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Combien de fois dois-je mourir ?

Couverture du livre « Combien de fois dois-je mourir ? » de Yani Lascano aux éditions Books On Demand
Résumé:

Parfois, d'un chaos infini et sans signification, une figure émerge, superbe par ses courbes familières et sa beauté intuitive, sa résonance prégnante: un Attracteur étrange.
Ce ordre jailli du désordre pour nous, c'est la destinée, Ananké, celle qui fait converger des êtres dans un magma de... Voir plus

Parfois, d'un chaos infini et sans signification, une figure émerge, superbe par ses courbes familières et sa beauté intuitive, sa résonance prégnante: un Attracteur étrange.
Ce ordre jailli du désordre pour nous, c'est la destinée, Ananké, celle qui fait converger des êtres dans un magma de vies perdues pour mettre en scène la tragédie et nous proposer l'héroïsme.
Nous assumons ce tragique, car il fait naître les héros et nous aimons l'héroïsme, simplement parce qu'il résonne en nous, nous attend.
Tout était il déjà programmé dans les conditions initiales de notre incompréhensible existant, ce déprimant chaos déterministe? Cet Attracteur étrange nous propose-t-il, au contraire de refuser toute soumission aux dieux, aux rois, à la dictature de l'inexorable, pour que Ananké, notre destinée, lueur dans la nuit, cet appel enfin dans le silence, s'impose à cette détestable fatalité?

Juste un roman où, emportés par ce qu'ils n'ont pas choisi d'être, les personnages transgressent toute loi collective, et où la justice, poussée à son paroxysme par une conviction individuelle, nous terrifie et nous séduit tout à la fois. Ici, ils sont déjà tragiques, parce qu'ils ont leur histoire, avant même que leurs routes ne se croisent, avant même que cela ne leur fasse prendre conscience qu'ils ne peuvent refuser un combat qui les fait exister enfin parce qu'il les légitime.
Des êtres dans leur quête de réconciliation avec leur passé et de réappropriation de leur destinée pour qui nous avons une affection discutable mais inévitable et qui nous renvoient à nos propres cicatrices.

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