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À la suite des plus légers que l'air, de Wilbur Wright, de Blériot et des écoles françaises d'aviation, il fait apparaître comment l'aéroplane, devenu « avion », accède au statut de « cinquième arme » et se voit affecter des missions qui, d'après les experts de l'époque, doivent bouleverser la conduite de la guerre. Nous marchons dans les pas des militaires qui, après avoir suivi à Pau ou ailleurs, chez les civils, une formation les conduisant au brevet de l'Aéro-Club de France, poursuivent une instruction spécifique dans la nouvelle École d'Aviation militaire implantée au Pont-Long. Nous suivons les étapes qui en font pendant la première guerre mondiale le haut lieu de formation de la Chasse française. C'est certainement le centre d'instruction de pilotes et de mécaniciens le plus important qui fournit aux armées des milliers de spécialistes (plus de 6000 pilotes et 1800 mécaniciens appartenant à plus de 12 nationalités), malgré les restrictions de toutes natures qui ne manquent pas d'affecter son fonctionnement comme elles touchent les civils (et lui valut le surnom de Saumur de l'Aviation).
Nous suivons pas à pas les étapes du développement de l'École qui, à l'Armistice, emploie plus de 3600 personnes, dispose d'une douzaine de "pistes" réparties sur 7 "sites" et peut compter sur 758 appareils et 987 moteurs.
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