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Confession de ma vie

Couverture du livre « Confession de ma vie » de Wanda De Sacher-Masoch aux éditions Gallimard
  • Date de parution :
  • Editeur : Gallimard
  • EAN : 9782070715169
  • Série : (-)
  • Support : Papier
Résumé:

«Publié en 1907 par le Mercure de France, Confession de ma vie avait paru un an auparavant en langue allemande à Berlin, et déclenché aussitôt une violente polémique. L'auteur, Wanda de Sacher-Masoch - épouse divorcée de l'écrivain autrichien Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895) -, allait être... Voir plus

«Publié en 1907 par le Mercure de France, Confession de ma vie avait paru un an auparavant en langue allemande à Berlin, et déclenché aussitôt une violente polémique. L'auteur, Wanda de Sacher-Masoch - épouse divorcée de l'écrivain autrichien Leopold von Sacher-Masoch (1836-1895) -, allait être malmenée par les réponses et démentis de Hulda Meister, seconde épouse de Leopold, et de plusieurs de ses proches, parmi lesquels des personnalités du journalisme et des lettres. Dans cette oeuvre à dessein autobiographique, celle qui avait vécu de nombreuses années auprès du célèbre auteur de La Vénus à la fourrure révélait soudain au public les dessous de sa relation conjugale et brossait un portrait peu complaisant de son époux. Graz, Vienne, la Hongrie, Paris et l'Allemagne offraient le décor d'un étrange périple amoureux et littéraire, esquissant ainsi une chronique de la vie et des moeurs en ce dernier tiers du XIX? siècle austro-hongrois. Mais, sous le récit de Mémoires, pointaient clairement une intention et une revendication plus singulières : Wanda décrivait avec minutie et ostentation l'histoire d'un fantasme qu'elle avait incarné, et que l'oeuvre romanesque de Sacher-Masoch n'avait pas laissé de traduire et de mettre en scène. Victime expiatoire, elle se présentait alors comme la femme bafouée, sacrifiée sur l'autel de l'art, à la gloire de celui que Krafft-Ebing, dans sa Psychopathia sexualis, prendrait pour modèle en 1886 dans sa symptomatologie du masochisme. Pourtant, malgré l'authenticité à maints égards suspecte de cette confession, la revendication littéraire du livre nous porte vers une autre lecture et en désigne l'originalité : Confession de ma vie sanctionne la fin du roman vécu avec Leopold, tout comme il nous livre les clefs d'un imaginaire. En effet, ce n'est pas Angelika Aurora Rümelin qui le signe mais bien Wanda, c'est-à-dire la dernière incarnation de La Vénus à la fourrure nous contant la genèse et l'histoire de son personnage.» Jean-Paul Corsetti.

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