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Dans les coulisses d'un théâtre où se donne un drame historique sur la seconde guerre mondiale, des comédiens discutent. Certains jouent le rôle de nazis, d'autres celui de déportés. Ce sont des hommes liés par la fraternité de la scène, ils rient, s'adressent des plaisanteries, gèrent leur stress. S'ils donnent l'impression d'être soudés, il ne faut pas négliger qu'ils puissent taire leurs pensées les plus profondes, afficher une désinvolture de surface, et entretenir une certaine rivalité.
Lorsqu'un soir, juste avant la représentation, par mégarde, un comédien vient tacher l'impeccable tenue de nazi d'un autre comédien, ce fragile équilibre commence à tanguer.
Dans cette pièce-récit, Éric Pessan traque les sources-mêmes de l'intolérance, celle qui commence par des petits riens et finit par engloutir l'humanité des êtres. Il s'interroge aussi sur la porosité inéluctable entre le comédien et le personnage qu'il incarne.
Une troupe de théâtre jouant une pièce sur le nazisme. D'un côté, les beaux uniformes des nazis et de l'autre, les pyjamas des prisonniers. le fait de revêtir ces beaux uniformes donnent à ses acteurs une certaine importance : ils se redressent et deviennent petit à petit ceux qui écrasent les autres. Ils n'hésitent pas à faire des blagues idiotes sur les Juifs. Quant aux prisonniers, ils baissent la tête.
Un habit change donc la personnalité de celui qui le porte.
La pièce est très courte. Pas de personnages précis, sauf des nazis et des prisonniers. Pas de tirets.
Et entre les scènes, des réflexions personnelles sur le vécu familial de chacun pendant cette période atroce et inhumaine.
Une troupe de théâtre jouant une pièce sur le nazisme. D'un côté, les beaux uniformes des nazis et de l'autre, les pyjamas des prisonniers. le fait de revêtir ces beaux uniformes donnent à ses acteurs une certaine importance : ils se redressent et deviennent petit à petit ceux qui écrasent les autres. Ils n'hésitent pas à faire des blagues idiotes sur les Juifs. Quant aux prisonniers, ils baissent la tête.
Un habit change donc la personnalité de celui qui le porte.
La pièce est très courte. Pas de personnages précis, sauf des nazis et des prisonniers. Pas de tirets.
Et entre les scènes, des réflexions personnelles sur le vécu familial de chacun pendant cette période atroce et inhumaine.
Merci à Babelio pour cette masse critique.
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