Docteure en lettres et spécialiste de littérature américaine, la romancière est jurée du Prix Orange du Livre 2021
Pour reprendre le contrôle de sa vie, Dalva s'installe dans le ranch familial du Nebraska et se souvient : l'amour de Duane, les deuils, l'arrachement à ce fils nouveau-né qu'elle cherche obstinément. Meurtrie mais debout, elle découvre l'histoire de sa famille liée à celle du peuple sioux et d'une Amérique violente. Chef-d'oeuvre humaniste, Dalva est un hymne à la vie.
"Le roman des grands espaces : la preuve, par la littérature, que l'on est ce que l'on fait. Une invitation à la sculpture de soi." François Busnel, L'Express Traduit de l'anglais (États-Unis) par Brice Matthieussent
Docteure en lettres et spécialiste de littérature américaine, la romancière est jurée du Prix Orange du Livre 2021
Un livre surprenant de conflit , de sefilsdiparu ,des monde de culture différents avec des indiens cette histoire me plaitbeaucoup a decouvrir c est sure ,une hitoire émouvante a lire
« Dalva » est l’histoire d’une femme et d’une famille, elle se veut libre, libre de ses choix, de ses amours. Une femme de caractère qui rien n’arrête. Qui à travers les générations s’est battue contre les injustices. .
Une femme qui ne tient pas en place qui travaille dans une association pour jeunes en difficultés. .
Malgré ses voyages, ses rencontres diverses et variées, une famille aimante Dalva n’arrive pas à oublier son amour de jeunesse Duane. De cet amour naitra un enfant qu’elle décida de faire adopter lorsqu’elle n’avait que 17 ans. .
A 45 ans elle décide de poser ses valises et s’installe dans la maison de son grand-père, une façon pour elle de se recueillir sur ses disparus : son grand-père vénéré, son père John Wesley mort en Corée, Duane son amant et son enfant. .
« Dalva » est un roman sur la famille, mais aussi une leçon d’histoire sur les guerres indiennes, une tache de sang indélébile qui orne la bannière étoilée. .
Un roman poignant dans lequel l’auteur nous donne le portrait de la nation indienne jusqu’aux séquelles de la guerre du Viêt-Nam et au cynisme des années 80 centré sur la vie tumultueuse et meurtrie d’une femme de 45 ans. .
Voyager à travers cinq générations de sa famille de pionniers. Entre les récits de Dalva, ceux de Michael et les extraits du journal de l’arrière-grand-père. .
Une lecture intéressante mais qui demande courage et patience.
En 1986, Dalva a 45 ans. Pas encore l'heure du bilan mais le besoin de faire la paix avec un passé marqué par les deuils et les séparations, son père mort en Corée, son grand-père, Duane, son premier amour disparu dans l'océan...et le fils dont elle a été séparé à la naissance, né de cet amour interdit, ce fils de 30 ans qu'elle veut désespérément retrouver. Quand les circonstances l'obligent à quitter la Californie, elle retrouve le ranch familial du Nebraska et emmène avec elle Michael, son amant du moment, un professeur d'histoire qui s'intéresse aux journaux de son arrière-grand-père. Il s'engage à chercher son fils en échange des archives convoitées. Et tandis qu'il essaie de s'adapter aux grandes plaines de l'Ouest américain et qu'il découvre les écrits de John Wesley Northridge, botaniste et missionnaire auprès des indiens, Dalva plonge dans ses souvenirs...
Dalva, c'est d'abord le roman d'une femme forte, volontaire, solitaire. Une femme de la Prairie qui a dans les veines le sang des Sioux et des colons suédois. Une femme mûre qui abrite en son sein l'adolescente qu'elle a été et qui pleure toujours son enfant abandonné.
C'est aussi une histoire d'amour ou plutôt d'amours. Celui de Dalva pour Duane, passionné mais interdit par la morale. Celui de John Wesley pour la fragile Aase. De brèves amours qui ont eu de lourdes conséquences...
Mais Dalva, c'est aussi l'épopée des cow-boys et des indiens dans l'Ouest américain. Ceux du XIXè siècle qui a vu les indiens brimés, dépossédés de leurs terres, contaminés, massacrés, exterminés par l'homme blanc. Et ceux de 1986 où les fiers cow-boys ne sont plus que des ranchers acculés à la ruine et les indiens de pauvres hères parqués dans des réserves, minés par l'alcoolisme.
Pourtant, malgré ses bases passionnantes, Dalva souffre de longueurs, peut-être due au personnage de Michael qui prend trop de place dans le récit alors qu'il est plus pitoyable qu'intéressant. Ses déboires de citadin perdu dans un ranch peuvent prêter à sourire mais sa tendance à l'alcoolisme et sa libido exacerbée le rendent exaspérant et inutile.
Heureusement Dalva, Duane, Northbridge et ceux qui les entourent redonnent de l'allant à un roman qui s'enlisent parfois dans les détails. Et le final est superbe, à la fois optimiste et émouvant.
Bilan en demi-teinte : de belles histoires, de beaux personnages, des paysages de légende mais un manque de souffle et beaucoup de bavardages.
Une jolie lecture mais qui m'a parue un peu longue...
J'ai gardé de bon souvenirs de sa lecture,à lire donc!
Le chef-d'oeuvre de Jim Harrison, à lire et re-lire. Un portrait de femme magnifique, le roman de l'amour, du courage et de la fidélité. Les grands espaces dans un texte incontournable, de la poésie à l'état pur.
Dalva, encore une femme forte qui souffre, émouvante, libre comme je les aime, elle est l'héritière d'une riche famille de propriétaires terriens du Nebraska, dans les années 40. Très jeune elle va connaître des deuils, dès ses 15 ans (décès de son père à la guerre, départ de son amant Duane, abandon de son bébé, puis mort de son grand-père) elle va rencontrer l’amour de sa vie, un jeune Indien Sioux : Duane. Mais cet amour ne pourra pas vivre. Elle mettra des années à le retrouver et malheureusement le perdra aussitôt. Ce livre met en lumière son arrière-grand-père, John Wesley Northridge, ami des Sioux à la fin du XIXème siècle. Oh non ce n’est pas un roman à l’eau de rose ! L’écriture est parfaite, on apprend tant de choses sur les Indiens, sur leur extermination par les blancs qui en voulaient à leur terre. Un bon roman.
Dalva fait partie d’une famille dont l’histoire a été marquée par les évènements de son pays. Issue de deux différentes cultures en conflit dans le passé, elle doit vivre avec les secrets de ses ancêtres. Ceux-ci deviennent parfois des obstacles à la réalisation d’elle-même, et parfois des mobiles légitimes de se battre. Dalva a forgé son caractère par les malheurs et les drames qui se sont succédés dans sa vie.
J’ai tout de suite été pris dans cette fresque familiale sur fond d’extermination d’indiens, même si le rythme est assez lent et les péripéties un peu lymphatiques. J’ai lu ce roman comme un récit d’Histoire (avec un grand H), et j’ai ressenti autant d’empathie pour les personnages que s’ils avaient réellement existé. Contrairement à « Cent ans de solitude » de Garcia Marquez qui m’avait assommé, « Dalva » de Jim Harrison a réussi à me passionner pour l’épopée d’une famille sur plusieurs générations.
« Dalva » est une œuvre que l’on n’oublie pas, qui nous transporte dans les grands espaces et qui nous marque au fer rouge. C’est typiquement le genre de récit, avec une très belle écriture, qui m’aurait ennuyé à l’âge de 20 ans et qui m’a fasciné aujourd’hui. Je ne devrais pas tarder à entamer la suite.
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merci pour votre commentaire enthousiaste; je n'en encore rien lu de Jim Harisson, mais je crois que je commencerais par celui-là (ou Légendes d'Autumne)