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L'histoire se passe dans les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Elle dure cinq semaines, le temps qui passe depuis le moment où le protagoniste est condamné àmort jusqu'au moment où ilmonte sur l'échafaud pour être guillotiné.
Le livre se présente comme le journal qu'un condamné àmort écrit durant les vingt-quatre dernières heures de son existence et où il relate ce qu'il a vécu depuis le début de son procès jusqu'au moment de son exécution soit environ six semaines de sa vie.
Victor Hugo présente l'oeuvre dans l'une des trois préfaces qu'il a écrites comme, au choix, un journal écrit par un condamné ou bien l'oeuvre d'un philosophe ou un poète. Victor Hugo laisse ainsi le lecteur décider.
Comme d habitude un livre de Victor Hugo passionnant , a decouvrir pour ceux qui ne le connaisse pas
Quelle belle manière aura utilisé Victor Hugo pour combattre cette absurdité qu'est la peine capitale encore en application dans bien des pays. Ce texte est écrit à la première personne, nous nous retrouvons à la place de ce condamné dont on ne connaît, ni son âge, bien que l'on comprenne qu'il est trop jeune pour mourir, ni son nom, ni son travail. Il a une famille, une femme et une petite fille. Au delà de sa mort, il dénonce aussi la souffrance de sa famille.
De ce condamné, nous ne connaissons que sa condamnation, la peine capitale. La guillotine, inventée pour rendre à la mort sa dignité, dont l'inventeur se verra refuser le brevet par la France, encore une contradiction "à la française".
Nous ne saurons pas quelle faute aura t-il commis, mais mérite t-elle la peine capitale. Qui mérite la mise à mort ?
Ce dernier jour est horrible, trop vite passé. Les acteurs de cette mise à mort sont autour de ce condamné, soudain respectueux, craintif, ils vont lui voler sa vie, lui ôter ce que nous avons de plus cher.
Victor Hugo nous emmène dans les geôles, sales et impersonnelles, ou les condamnés, les célèbres comme les anonymes, essayent de laisser une trace de leur passage sur cette terre.
C'est poignant, mais c'est loin d'être de la fiction. La France n'a aboli la peine capitale qu'en 1981. Combien d'hommes et de femmes auront eu la tête tranchée pour un crime qu'ils auront commis ou pas. Victor Hugo nous délivre non pas une nouvelle, mais un cri de rage, de désespoir, contre la bêtise humaine.
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