Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
Oscar Wilde écrivit De profundis de janvier à mars 1897, au cours de ses derniers mois d'incarcération à Reading. C'est le seul ouvrage qu'il rédigea en prison. Et sans doute aussi son chef-d'1/2uvre et une des plus belles lettres d'amour qui soient, où résonne toute la plainte de l'amour perdu. « Le sanglot d'un blessé qui se débat... », disait Gide. Adressée à celui qui fut à l'origine de son incarcération et de sa chute, Lord Alfred Douglas, cette lettre, oscillant sans cesse entre l'amour fou et la haine, le désespoir et l'exaltation, la laideur du quotidien et la sublimation, marque une rupture définitive dans la pensée de Wilde. Le dandy hédoniste laisse en effet tomber son masque, et c'est sans filet et sans artifices qu'il aborde le désir, les désillusions et la souffrance. Le manuscrit original de Wilde subit des fortunes diverses. Oscar Wilde le remit à son ami Robert Ross en mai 1897 pour qu'il l'adresse ensuite à son véritable destinataire, Lord Alfred Douglas. Mais Ross n'envoya à celui-ci qu'une copie incomplète et déposa l'original en 1909 au British Museum, d'où il ne put être retiré que cinquante ans plus tard. C'est à partir de ce texte, le seul authentique et intégral, que la présente traduction de De profundis a été établie.
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Une belle adaptation, réalisée par un duo espagnol, d'un des romans fondateurs de la science-fiction, accessible dès 12 ans.
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