Un douloureux passage à l'âge adulte, entre sensibilité et horreur...
George Sand et Marie d'Agoult comptent parmi les femmes les plus intelligentes et les plus libres de leur temps.
De leur rencontre, en 1835, naquit une amitié brutale et exaltée. Elles l'exprimèrent d'abord par des lettres d'une profonde tendresse puis par dix mois de vie commune presque ininterrompue. A Paris, elles ouvrirent ensemble, pendant quelques semaines, un salon où elles reçurent les écrivains et les musiciens les plus célèbres. Ensuite, à Nohant, George accueillit avec sollicitude Marie dont la santé vacillait.
Soudain, avec le départ de celle-ci pour l'Italie, vint le temps de la haine. Leur intelligence exceptionnelle ne surmonta pas les blessures d'amour-propre qui s'étaient insidieusement formées au sein de leur intimité trop étroite. Le désir de vengeance l'emporta. Il s'exprima à travers des livres chez George et par des accès de médisance chez Marie qui allait devenir l'écrivain Daniel Stern. Les lettres qu'elles s'échangèrent au plus fort de leur amitié, rassemblées ici pour la première fois, témoignent du caractère exceptionnel de ces deux femmes qui, bravant les préjugés de leur classe, se voulurent maîtresses de leur destin.
Toutes deux dotées d'un fort tempérament, elles firent montre d'une force d'introspection et d'une clairvoyance peu communes. Au fil de leurs lettres glissent les ombres de personnalités de premier plan (Balzac, Lamennais, Musset, Mickiewicz, Berlioz) au premier rang desquelles surgissent celles des deux amants, Liszt et Chopin.
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