Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Jacques Sivan, pour raconter son rapport au réel, a créé une langue qui n'appartient qu'à lui : un genre d'écriture phonétique désaffublée de toute règle imposée, une langue qui serait incarnée, rendue charnelle par sa confrontation au monde.
Dans Des vies sur deuil polaire, Jacques Sivan invente une autre planète peuplée, comme la Terre, d'individus mortels. Il en dresse le portrait de quelques-uns. Chaque portrait est fragmenté et parasité par une écriture qui tient autant d'une langue « autre » que du brouillage sonore, un brouillage qui serait provoqué par le frottement d'une autre temporalité, d'une autre dimension. Et pourtant : les habitants de cette autre planète peuvent aisément nous faire penser que nous avons affaire à une décalque assez exacte de notre propremonde. Comme si lamise en abime ici instaurée par cet effet demiroir nous permettait, non sans un certain vertige, de mieux comprendre le fonctionnement de notre monde.
Et d'ailleurs, entre l'écriture « lisible» et celle a priori « illisible », est-on sûr de savoir reconnaître celle qui serait « la notre », et celle qui viendrait « d'ailleurs » ?
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Merci à toutes et à tous pour cette aventure collective
Lara entame un stage en psychiatrie d’addictologie, en vue d’ouvrir ensuite une structure d’accueil pour jeunes en situation d’addiction au numérique...
Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...