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Coquillages et les rocailles

Couverture du livre « Coquillages et les rocailles » de Patrick Mauries aux éditions Thames And Hudson
Résumé:

Corps minuscule replié sur une part d'infini, où la nacre fait écrin au ressac, le coquillage est depuis toujours l'un des objets naturels les plus fascinants pour l'imagination, indépendamment de ses valeurs symboliques, mythiques ou religieuses. Il offre en particulier une inépuisable source... Voir plus

Corps minuscule replié sur une part d'infini, où la nacre fait écrin au ressac, le coquillage est depuis toujours l'un des objets naturels les plus fascinants pour l'imagination, indépendamment de ses valeurs symboliques, mythiques ou religieuses. Il offre en particulier une inépuisable source d'inspiration pour l'ornementation. Emblème de l'ailleurs, provenant de contrées inaccessibles, rare et ruineux, il occupe une place de choix dans la culture de la curiosité, telle qu'elle exprime dans les cabinets de raretés des XVIe et XVIIe siècles.
Devenu, avec les grandes expéditions, plus commun, on se met, au siècle suivant, à en tapisser pièces et grottes en d'étranges marqueteries oniriques, toutes en festons et mascarons. En même temps qu'il libère la quincaillerie des souvenirs de vacances en coquillages, le XIXe siècle interprète surtout le thème dans le domaine de la porcelaine - de Paris ou de Minton -, et dans une série de superbes meubles grottes vénitiens qui fascinèrent Matisse.
Enfin l'extrême sens de l'élégance qui distingua une série de créateurs de la première moitié du siècle - de Schiaparelli à Jean-Michel Frank, de Jean Schlumberger à Serge Roche - les amena à réinventer en quelque sorte cette tradition, redonnant à ce motif " rococo " une nouvelle vigueur, de nouvelles valeurs. Valeurs que les créateurs d'aujourd'hui ont su à leur tour reprendre et réinterpréter.

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