"On n'est pas dans le futurisme, mais dans un drame bourgeois ou un thriller atmosphérique"
Une enquête menée par un flic musicien, sur fond de sorcellerie et ayant pour décor les dessous d'une gare parisienne... Parmi les milliers de voyageurs, Laurent erre seul dans le hall de la gare de Lyon, l'air paumé. Il vient de rater son CAP boulangerie et sa mère l'a mis dehors. Samy, escroc à la grande gueule, le repère rapidement. Il a bien l'intention de profiter de la naïveté de ce gamin aux chaussures vertes et l'entraîne dans un cambriolage. L'appartement dans lequel ils pénètrent est une sorte d'antichambre du musée des Arts premiers et regorge de trésors africains. Mais ils tombent nez à nez avec la propriétaire et collectionneuse. Comme elle s'est blessée en tombant dans les escaliers, ils lui viennent en aide avant de s'enfuir. Pourtant, quelques heures plus tard, elle est retrouvée morte, abattue de cinq balles tirées à bout portant. Le commandant Chanel, chargé de l'enquête, s'enfonce alors dans l'étrange passé de cette victime, épouse d'un ex-préfet assassiné quai de Conti peu de temps auparavant. Un polar haletant sur fond de sorcellerie qui nous dévoile les coulisses de la gare de Lyon et nous ouvre les portes du célèbre 36 quai des Orfèvres.
Quand un polar mêle Arts africains et félonie féminine…
Le commandant Chanel aime les enquêtes et adore défendre le pauvre et l’orphelin. Alors quand un gamin d’à peine 18 ans déboule dans une affaire où rode un fond de sorcellerie et où les pistes à suivre sont plus nombreuses les unes que les autres, il se sent particulièrement intéressé. Parviendra-t-il à confondre le vrai tueur ? Sera-t-il capable d’écrire le destin d’un jeune devenu adulte du jour au lendemain ?
Séduite par le visuel de couverture et par le résumé, j’ai très vite trouvé ma vitesse de croisière lecture, c’est-à-dire à fond ! Eh oui, incapable de lâcher l’intrigue, de différer le moment où MON assassin sera débusqué. L’auteur nous donne le choix car c’est quasiment toutes les 50 pages qu’un nouveau personnage éveille l’attention et m’a fait dire : pas mal pour relancer. Et à la fin… Je ne vous dirai rien.
Nous évoluons au milieu de la culture et des objets d’arts africains, avec une collection dont le Commandant serait incapable d’imaginer le prix mais qui a déclenché l’envie d’une femme, prête à tout pour en devenir la propriétaire. Mais morte, elle ne profitera de rien.
L’intrigue va de nœud en nœud et donne l’occasion de s’approcher du 36 quai des Orfèvres prêt à être déménagé, de Colmar avec son riche patrimoine, du Train bleu à la Gare de Lyon et de l’ORSTOM devenu l’IRD. Sur la piste des meurtres prémédités et sériels, le Commandant m’est devenu très sympathique quand il a fendu l’armure.
Ce polar est qualitativement remarquable sur le fond, en revanche j’ai regretté régulièrement les manques de la maison d’édition qui empêchent d’offrir un texte complètement débarrassé de scories évidentes. J’ai apprécié d’avoir à rechercher le sens des mots physiognomonie et thérémine.
Je remercie très sincèrement Pascal MARMET qui m’a contactée directement, sur les conseils d’un ami auteur, et qui m’a envoyé son dernier roman dédicacé, ce qui en fait un plus indéniable.
Lien de mon avis sur le blog : https://les-livres-de-nancy.blogspot.com/2024/02/commandant-francois-chanel-pascal-marmet.html
Je remercie tout d'abord l'auteur de m'avoir permis de découvrir son roman en service-presse.
L'ex-femme d'un préfet, tué quelques mois auparavant, est retrouvée morte dans son appartement, entourée d'une collection d'art africain. Le commandant François Chanel découvre rapidement que la victime a été victime d'un cambriolage juste avant de mourir. Alors que l'enquête s'oriente vers un cambriolage qui a mal tourné, plusieurs personnes de l'entourage de la victime sont retrouvées assassinées... C'est avec une équipe en sous-effectif et accompagné de jeunes stagiaires que le commandant François Channel va devoir mener son enquête...
Je ressors de ma lecture assez mitigée.
Dans l'ensemble, j'ai assez bien aimé l'intrigue qui mélange policier, art africain et ésotérisme. J'ai trouvé l'intrigue intéressante même si je trouve le dénouement trop expéditif. On sent à la lecture que l'auteur a fait un réel travail de recherche sur l'art africain et toutes les croyances qui en découlent.
Mais voilà, l'ensemble manque de rythme. Personnellement, je suis sorti à plusieurs reprises de ma lecture. Je trouve que la plume de l'auteur manque cruellement de fluidité et elle est assez plate. On a de très grandes descriptions vraiment très intéressantes sur le fonctionnement du 36 quai des orfèvres et sur l'art africain, mais les explications et les définitions que nous donne l'auteur tout du long de l'histoire sont assez lourdes et semblent sortir tout droit d’un dictionnaire.
C'est un roman qui fait moins de 300 pages et entre l'intrigue et les nombreuses descriptions, cela laisse peu de place à la psychologie des personnages. Je ne me suis attaché à aucun personnage. Je trouve qu'ils manquent de profondeur et que l'on survole trop rapidement ce qui fait leur personnalité.
En bref, une histoire qui mélange policier, art africain et ésotérisme. Si l'intrigue est intéressante, la plume de l'auteur, quant à elle, manque de fluidité.
Si vous aimez les enquêtes policières, mais également le surnaturel ou le mystique, alors ce roman devrait vous plaire. En effet, ce polar, ancré dans notre monde réel et se déroulant au quai des Orfèvres va être quelque peu chamboulé par les sciences occultes...
Mais de quoi parle l'histoire ? Nous suivons différents personnages qui vont tous se retrouver lier d'une quelconque manière suite au meurtre de l'épouse de l'ex-préfet, lui-même assassiné quelques mois auparavant. Les mariés collectionnaient des objets d'art africain dont certaines reliques ont été volées juste avant le meurtre de l'épouse. Règlements de compte ? Cambriolage qui tourne mal ? Tueur en série ? Le commandant François Chanel se retrouve en charge de cette enquête plus que troublante et va tenter de résoudre cette sordide affaire, car de nouveaux meurtres et mystères vont s'ajouter et de nombreuses fausses pistes vont mener en bateau le commandant, jusqu'à ce que...
J'ai aimé cette lecture qui m'a plongé dans le quai des Orfèvres et dans le monde de la police. Découvrir le fonctionnement du système judiciaire et les différentes hiérarchies m'a passionnée. Si certains éléments du scénario peuvent être devinés assez facilement, d'autres demeurent incompréhensibles et insolvables pendant quasiment toute l'intrigue.
J'ai cependant eu du mal avec la façon dont certains éléments sont révélés ou amenés, car cela ne me paraissait pas assez réaliste, mais justement, il y a du mystique dans cette histoire. C'est donc peut-être ça qui m'a le plus perturbé dans cette histoire.
Autre petit point négatif, j'ai trouvé certains personnages trop stéréotypés ou dans la caricature, notamment et surtout les ""méchants"". Certains dialogues me paraissaient tout droit sorti d'une série et me déconnectaient de l'histoire.
PS: j'avais lu ce roman dans le cadre d'un service de presse avec l'auteur. Je dois avouer avoir été refroidie par le comportement irrespectueux de l'auteur suite à ma chronique. Être honnête et ne pas mettre 4 ou 5 étoiles ne lui plaît pas du tout. Eh bien tant pis, je préfère être honnête avec les lecteurs !
Un écorché vif d'à peine 18 ans se retrouve malgré lui au coeur d'une affaire criminelle dont il a été le témoin « sans le savoir ». Dans chaque seconde de chaque minute de cette intrigue étranglée de noeuds, tout concourt à accuser ce gamin crédule du meurtre d'une riche propriétaire collectionneuses d'objets occultes. Il faudra tout le talent d'un commandant jazzman devenu culte pour confondre le vrai tueur.
Ce polar est passionnant. le commandant Chanel est un policier intuitif, calme et solitaire. Mais dans cette intrigue bien ficelée, il s'attache à une jeune femme en errance et éprouve de l'empathie pour un jeune homme aux chaussures vertes. Les personnages sont complexes à l'image de la principale victime qui se révèle être aussi une escroc froide et calculatrice. Ce roman m'a donné envie de me balader sur les quais de Paris et de retourner au quai Branly admirer les collections africaines. Un polar à la construction classique qui ne dévoile la solution qu'en toute dernière minute. C'était la première fois que je suivais les aventures du commandant chanel. J'attends avec impatience le mois de mai 2024, date de sortie annoncée du prochain opus ( confidence de l'auteur)
Minkondi
Je remercie chaleureusement NetGalley et les M+ Editions pour m’avoir permis de lire ce polar « à l’ancienne » bien ficelé.
En avant-propos, l’auteur nous prévient : le Commandant François Chanel existe, pas sous ce nom bien sûr, mais il s’agit bien d’un personnage de chair et de sang, un flic atypique, un peu solitaire, qui exerçait ses talents, jusqu’en 2017, au fameux 36 quai des Orfèvres au sein de la Crim.
Justement, l’intrigue débute par l’annonce faite aux brigades du 36 du prochain déménagement des services dans le quartier des Batignolles. Rien pour réjouir Chanel, attaché à l’adresse mythique du 36, et à ses locaux certes vétustes, mais tapissés d’histoires et d’Histoire. En attendant, il est appelé sur les lieux d’un meurtre : une femme, tuée de plusieurs coups de feu. La routine… Mais le fait qu’il s’agisse de la veuve d’un ancien préfet tué l’année précédente et que l’appartement cossu dans lequel habitait le couple ressemble à une salle du musée des Arts Premiers intrigue les policiers. Bizarre aussi que l’appartement ait été très récemment cambriolé par une paire de bras-cassés qu’il est facile de soupçonner du meurtre… Et encore plus bizarre que la veuve était la première suspecte de l’assassinat de feu son mari, bien que le commandant Roland, chargé du dossier et tout juste retraité, n’était parvenu à recueillir aucune preuve de sa culpabilité. Parallèlement, une série de phénomènes étranges se produit à la consigne de la Gare de Lyon où l’un des cambrioleurs a entreposé une partie du butin, notamment une statuette africaine « minkondi » à laquelle on prête des pouvoirs surnaturels et maléfiques.
Bonne surprise que ce polar ! L’écriture est assez classique mais j’ai trouvé le personnage du commandant Chanel attachant (à priori on peut le retrouver dans un second opus « Exécution » paru en 2022 chez M+ Editions) et la promenade dans Paris avec lui s’est révélée plutôt agréable. J’ai découvert aussi l’univers des arts premiers africains et les dessous glauques du trafic d’art.
A noter que ce roman est paru en 2015 aux Editions Michalon sous le titre « Tiré à quatre épingles »
#CommandantFrançoisChanel #NetGalleyFrance
le point fort de Pascal Marmet, donner corps à des personnages bien dessinés, palpitants de vie, conscients de leurs faiblesses et de leurs forces, en quelques lignes. Des personnages attachants et souvent solitaires, auxquels on s'identifie facilement. On ne peut qu'apprécier le duo détonant composé du taciturne commandant Chanel et d'une jeune marginale qui a le verbe haut.
C'est aussi une plongée dans l'univers parisien dans toute sa diversité : de la vie secrète qui anime la gare de Lyon au déroulement d'une enquête à la P.J (la procédure, la formation des commissaires-stagiaires, les relations professionnelles) en passant par le marché de l'art. Un univers sombre, mais crédible.
Les développements consacrés à l'art africain m'ont particulièrement intéressée : j'ai apprécié que l'intrigue ne ferme pas la porte à la spiritualité mais laisse planer le doute quant à une possible permanence de rites magiques ancestraux que l'on pourrait croire évanouis. « La sorcellerie n'a pas disparu, monsieur le commandant, elle s'est juste adaptée au progrès économique et politique. » On sent une documentation solide et des recherches pointues dans ce domaine.
Merci à l'auteur pour ce bon moment de lecture !
Une troisième enquête pour le “Commandant François Chanel”, et c'est toujours aussi passionnant !
Et je dirai même que pour moi, c'est la meilleure à ce jour, le fait de bien connaître maintenant les personnages principaux doit y être pour beaucoup.
Non content d'avoir déjà plusieurs personnages hors du commun dans ses récits, Pascal nous en propose d'autres. Deux jeunes stagiaires, intelligentes, malines et jolies… malgré la tendance “machiste” du commandant, ainsi que Laurent et Salomé qui vivent une sorte d'illumination dès que leurs regards se croisent. Que demander de plus ?
Albane de Saint Germain, riche collectionneuse d'art africain, entre autres, est assassinée à la suite d'un cambriolage qu'elle vient de subir.
Les deux jeunes cambrioleurs n'avaient pourtant pas l'air violents, au contraire… C'est plutôt elle qui me donnait l'impression d'être, une “étrange” femme !
Qu'a-t-il bien pu se passer pour qu'il y ait un tel revirement de situation ?
Nous voilà dans la nouvelle enquête de notre Commandant préféré !
Une enquête qui va nous plonger au sein de la Gare de Lyon, à travers ses couloirs et dédales, mais aussi dans le monde particulier et très fermé des collectionneurs de statuettes africaines. Et que se passera-t-il durant cette enquête ? Les hommes du 36, quai des Orfèvres apprennent qu'ils vont bientôt être “reconditionnés” dans de nouveaux locaux, rue du Bastion, dans le 17e arrondissement, un futur immeuble ultramoderne et ultra sécurisé de huit étages qui sera adossé au palais de Justice de Paris.
Une nouvelle fois, l'écriture de Pascal est parfaitement maîtrisée, captivante et j'ai même trouvé qu'il y avait un peu plus d'émotion dans cet opus très singulier. De nombreux rebondissements interviendront durant l'enquête qui était pourtant bien mal partie… Heureusement, le commandant, mais pas que, veille !
Un très bon polar mêlant action, suspense et une introduction très intéressante dans le milieu de la sorcellerie africaines et les rites anciens. Les dialogues sont truculents, et ils vont si bien au commandant que je ne m'en lasse pas !
De nouveau une belle découverte que je vous conseille…
Un grand merci aux Éditions M+, pour leur confiance renouvelée !
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