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Début des années 1990, dans le sud de la France. Lettie, quatorze ans, vit avec sa mère dans un mobile home et brûle secrètement d'être quelqu'un d'autre. Quand survient Dahlia, une fille un peu étrange, une ardente amitié se noue entre ces adolescentes que tout semble opposer. Dahlia a deux jeunes frères, des parents généreux, et Lettie voit dans le père de son amie l'homme idéal, celui qui lui a toujours manqué.
Chacune envie l'autre ; qui sa tranquillité, qui sa famille joyeuse. Mais le jour où Dahlia lui confie un secret inavouable, Lettie ne parvient pas à le garder. La famille de son amie vole en éclats. Au milieu du chaos, le doute : et si Dahlia avait menti ? Delphine Bertholon explore le lien ambigu entre adolescence et vérité, et les frontières floues qui nous séparent du passé.
Je viens de finir de lire Dalhia ,une histoire bien réel, cette histoire de cette adolescente ,un peu bizarre de comportement est comment on peu rriver à faire sa, est arriver au mensonge c est affreux , en plus de faire condamner son propre père, comment peut on faire une chose pareil sans remords à lire c est sur un très bon livre
Il n'est jamais facile de trouver les mots pour les coups de coeur. Ne pas trop dévoiler l'intrigue. Donner envie de lire. Trouver les mots justes pour qualifier les émotions ressenties.
J'ai terminé ce roman hier soir, à l'heure des lectures qui prennent aux tripes, tard dans la nuit. Je savais déjà que j'aimerai ce roman car jamais un livre de Delphine Bertholon ne m'a déçue.
Ce que je ne savais pas c'est que cette histoire d'amitié entre deux adolescentes me ferait venir les larmes. Tout est juste et touchant: la mère célibataire de Lettie, la narratrice, et leur vie étriquée dans un mobil-home. La rencontre avec Dahlia, si différente d'elle. Puis, les mots, les non dits, les confessions, les mensonges. Difficile d'en dire davantage sans éventer le plaisir de la découverte mais en tout cas c'est un magnifique roman sur l'adolescence et la vie qui cabosse et guérit , sur l'importance des mots.
Rien ne va jamais quand on est ado, tout est toujours trop ou pas assez. Trop de boutons, pas assez de seins, trop passe-partout, pas assez populaire, trop de mère, pas assez de père. Et puis surtout, surtout, tout le mieux semble mystérieusement s’être donné le mot pour tomber sur la personne d’à côté tandis que sur vous, évidemment, concentration de pourri. Naturellement, lorsque l’on rembobine et que l’on se repasse le film de ces années-là à la lumière d’un regard devenu adulte, les lignes apparaissent comme floutées, et la frontière entre ce qui fut réellement et le souvenir que l’on en garde, entre celui ou celle que l’on était et la personne que l’on aurait souhaité être n’a sans doute plus toute la netteté requise. Sauf, peut-être, lorsqu’à la suite d’un événement cruellement marquant tout semble se figer dans la lumière crue propre aux souvenirs indélébiles qui font le terreau des plus indéracinables sentiments de culpabilité. C’est la cas pour Lettie qui, toute quarantenaire qu’elle soit, n’oubliera jamais son année de troisième et cette « première fois où [elle s’] aperçut de l’existence de Dahlia », « au retour des vacances de la Toussaint ».
Delphine Bertholon, qui a souvent (très bien !) écrit pour eux ou sur eux, a une tendresse toute particulière pour ces êtres douloureusement gauches et incertains que sont les ados, éternels albatros encombrés d’eux-mêmes et de leurs incohérences. C’est donc avec beaucoup de justesse, mélange de lucidité et de bienveillance, qu’elle accompagne Lettie dans la reconstitution de cet enchainement implacable marquant la fin de son enfance. Dès lors, tout l’intérêt du roman réside moins dans la vérité (que l’on touche du doigt dès les 30 premières pages) que dans le cheminement lent, douloureux mais nécessaire pour y parvenir, en s’extrayant au passage de mensonges imposés par d’autres et tacitement acceptés . Sur le fil tendu entre vérité et mensonge, secret et révélation, aveu et déni, chaque mot compte double car son poids peut faire perdre l’équilibre et entraîner vers sa chute celui qui l’aura laissé échapper ou gardé pour lui. C’est ce même équilibre que Delphine Bertholon a su conserver avec beaucoup de maîtrise, jonglant avec les ambivalences de ses personnages comme avec celles d’une opinion publique toujours plus prégnante, faisant de Dahlia un roman à fleur de peau, à fleur d’ado, cet âge de tous les dangers.
Dahlia et Lettie, deux gamines de 14 ans deviennent amies, pour l'une , une maman aimante mais peu prolixe sur les origines paternelles de sa fille, elles vivent dans un mobilhome, la maman travaille dans les services sociaux. Chez Dahlia tout est plus grand, mieux rangé ,elle a des frères jumeaux qui prennent beaucoup de place, le père est routier.
Dahlia fait une confidence à son amie qui s'empresse malgré son "promis juré" de le raconter à sa mère, qui... Cette petite confidence vraie ou fausse d'ailleurs va mener la famille de Dahlia droit à la catastrophe, et à de multiples questions et regrets chez Lettie.
Mais tout de même cela lui permettra de connaître ses origines et de comprendre la réaction si vive de sa mère.
D Bertholon raconte tous les dangers de l'adolescence, jalousie, besoin d'être aimée, fragilité, mensonge.
La dernière partie du roman celle où ces ex amies devenues femmes se retrouvent me semble être d'une extrême violence psychologique .
Depuis ma découverte de son roman « Grâce », je suis un fidèle de Delphine Bertholon. J’aime beaucoup sa plume, ses histoires et pour ne rien gâcher, elle est super sympa. Dans « Dahlia », la narratrice nous raconte ses souvenirs de jeunesse, avec toute sa fraicheur et sa naïveté. On prend part à son quotidien, ses amitiés, ses amours et ses déceptions.
A travers le destin de Lettie, ce livre s’attaque à un sujet d’actualité particulièrement délicat. Avec l’arrivée de #metoo et de la libération de la parole, les secrets inavouables refont surface dans la société moderne. L’autrice prend le parti de parler d’une affaire très sensible en se plaçant du côté de l’entourage. Une personne a parlé mais personne n’a rien vu. C’est parole contre parole, la vérité ne repose sur aucune preuve et le doute s’installe. Et alors un nouveau processus malsain se met en route. Le voisinage et les médias prennent le pouvoir et créé un tribunal populaire qui va décider de la culpabilité du suspect. Mais pense-t-on aux conséquences sur la famille ? A-t-on conscience de la violence de l’évènement ?
Cette tragédie est aussi basée sur l’idée philosophique que l’on ne connaît jamais vraiment les gens, même les plus proches. On pense tout savoir sur eux parce qu’on les côtoie de près. Seulement, leur mode de pensée et leur passé resteront toujours une énigme pour nous.
Grâce ce court roman, j’ai retrouvé toute la sensibilité de Delphine Bertholon et sa capacité à mettre en mots les sentiments les plus personnels. Dans ce drame terrible, on entre en empathie avec sa narratrice et les protagonistes. Elle sait nous replonger dans l’adolescence candide où l’on ne mesure pas vraiment l’impact de nos actes.
Je vous recommande donc le mystère « Dahlia » dont l’incertitude m’a tenu en haleine jusqu’à son final déroutant !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/05/02/650-delphine-bertholon-dahlia/
Encore un gros coup de coeur pour cette histoire mettant en scène des adolescentes. Lettie ne sait rien de son père, elle noue une amitié avec Dahlia dont la famille lui semble idéale. Jusqu’à la confidence qui aura des suites dramatiques.
Je retrouve avec plaisir Delphine Bertholon dont les deux derniers romans m'avaient particulièrement touchée, "Les corps inutiles" paru en 2015 et "Coeur-Naufrage" paru en 2017.
1989, Lettie et Dahlia, 14 ans, sont amies tout en s'enviant mutuellement. Un jour, Dahlia confie à Lettie, un secret que cette dernière ne pourra pas garder et qui ne laissera personne indemne, ni les adolescentes, ni leur entourage. Trente ans plus tard, Lettie qui a une petite fille, a besoin, suite à un reportage télé qui ravive des souvenirs douloureux, de partir à la quête de toutes les réponses qui lui manquent afin de se défaire de la culpabilité qui l'étreint et l'empêche d'être une mère, pleinement.
Nous retrouvons un des thèmes de prédilection de Delphine Bertholon : l'adolescence, cette période charnière de la vie, celle de tous les possibles, les meilleurs comme les pires; l'adolescence, où tous les sentiments sont exacerbés, où l'amitié se jure mais parfois teintée de jalousie, où les jeunes filles et les jeunes garçons tentent de trouver, à tâtons, leur voie et leur place.
Ce roman explore, avec sensibilité, émotion, pudeur, cette adolescence et les traces, voire les traumatismes, qu'elle laisse derrière elle, qui marquent à jamais, de façon indélébile, la vie d'adulte. L'auteure nous rappelle également à quel point un secret, des questions laissées sans réponse, peuvent faire mal à un enfant et marquer l'adulte qu'il deviendra.
Un beau roman.
L'adolescence est une période de la vie où tout est possible, le pire comme le meilleur.
Roman après roman Delphine Bertholon fouille les troubles, dissèque les émotions et visite les états d'âme de ses jeunes personnages et les répercutions que peuvent avoir certaines décisions de jeunesse sur toute une vie.
Dahlia est une jeune fille plutôt timide par vraiment du clan des populaires au collège. Une famille italienne, vivante et aimante, le père, la mère et les deux frères jumeaux plus jeunes, une vie simple.
Pourtant, un jour, Dahlia va faire un aveu à Lettie sa meilleure amie qui va bouleverser profondément la vie des deux adolescentes.
Le mensonge est au coeur de cette histoire qui se déroule comme un fil que l'on détricote patiemment.
Dans ce dernier opus Delphine Bertholon prouve une fois encore sa grande sensibilité et son sens de la nuance qui nous permet d'entrer dans la mécanique du mensonge et du secret.
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