Des romans policiers à offrir ? Faites le plein de bonnes idées !
Isabel Gros est une miraculée. Seule survivante d'une fusillade, elle a passé deux semaines dans le coma. Contrainte d'abandonner sa carrière de critique d'art et ne supportant plus la vie citadine, elle quitte Paris avec son mari, pour s'installer dans leur nouveau chalet, au coeur des Vosges. Souffrant de graves séquelles, Isabel pense se reconstruire grâce à la peinture. Mais le malaise qu'elle ressent dès son arrivée va rapidement se transformer en terreur.
« Un vrai talent d'écriture. » Michel Bussi
"Dans la toile" est un thriller psychologique. C'est le 3e livre de Vincent Hauuy, et il est indépendant du "tricycle rouge" et de sa suite "le brasier".
L'histoire : Isabel (ancienne critique d'art) et sont mari (médecin) quittent Paris pour s'installer dans leur nouveau chalet, au coeur des Vosges. Suite à une fusillade, dont elle est sortie vivante, Isabel souffre de graves séquelles physiques et mentales. Elle est particulièrement angoissée, paranoïaque et désorientée Le malaise qu'elle ressent dès son arrivée va rapidement se transformer en terreur.
Ce thriller rythmé (presque un huit clos) nous fait bien ressentir le malaise d'Isabelle. C'est elle la narratrice, et elle alterne les passages entre le passé et le présent. L'intrigue est compliquée et il faut du temps avant de comprendre les méandres de l'histoire.
J'ai bien aimé ce livre, qui m'a donné envie de lire le 4e opus de l'auteur.
Dépressive après les terribles événements qui l'ont plongée dans le coma, Isabel a convaincu son mari de quitter Paris et de s'installer dans un coin perdu des Vosges. La jeune femme est en effet persuadée que la montagne, qui lui rappelle son Maine natal, une existence plus saine, plus naturelle, loin de la foule, lui permettra de se reconstruire, de retrouver goût en la vie et confiance en elle et en l'humanité. Elle envisage même de reprendre la peinture, activité qu'elle a abandonnée dix ans plus tôt.
Mais le malaise qu'elle ressent dès leur arrivée dans leur nouvelle maison est accentué par les curieux textos qu'elle reçoit: "As-tu trouvé l'éclat, ma colombe?" Qui les lui envoie? Et surtout, pourquoi?
Isabel, qui ne fait pas grand chose de ses journées, est rapidement intriguée par ses voisins, ou plutôt leur absence: "C'est à ce moment que je repère les caméras placées au niveau de l'entrée des voisins. ..Ce n'est pas une maison mais une forteresse. Quel genre de personne habite là? Un mafieux, un criminel, un milliardaire, une célébrité?" (Page 85).
Peu à peu, le malaise prend de l'ampleur. La menace est-elle réelle ou Isabel plonge-t-elle dans la paranoïa? "Assise au bar qui sépare la cuisine du salon, je fixe la porte d'entrée. Mes ongles sont enfoncés si profondément dans ma paume qu'ils ont laissé des marques roses sur l'épiderme. Pourquoi Franck m'aurait-il emprisonnée? Pour me protéger de quelque chose? De quelqu'un? De moi-même?" (Page 105).
L'intrigue de Dans la Toile se déroule lentement, au gré des pensées, des malaises et des hallucinations d'Isabel. Peu de scènes d'action pour ce thriller psychologique en huis-clos captivant.
Le +: l'état psychologique d'Isabel que l'on peut suivre au fur et à mesure du déroulement de l'histoire, dans un aller-retour entre l'avant et l'après: ses hallucinations, ses pensées morbides, son malaise grandissant évoqués avec beaucoup de finesse: "Je devrais me sentir bien. Le cadre est idéal, la maison est vaste, Franck est beaucoup plus présent qu'à Paris. Même l'inspiration est au rendez-vous. Pourtant je perçois une dissonance, une fausse note dans cette partition presque parfaite." (Page 54)... "J'avance lentement, prise d'un vertige que je tente de contenir du mieux que je peux et avec l'impression de découvrir une maison inconnue. Au cœur de la nuit, le chalet est un univers hostile. Chaque ombre projetée est un danger, chaque objet devient une arme potentielle." (Page 150)=> Intuition ou réalité?
Pour ce troisième roman, Vincent Hauuy a choisi de développer son intrigue dans une ambiance plus intimiste dans un huis-clos savamment orchestré. Isabel est-elle paranoïaque ou est-elle vraiment sous la coupe d'une menace qui peu à peu envahit la toile de son esprit. Y résisterez-vous? Sortirez-vous indemne de cette lecture? Qui peut le dire...
Pour son troisième livre et après le succès du tricycle rouge, Vincent Hauuy dévoile un huis clos psychotique hautement diabolique.
C'est l'histoire de Franck et Isabel, qui décident de prendre un nouveau départ suite une fusillade mortelle dont Isabel est la seule à être sortie miraculeusement vivante. Après deux semaines de coma, elle se réveille avec de nombreuses graves séquelles physiques et psychologiques. Fragilisée elle souffre de troubles de la mémoire et de stress Post-traumatique.
S'isolant dans un chalet perdu au cœur des Vosges, elle pense récupérer et se reconstruire en se mettant "au vert" . Et pourtant, dès son arrivée, Isabel va ressentir un malaise qui ne la quittera plus jusqu'à la paranoïa. En confusion dans les méandres de son esprit torturé, elle commencera à douter de la réalité et d'elle-même. Perds-elle la tête ? Où est le vrai du faux ?
Entre réalités, cauchemars, illusions, déraisons et manipulations, nous allons suivre fébrilement Isabel dans ses questionnements, ses doutes et ses peurs.
Les personnages sont effrayants avec chacun une double personnalité.
Avec une construction originale, le livre est divisé en trois parties, chacune alternant à la première personne, le séjour à Plainfaing et les "mémoires" d'Isabel qui sont des extraits de son enfance. L'écriture est rythmée, prenante, au suspense tendu et anxiogène dans un récit très dense et sans temps mort, ne nous laissant aucun répit. L'atmosphère est lourde et pesante, les questions restent sans réponse, avec une suspicion omnisciente nous empêchant de nous fier à quiconque dans une intrigue angoissante. La pression monte crescendo dans un scénario tortueux à la trame complexe qui pourra parfois nous perdre en chemin. Il m'a fallu de temps à autre relire certains passages pour savoir de quel protagoniste il était question.
Avec une fin totalement inattendue, c'est une lecture troublante, déstabilisante et addictive que j'ai dévorée !
"Mes mains se couvrent d'une moiteur froide, ma gorge se noue. J'ai envie de crier, mais je n'ai pas d'air dans les poumons. La corneille croasse et martèle la vitre à une vitesse inouïe. Le verre se fend. Le bec se brise. Le sang éclabousse la fenêtre. Tu n'as aucun éclat, ma colombe, hurle une voix distordue."
Isabel Nortwood-Gros, critique et marchande d’art, est sortie du coma il y a quelques semaines. Elle a été l’une des victimes d’un fou furieux qui a tiré sur l’ensemble des personnes présentent dans un café. Six personnes ont péri ce jour-là.
Afin de prendre un nouveau départ, Isabel et son mari, Franck, médecin, décident de s’installer dans les Vosges. A première vue ce lieu est parfait pour qu’Isabel s’épanouisse, il lui rappelle le Maine ou elle a grandit.
A travers un double récit de son enfance, on découvre qu’Isabel a une sœur jumelle, qu’elle a grandit avec un père ultra catholique, un oncle drogué et alcoolique, un grand-père Alzheimer. La maladie d’Eliot son frère, a engendré de terribles souffrances à tout la famille et a été le début de la déchéance de celle-ci.
Avec son thriller psychologique en huis-clos Vincent a réussi à me rendre “folle”. Je n’arrivais plus à savoir ce qui était vrai, ce qui était issu de l’imaginaire. Il se joue de nous tout au long de son roman, nous laissant croire que nous avions tout compris, pour nous surprendre à chaque fois avec un final imprévisible !
Même si je n’ai pas ressenti la même euphorie que lors de la lecture de ses 2 premiers romans, j’ai tout de même adoré celui-ci. Ce thriller psychologique est complètement addictif, un casse-tête du début à la fin. Avec ce roman Vincent confirme son talent, il va très vite faire partie des auteurs français à suivre de près dont les fans attendent la sortie de son prochain roman avec impatience (comme moi :p).
Isabelle as survécu une fusillade, elle as besoin de calme, donc son mari achète une maison dans les Vosges, mais dés leur arrivée, elle entends des bruits bizarre, se fait beaucoup d'idées ? Est ce que ce sont vraiment des hallucinations ou la réalité ?
J'ai reconnu le style de l'auteur, qui aime bien emmêler le vrai du faux, ce que j'ai préférée dans cet opus est la fin, car elle est incroyable, on se rends compte qu'on s'est fait avoir du début a la fin .
L'histoire est intéressante, une femme qui doit face a ses démons après avoir survécu a une tragédie, cela m'as fait penser par certains aspects a Salem de Stephen King.
Ce qui m'as profondément gêner dans cet opus est le rythme, je l'es trouver plat, et de ce fait est pas réussi a être embarquer dans l'histoire.
Après j'ai vraiment voulu le finir, car j'aime aller au bout des livres que je commence, mais ça était réellement difficile.
J'ai trouver que ça manquer réellement d'actions, de rebondissements, que ça tournait toujours autour de la même chose.
Par contre la fin m'as scotcher, je l'es trouver incroyable, et il faut un sacré talent, pour arriver a nous balader pendant 395 pages.
Mais je suis passée a coté peut-être.
Ce sont des choses qui arrivent, mais je continuerais a lire ses prochains romans, on peut être déçu une fois, et a nouveau aimer les autres publications.
Isabel a besoin de se reconstruire, Franck son mari leur a trouvé un chalet au cœur des Vosges. Elle va pouvoir laisser derrière elle la fusillade dont elle a été victime, la vie parisienne et tenter de reprendre sa vie en main malgré ses troubles de la mémoire, en renouant avec la peinture, elle qui était critique d’art. Pourtant dès leur arrivée le chalet lui semble étrange.
Pour son troisième livre Vincent Hauuy nous propose un thriller domestique hautement psychologique. Nous entrons avec Isabel dans ce chalet et commence alors un huis clos tendu et anxiogène. Le récit est construit à la première personne et alterne des chapitres sur la vie dans le chalet à Plainfaing et des « mémoires » qui sont des réminiscences du passé d’Isabel. Dès lors c’est un univers de questions sans réponses qui s’installent déstabilisant et le lecteur et l’héroïne. A qui est ce chien qui rode autour du chalet ? Qui sont les habitants de la maison barricadée d’à côté ? Ce n’est qu’une succession d’événements angoissants qui vont s’abattre sur la nouvelle habitante des lieux qui déjà fragilisée fini par se demander si finalement ils n’ont pas commis une erreur en s’isolant ainsi.
J’ai aimé suivre les différents états d’Isabel, ses questionnements, ses doutes sur son mari, ses peurs. Cela donne un récit assez dense où l’on peut se sentir perdus mais pas plus que ne l’est notre héroïne. Nous ne pouvons pas sortir de cet endroit et ses montées d’adrénaline sont les nôtres. Lorsqu’elle semble être décalée de la réalité, c’est le lecteur qui perd pied. Un récit mené avec talent et une intrigue bien tordue. C’est un livre que j’ai dévoré et qui m’a prise dans sa toile en me laissant hébétée avec une fin inattendue. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/05/25/37303976.html
J’ai survécu au dernier roman de Vincent. J’attendais une surprise avec cette 3ème création. Et bien, j’ai été servi. J’ai été baladé comme rarement sans pouvoir mettre une fin avant la fin. Vincent Hauuy sème le doute à chaque chapitre.
Disons le tout net, la construction démoniaque de ce thriller psychologique ne m’incite pas à partir en vacances dans les Vosges.
Pourtant, c’est bien à Plainfaing, non loin de Saint-Dié au cœur des forêts qu’Isabel Gros atterri avec son mari. C’est une survivante. Sortie du coma après une fusillade, elle a abandonné son ancienne vie. Dans cette maison loin de tous, son mari semble avoir minutieusement tout préparé pour qu’elle puisse se reconstruire, pour que ses cauchemars et ses peurs s’éloignent, pour qu’elle puisse se rétablir, reprendre la peinture. En un mot, ressusciter.
Mais entre doberman et frayeur nocturne, l’esprit d’Isabel se trouble. La peur s’établit, le doute aussi. Plainfaing pourrait être joli, mais le chalet dans lequel Isabel est confiné devient un Stanley Hotel.
Et le lecteur que je suis s’emballe.
Vincent a opté pour la narration. Celle d’une femme. Et il se glisse sans faute dans sa tête. Ce qui est une gageure. Car l’esprit d’Isabel est en miette. Il n’y a pas une mémoire mais plusieurs. Isabel souffre de troubles mnésiques alors elle alterne les événements et les morceaux de mémoire qu’elle retrouve.
Entre les chausse-trappes, le lecteur la suit tentant d’enregistrer les brides d’information, les renvois vers ses expériences passées, et tente de la suivre au jour le jour. La perversion du lecteur est à son comble que on se réjouit de la voir se débattre pour conserver ses souvenirs.
Vincent joue sur la focale, les descriptions micro et macro, alternant des paysages des Vosges froides et hostiles à la précision amnésique. Je suis maintenant certain qu’il souffre d’un trouble dissociatif de l’identité. Sous ses dehors souriant et adorable, il est capable du pire… à moins que ce ne soit ses personnages. Si Dans la toile, se joue de la manipulation de la narratrice, c’est finalement le lecteur qui frise la paranoïa.
La confiance d’une maison d’édition dans son auteur paye. Hauuy en a sous le pied. Ce brillant roman en est la preuve flagrante.
Avec ce nouveau roman, Vincent Hauuy change de registre et confirme son talent.
Si Le Tricycle Rouge et Le Brasier étaient de purs thrillers d’action, Dans La Toile se positionne lui comme un vrai thriller psychologique.
J’avais beaucoup aimé les deux premiers, et celui-ci m’a fait la même excellente impression : cet auteur est doté d’une plume solide et d’une imagination on ne peut plus plaisante.
Isabel est une artiste qui souffre de stress post-traumatique et de graves séquelles physiques suite à un événement particulièrement violent. Son mari décide donc de quitter Paris et de s’installer en province, dans l’espoir qu’un environnement calme lui permette de récupérer.
Mais sitôt arrivés dans leur nouvelle demeure, les troubles d’Isabel ne vont cesser d’augmenter.
Perd-elle définitivement la tête ?
Ça semble envisageable quand on sait les nombreux traumatismes vécus durant son enfance dans le Maine...
À moins que...
Inutile d’en dire plus, ce serait vous gâcher le plaisir de découvrir l’excellente toile tissée par l’auteur dans ce thriller.
Laissez-vous embarquer dans cette histoire où réalité, cauchemars et illusions ne cessent de s’entrecroiser au fil des pages.
Sans temps mort et avec une pression allant crecesendo, vous aurez du mal à lâcher ce roman avant la fin.
Vous imaginerez des scénarios, toujours plus tordus, et pourtant vous serez encore très loin du fin mot de cette histoire.
Risquez-vous de rencontrer des invraisemblances ? C’est possible, oui. Mais nous sommes dans un thriller, et par conséquent l’auteur a besoin de laisser un peu plus de liberté à son imagination. Ça ne nous choquerait pas dans un film, il n’y a donc pas de raison d’y prêter plus d’attention ici.
Dans La Toile ferait d’ailleurs un très bon film, car comme dans ses romans précédents l’auteur a su créer une atmosphère très visuelle.
Non, il n’y a vraiment pas de raison de vous priver de cette très bonne lecture, ni de ne pas plonger tête baissée dans les méandres de l’esprit d’Isabel.
Ici impossible de se fier à quelque personnage que ce soit. Ce n’est d’ailleurs pas tant aux protagonistes qu’on s’attache, mais bel et bien au casse-tête qui nous est offert.
Totalement addictif !
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