Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
De tout l'oubli.
Un oubli complet. Que disparaisse qui peut se souvenir. Que disparaisse jusqu'à l'oubli. Rien. Qu'enfin il n'y ait ni ne reste rien. C est le mieux. Que savoir soit sans qu'on se souvienne. Qu'on abandonne à la mort l'oubli que le souvenir a été impuissant à empêcher. Que la mort achève l'oubli que même le souvenir a commencé. Défiguration est le récit d'un homme qui cherche moins la mort - à laquelle il n'a que trop survécu - que, dans la mort, l'oubli ; l'oubli de cette survivance.
Il se trouve que cet homme est un écrivain et que l'oubli de l'écriture ne saurait suffire. Il en faudrait encore la disparition. Que rien n'ait été écrit puisqu'il n'y a rien qu'écrire permette de connaître de la mort. De la mort en général. De cette mort en particulier. A laquelle on échappe non pas seulement à regret mais, selon lui, à tort.
Il n'y a pas encore de discussion sur ce livre
Soyez le premier à en lancer une !
Ce road-movie intimiste est l'une des BD à ne pas manquer en cette rentrée
Découvrez 5 romans en format poche et tentez de les gagner...
Lovecraft comme vous ne l'avez jamais lu, à travers une sélection de lettres qui rend son univers encore plus complexe et fascinant
Des conseils de lecture qui sentent bon la rentrée !