De prime abord, on peut dire que l'ensemble des régimes politiques y compris les projets et programmes de développement de Boganda n'ont rien apporté de bien, comme vision politique dans la transformation du pays. Tout semble être dicté de l'extérieur et rien, absolument rien, n'est maîtrisé par les leaders politiques. On essaie de rafistoler les choses, sans trop coller à la réalité du pays. Un lourd gâchis a été commis par rapport à la masse de main d'oeuvre disponible capable de booster les bases du développement économique. Qu'elle soit intellectuelle, ouvrière, ou paysanne, depuis la colonisation jusqu'à ce jour, cette main d'oeuvre n'a pas été utilisée avec intelligence. L'impératif de la prise en compte des producteurs dans la répartition équitable des bienfaits du développement, à savoir l'accumulation des revenus générés par la croissance, est négligé au profit de l'enrichissement éhonté d'une couche minoritaire de la nation. Cela a eu comme conséquences la cancérisation du système économique et indubitablement sa gangrène. Ce qui à conduit l'État à tomber dans le circuit infernal de l'endettement/remboursement pour soigner la maladie sans résultat probant.
Il est important de changer de look politique, économique et socioculturel, mais surtout de changer de concept. C'est la seule façon et le seul chemin de salut pour la Centrafrique, ce pays complètement affaissé.
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