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Country Girls

Couverture du livre « Country Girls » de Edna O'Brien aux éditions Sabine Wespieser
Résumé:

Kate et Baba, les « filles de la campagne » de cette prodigieuse saga romanesque, grandissent dans un village de l'Ouest de l'Irlande. Quand la modeste et romantique Kate obtient une bourse pour aller étudier au couvent, l'intrépide Baba décide de la suivre. L'atmosphère y est irrespirable pour... Voir plus

Kate et Baba, les « filles de la campagne » de cette prodigieuse saga romanesque, grandissent dans un village de l'Ouest de l'Irlande. Quand la modeste et romantique Kate obtient une bourse pour aller étudier au couvent, l'intrépide Baba décide de la suivre. L'atmosphère y est irrespirable pour ces très jeunes filles éprises de liberté. Baba trouve alors le moyen de les faire toutes deux renvoyer. Les voilà parties pour Dublin, qu'elles rêvent de conquérir. La cruauté des hommes, prompts à abuser de leur naïveté ou à s'attribuer le statut avantageux de pygmalion, leur vaut désillusions et souffrances. Mais du moins vivent-elles selon leurs désirs.



Le succès littéraire a été à la hauteur du scandale lors de la parution, en 1960, de The Country Girls, le premier livre de la célèbre trilogie d'Edna O'Brien. L'audace et la lucidité de la romancière de trente ans, concernant l'éveil à la sexualité de ses deux héroïnes, les mécanismes de l'oppression subie par les femmes et aussi leur refus d'être assignées à leur rôle de mère, font aujourd'hui résonner sa trilogie comme un vivifiant manifeste féministe.



Country Girls réunit les trois premiers romans d'Edna O'Brien, née en 1930 dans le comté de Clare et tôt installée à Londres. Dans l'Irlande catholique et rétrograde de l'époque, leur publication a eu l'effet d'une déflagration : mis à l'index, brûlés en place publique, ils ont également valu à leur autrice les pires commentaires misogynes. Malgré cela, depuis 1960, la grande romancière irlandaise n'a jamais quitté sa table de travail, construisant une oeuvre éblouissante et traduite dans le monde entier.



Toute la puissance de son écriture - son lyrisme, sa tendresse pour ses personnages, son humour salutaire et son sens de l'intrigue - est présente dans cette trilogie inaugurale.

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Avis (1)

  • Tout au long de ma lecture, j’étais persuadée d’avoir déjà lu ces romans : un petit air de déjà vu. Mais je ne trouve pas trace d’une critique sur Babelio. J’ai donc (re)lu ces trois romans et leur épilogue.

    J’ai eu de la peine pour Caithleen Brady qui craint son père violent lorsqu’il...
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    Tout au long de ma lecture, j’étais persuadée d’avoir déjà lu ces romans : un petit air de déjà vu. Mais je ne trouve pas trace d’une critique sur Babelio. J’ai donc (re)lu ces trois romans et leur épilogue.

    J’ai eu de la peine pour Caithleen Brady qui craint son père violent lorsqu’il dépense l’argent du ménage pour se soûler.

    J’ai été étonnée de l’amitié entre Caithleen et Baba (Bridget Brennan) car elle est plutôt rude avec sa copine, elle issue d’un meilleur milieu social.

    J’ai aimé que ces deux filles de Limerick s’en remette souvent à Saint Jude, patron des causes désespérées.

    J’ai aimé les couleurs bleues puis roses du premier roman. Ces couleurs disparaissent par la suite, et c’est dommage.

    J’ai souri chaque fois que quelqu’un cuisinait un diplomate ou en mangeait : je n’aurais pas cru que ce fut un dessert typiquement irlandais.

    J’ai aimé leur logeuse Johanna au fort accent des pays de l’est et qui sermonne les filles gentiment.

    Dans ces pages, les personnages mangent plutôt beaucoup de choux, du poulet et des tranches de lard.

    Je n’ai pas aimé le faux mariage de Caithleen avec Eugene, puis le vrai mariage et l’ascendant d’Eugene sur Caithleen.

    J’ai aimé les feux de tourbe dans les cheminées.

    J’ai découvert le hurling dont les hommes parlent beaucoup, tout le temps.

    Le troisième roman m’a moins plu : j’y ai vu une course folle de deux femmes n’ayant pas grandit. Mais le pouvaient-elles dans ce pays que plombait le quand dira-t-on ? Où les femmes n’avaient pas leur mot à dire.

    Quelques citations :

    Eugene nourrissait la secrète ambition de faire un film à succès ; il avait secoué gravement la tête pour me répondre : « Non, pas un film à succès ; j’aimerais compiler une longue chronique sur les injustices et les outrages infligés à l’homme par l’homme à travers les âges, et sur notre lutte périlleuse pour la survie et la protection de nous-mêmes – mais qui voudrait regarder ça ? » (p.424)

    Un Irlandais : bon dans les batailles, les sièges, les massacres. Et mauvais au lit. (p.486)

    L’image que je retiendrai :

    Celle de l’attrait de Caithleen pour la forêt dans laquelle elle va se réfugier chaque fois que cela ne va pas.

    https://www.alexmotamots.fr/country-girls-edna-obrien/

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