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Daniel Balavoine, l'enfant caché du rock

Couverture du livre « Daniel Balavoine, l'enfant caché du rock » de Stephane Deschamps et Valerie Alamo aux éditions Hors Collection
Résumé:

À la recherche perpétuelle de sons nouveaux, précurseur en la matière, puisqu'il fut le premier à posséder un home studio et à faire la part belle à la musique électronique par le biais de synthétiseurs, Daniel Balavoine a réussi l'alchimie de marier musicalité rock anglaise et langue... Voir plus

À la recherche perpétuelle de sons nouveaux, précurseur en la matière, puisqu'il fut le premier à posséder un home studio et à faire la part belle à la musique électronique par le biais de synthétiseurs, Daniel Balavoine a réussi l'alchimie de marier musicalité rock anglaise et langue française.
Loin des « Vendeurs de larmes » qu'il égratigne, il a ouvert la voie à une autre chanson française. S'éloignant des codes stricts de la poésie. Son écriture est porteuse d'images nouvelles, chargée de sens et de double sens, à la fois énigmatique et philosophique à l'instar de « Celui qui se fait gloire de supporter le mal est beaucoup moins fort que celui qui s'en sort » dans « Dieu que l'amour est triste ».
Cet ouvrage retrace l'histoire des huit albums studio de Daniel Balavoine à travers les interviews de l'artiste, les archives de la Sacem (textes et partitions manuscrites), mais aussi des entretiens inédits de célébrités ou d'anonymes et notamment de ceux qui font aussi la carrière d'un chanteur et qui sont condamnés à rester dans l'ombre : « Les gens comme vous », comme Daniel les appelait. Loin du fanatisme qu'il exécrait, ces témoignages sont ceux de connaisseurs comme on peut l'être de l'oeuvre d'un écrivain ou d'un cinéaste.
Ce livre documenté permettra également de montrer à la jeune génération, qui aurait de lui seulement l'image multi-diffusée de ses emportements sur des plateaux de télévision, que son engagement citoyen et humanitaire et sa vision du monde loin du nombrilisme étaient avant tout dans les textes de ses chansons.
Mais comment évoquer Daniel Balavoine, sans être transporté par la voix de ce chanteur si entier de caractère et romantique au vrai sens du terme. Comme celle d'Édith Piaf, sa voix semble abriter un cri du coeur étouffé, mélange de révolte et de désespérance. « Il faut être à la lumière » chantait-il, trente-quatre années après sa disparition, Daniel Balavoine l'est toujours.

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