Si certaines sont impressionnantes et effrayantes, d'autres sont drôles et rassurantes !
1847 est l'année en France d'un vaste débat sur l'anesthésie et la souffrance du patient lié à la découverte, par le monde anglo-saxon, des vertus de l'éther, qui entraîne prises de positions et concertations dans les académies scientifiques parisiennes.
C'est dans ce contexte que Saint-Bonnet rédige De la douleur. Ce qui frappe d'emblée, dans sa méditation c'est la double nature, instrumentale et énigmatique, de la douleur : elle est un mystère disponible, un outil étrange, offert à l'homme qui en ignore l'essence profonde, les effets réels. La créature a la douleur à sa disposition comme un autre ange gardien, une force d'appoint. Moins un châtiment qu'un recours potentiel. À bien des égards, la douleur selon Saint-Bonnet se veut le remède à l'anesthésie morale et spirituelle, à la suffisance affichée d'un homme « mou et superbe » ; elle serait un tonique astringent pour l'âme assoupie par l'action des multiples « éthers » idéologiques.
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Caraïbes, 1492. "Ce sont ceux qui ont posé le pied sur ces terres qui ont amené la barbarie, la torture, la cruauté, la destruction des lieux, la mort..."
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