seul bémol au compteur : j'ai trouvé que cela se terminait un peu trop bien, mais on reste dans du YA, alors…
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