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Corpus rhetoricum ; hermogène, les états de cause

Couverture du livre « Corpus rhetoricum ; hermogène, les états de cause » de Michel Patillon aux éditions Belles Lettres
Résumé:

Immédiatement à la suite du premier volume du Corpus (paru en mars 2008), nous présentons le deuxième volume de cette collection exceptionnelle pour l'intelligence de la rhétorique antique : l'oeuvre du rhéteur Hermogène, accompagnée des divers ouvrages qu'un professeur du V-VIe siècle avait... Voir plus

Immédiatement à la suite du premier volume du Corpus (paru en mars 2008), nous présentons le deuxième volume de cette collection exceptionnelle pour l'intelligence de la rhétorique antique : l'oeuvre du rhéteur Hermogène, accompagnée des divers ouvrages qu'un professeur du V-VIe siècle avait rassemblés pour en faire un cours complet de rhétorique.L'ouvrage qui compose ce volume est certainement dû à Hermogène lui-même (fin du IIe siècle de notre ère) et est consacré à une théorie tout à fait essentielle dans la rhétorique antique, au moins depuis Hemagoras (IIe av. J.-C.) : les états de cause (staseis), au nombre de treize selon Hermogène. Par état de cause, on entendra « la question que font naître les propositions initiales », autrement dit la façon dont chacune des parties dans une controverse (distinction des divers états de cause) doit se placer et par quelles étapes successives doit passer le débat (division de chaque état de cause). La bonne détermination de l'état de cause détermine le succès ou l'échec d'une plaidoirie (fait non patent/fait patent ; non complet/complet ; qualification de l'acte en discussion/qualification du texte légal ; état de cause pragmatique/état de cause légal, etc.). Il est aisé de montrer qu'un grand nombre de ces types d'argumentation - de ces stratégies d'argumentation, dirait-on aujourd'hui - sont encore employés par les avocats.La présente édition, qui repose pour la première fois sur un examen complet de la tradition manuscrite, est, en outre, accompagnée, comme le veut la collection, d'une traduction française, la première dans notre langue. Cette traduction est pourvue d'une très riche annotation, puisée directement et généreusement dans les collections de scholies ou dans les commentaires qui ont accompagné ce texte depuis le ive siècle : Syrianus, Georges Monos, Sopatros, Marcellinus et divers scoliastes tardifs (IX-Xe siècles). Le volume est introduit par une notice où est reconstituée toute l'histoire des états de cause, tandis que les commentaires les plus importants sont présentés.

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