Louis-Albert SERRUT joue, dans son essai Commentaire sur ceux qui ne marchent pas à l'usage des marchants, de deux modes narratifs :
Examiner les conditions sociales, historiques et culturelles que la société fait aux personnes handicapées.
Penser et réfléchir au paradoxe et à l'éthique de ces conditions.
En une centaine de pages, ce commentaire au début léger conduit le lecteur à changer de point de vue et de regard sur les a priori qu'il pourrait avoir sur le sujet. L'auteur retrace un historique du handicap et de ses représentations littéraires ou picturales avant de dresser progressivement un manifeste éthique et poétique pour « la pleine reconnaissance des personnes handicapées. » Sa réflexion est nourrie par son expérience de l'accompagnement, dans une association durant quelques années, de personnes handicapées dans des activités de loisirs en milieu de nature.
Louis-Albert SERRUT a transformé expérience et réflexion en un commentaire dont le titre fait référence à l'oeuvre de Denis Diderot, publiée en 1749, Lettre sur les aveugles à l'usage de ceux qui voient. Il revendique cette référence comme la marque - la preuve ? - de la continuité d'une démarche toujours mal entendue et toujours nécessaire.
Récit de l'expérience partagée dans des situations diverses, parfois rares, avec des personnes somme toute ordinaires dont la différence disparaît dans le quotidien, ce texte est une contribution modeste à cette volonté de progrès.
Afin de publier Commentaire sur ceux qui ne marchent pas à l'usage des marchants, Louis- Albert SERRUT, auteur, réalisateur, a créé sa propre maison d'édition, les Editions de la Rose.
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